Les obsèques d’Antoine Alléno, fils du chef Yannick, ont eu lieu ce vendredi à Poissy (Yvelines). Quelques heures avant, le père multi-étoilé a publié sur les réseaux sociaux une lettre d’adieu au jeune homme de 24 ans, mort percuté par une voiture volée, dimanche dernier à Paris.
En légende de deux photos, une en noir et blanc de son fils et une autre de l’église où se déroule la cérémonie, le chef étoilé a écrit : «Mon petit ange !! C’est aujourd’hui que tu vas entrer dans l’éternité ! Nous avons choisi ta mère et moi cette belle maison qui a eu l’occasion a de nombreuses reprises de te voir passer devant ! Elle t’ouvre ses portes cet après-midi ! Tu n’as jamais rien fait comme les autres ! Tu es arrivé au monde un 4 juillet fête nationale américaine et tu es parti le 8 mai jour de la libération».
«Tu vas avoir un au revoir digne d’un prince digne de toi», a poursuivi Yannick Alléno. Les obsèques ont débuté à 15h en la collégiale de Poissy.
Le chef de 53 ans a ensuite évoqué les nombreux voyages effectués par son fils, notamment pour étoffer ses qualités de cuisinier mais aussi leur projet en commun : «Burger Père et Fils». L’enseigne a pour le moment fermé ses portes pour une durée indéterminée selon Paris Match.
«Nous t’aimons et te pleurons de tous nos corps»
Yannick Alléno a également fait part de sa fierté pour le parcours de son fils et lui a exprimé une dernière fois ses sentiments : «Nous t’aimons et te pleurons de tous nos corps Antoine Alleno ! Mon ange notre enfant adoré».
Le chauffard qui a mortellement percuté Antoine Alléno a été mis en examen ce mercredi et placé en détention provisoire. L’homme, qui avait été interpellé peu après les faits, avait été déféré mardi soir au tribunal judiciaire de Paris à l'issue de sa garde à vue.
Une information judiciaire a été ouverte pour homicide et blessures involontaires aggravés (le suspect étant en état d'ivresse et ayant conduit malgré un permis de conduire annulé), dégradations, violences volontaires, vol et délit de fuite.
Le suspect a été mis en examen de ces chefs par un juge d'instruction et écroué.
Le parquet de Paris a par ailleurs ramené à exécution deux autres peines de six et trois mois d'emprisonnement déjà inscrites au casier judiciaire de cet homme, ce qui signifie qu'il devra exécuter ces neuf mois en prison.