Initialement prévu ce mercredi 29 juin, le premier Conseil des ministres depuis les législatives a été reporté à une date indéterminée. Dans ce contexte, les travaux urgents, concernant le pouvoir d’achat et le Covid-19, doivent être abordés.
Le gouvernement doit se réunir sine die en Conseil des ministres, le premier depuis l’échec des législatives pour le camp macroniste, pour aborder les chantiers importants à mener en ce début d’été.
Après un précédent rendez-vous annulé la semaine dernière, dans le sillage des mauvais résultats enregistrés par le mouvement Ensemble aux législatives, avec une majorité absolue perdue et trois ministres battus, l’heure est désormais à la reprise des tâches exécutives.
Le pouvoir d'achat, au coeur des débats politiques
Sujet prépondérant dans l’opinion publique, un projet de loi sur le pouvoir d’achat sera notamment présenté, comprenant plusieurs mesures qui devront être validées. Elles doivent concerner une hausse de 4% de plusieurs prestations sociales, comme les pensions de retraite et d’invalidité des régimes de base, les prestations familiales et les minima sociaux (RSA, allocation aux adultes handicapés, allocation de solidarité aux personnes âgées). Sont aussi prévus la hausse de 4% de la prime d'activité, le chèque inflation, le dégel des rémunérations des fonctionnaires, le bouclier tarifaire sur l'énergie ou le triplement et la pérennisation de la prime de pouvoir d’achat.
Une façon de montrer aux Français que le gouvernement agit malgré cette période compliquée, alors que l’inflation, qui devrait s’élever à 5,5% en 2022, est devenue le cœur des affrontements politiques.
Le Covid-19 devrait s'inviter lui aussi
Le Conseil des ministres devrait également être l’occasion pour l’exécutif d’aborder la reprise de l’épidémie de Covid-19, et les décisions qui pourraient être prises pour tenter de contrer ce retour des contaminations.
La principale serait celle actant le retour du masque dans les transports collectifs. Mais mardi 28 juin, à l'issue d'une réunion avec les préfets et les autorités sanitaires, Elisabeth Borne s'était contentée d'encourager le port du masque «dans les lieux de promiscuité» et «espaces clos», en particulier «les transports en commun», sans évoquer de caractère «obligatoire». Reste donc à observer ce qu’il ressortira du Conseil des ministres à ce propos et si Olivia Grégoire, porte-parole du gouvernement, détaillera lorsqu’il sera terminé le retour de certaines restrictions.