Afin de compenser la hausse des prix de l’énergie, l’automne dernier, le gouvernement a mis en place «l’indemnité inflation» («prime inflation»), destinée aux revenus inférieurs à 2.000 euros mensuels. Versée depuis fin 2021 à 38 millions de français, c’est désormais au tour des travailleurs frontaliers - en activité ou retraités - de la percevoir ce vendredi 4 février.
Concrètement, il s'agit des travailleurs frontaliers résidant en France mais qui exercent en Suisse à l’exception du canton de Genève, en Allemagne, en Italie, en Espagne ou encore en Belgique, ayant un revenu annuel ne dépassant pas les 24.000 euros, devraient percevoir l’aide de 100 euros, promise par le Premier ministre, Jean Castex, le 21 octobre dernier. Les retraités percevant une pension de l'étranger sont également concernés. Au total, cela représente quelques 100.000 personnes, indiquait un communiqué du ministère de l'Economie publié le 1er février.
Contrairement aux travailleurs exerçant en France dont la prime a été versée directement par l’employeur, celle-ci est attribuée par la Direction générale des Finances publiques (DGFIP) ou dans les cas des retraités par les organismes versant habituellement leur pension.
Dans le cas des versements de la DGFIP, elle devait être versée par virement bancaire portant le libellé «Indemn. Inflation».
Le virement peut toutefois prendre plus de temps, si l’administration fiscale n’est pas en possession des coordonnées bancaires des bénéficiaires concernés. Un chèque devrait alors être envoyé par courrier à partir de ce mois-ci. Il est également conseillé de se rapprocher du service des impôts en cas de non perception de la prime inflation