Le candidat de la France Insoumise à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, était ce dimanche 13 février à Montpellier, pour un nouveau meeting. Alors qu'il est en tête des sondages parmi les candidats de la gauche, son discours a été très observé.
S'il a habitué son auditoire à des meetings peu conventionnels, à base d’hologrammes et de diffuseurs d’odeurs, cette nouvelle réunion publique a cette fois été plus sobre.
Toujours pas assuré d'avoir les 500 parrainages requis pour pouvoir officiellement se présenter, l'élu des Bouches-du-Rhône est néanmoins le représentant de gauche le mieux positionné pour briguer un mandat à l’Élysée. Un sondage OpinionWay pour Cnews, dévoilé ce vendredi, révélait d'ailleurs que le candidat LFI a gagné un point par rapport à la précédente vague, atteignant la barre symbolique des 10% d’intentions de vote. Il devrait, selon toute vraisemblance, profiter de cette belle lancée pour mobiliser ses électeurs ce dimanche.
Lors de ce meeting, Jean-Luc Mélenchon a abordé différentes thématiques, comme sa volonté de retour d'âge légal de départ à la retraite à 60 ans. «Je l'ai déjà dit plusieurs fois, il suffit de payer les femmes comme les hommes, et vous aurez les cotisations. Il suffit de prendre l'argent parti pour le CICE, et vous aurez la somme dont vous avez besoin. Ce n'est pas l'argent qui manque, c'est dans quelle direction on le met. Chaque fois que quelqu'un part à la retraite, il vit mieux. Quand on part à la retraite, on vit plus longtemps parce qu'on travaille moins longtemps.»
Jean-Luc Mélenchon explique comment il financera la retraite à 60 ans, s'il est élu à la présidence de la République. #Elysée2022 pic.twitter.com/yry7Ryn3gA
— CNEWS (@CNEWS) February 13, 2022
Un autre point important de sa campagne est sa position à propos de la crise en Ukraine, sur laquelle il ne transige pas : «C’est l’Otan l’agresseur […] et la Russie se sent menacée», avait-il expliqué sur le plateau de France 2.
Lors de son discours, il a ainsi émis le souhait que «la France ne soit plus le wagon de l'OTAN, mais qu'elle soit autonome, souveraine et libre».