C’est un passage obligatoire. Nommée Première ministre, Elisabeth Borne a vu sa déclaration de patrimoine être examinée à la loupe, concernant ses biens immobiliers et ses comptes bancaires. Que possède-t-elle ?
Elisabeth Borne, la nouvelle cheffe du gouvernement, avait déclaré son patrimoine en 2017, lors de son entrée dans l’équipe menée par Edouard Philippe, comme ministre chargée des Transports. Si des modifications pourraient donc être apportées avec la nouvelle déposition qu’elle effectuera pour son nouveau poste, voici ce qu'elle déclarait à l'époque.
Deux appartements pour près d'un million d'euros de biens immobiliers
Il y a cinq ans, Elisabeth Borne avait indiqué posséder deux appartements. Le premier se trouve à Paris, d’une surface de 68m2, acheté 480.000 euros en 2008 et estimé à 576.000 euros en 2017. Le second se trouve dans les Hauts-de-Seine, fait 43m2 et a été acheté en 2015 dans la cadre du dispositif Pinel pour 410.000 euros. Aujourd’hui, la valeur de ces deux biens devrait encore avoir augmenté.
Des comptes bancaires et une épargne bien fournis
Concernant ses actifs bancaires, Elisabeth Borne a déclaré une assurance vie contenant 42.914 euros, ainsi que trois PEA de 100 euros, 931 euros et 15.278 euros. Son compte courant était à l’époque crédité de 61.425 euros. Concernant son épargne, son Livret A affichait 23.093 euros, son LDD 11.174 euros, son PEL 72.051 euros et son compte d’épargne 238 euros. Soit un total de 227.204 euros.
Pour ses passifs, elle avait notifié un prêt immobilier de 210.000 euros, dont il restait, en 2017, 189.281 euros à rembourser.
Une Citroën
Par ailleurs, Elisabeth Borne avait aussi déclaré la propriété d’un véhicule de marque Citroën d’une valeur de 10.780 euros (il avait été acheté 12.825 euros deux ans plus tôt). Là encore, difficile de savoir si, cinq ans après, la Première ministre la possède toujours.
Pour rappel, avant d’entrer dans le gouvernement il y a cinq ans, Elisabeth Borne avait connu une carrière passant par les ministères de l’Equipement et de l’Education nationale, puis à des postes de direction à la Sonacotra, la SNCF, Eiffage et la mairie de Paris. Elle avait ensuite été nommée préfète de Poitou-Charentes une année, puis directrice de cabinet de Ségolène Royal lors du passage de cette dernière au ministère de l’Ecologie (2014-2015). Elle avait ensuite pris le poste de présidente de la RATP, jusqu’en 2017.