Pour maintenir «une vigilance particulière dans le milieu scolaire» et éviter «le plus possible les fermetures de classes», le gouvernement a décidé de fournir dix autotests gratuits chaque mois aux personnels de l'Education nationale. La mesure, qui doit entrer en vigueur le 1er février, a fait l'objet d'un arrêté publié au Journal officiel le 22 janvier dernier.
Pris en charge par l'Assurance maladie, ces tests gratuits devront être récupérés en pharmacie, sur présentation d'«une pièce d'identité et une attestation nominative de délivrance remise par l'employeur». La démarche s'adresse aux professionnels exerçant en école maternelle, primaire, collège et lycée, ainsi que «dans les services d'hébergement, d'accueil et d'activités périscolaires qui y sont associés».
#COVID19 | Pour les personnes :
cas contact et complètement vaccinées
cas contact et âgées de de 12 ans
et certaines catégories de professionnels
Les autotests sont pris en charge par l'@Assur_Maladie
Consultez la liste des pharmacies qui les délivrent⤵— Ministère des Solidarités et de la Santé (@Sante_Gouv) January 26, 2022
En attendant le 1er février, ces professionnels peuvent d'ores et déjà obtenir deux autotests gratuits en janvier, en suivant la même procédure. L'arrêté prévoit par ailleurs la distribution de trois autotests par élève déclaré cas contact à l'école, au collège ou au lycée.
Le ministère de l'Education nationale a rappelé l'existence de cet arrêté, mercredi 26 janvier. L'annonce était presque passée inaperçue, plus ou moins étouffée par les protestations de certains établissements qui, ces dernières semaines, ont signalé avoir reçu des autotests en fin de période de validité, voire périmés.
L'Education nationale a nié toute démarche intentionnelle, expliquant dans un communiqué que «les autotests ont été acquis, puis distribués dans les établissements en avril et mai 2021. Des approvisionnements, en volume moins important, se sont poursuivis après la rentrée de septembre 2021. Les dates de péremption de ces autotests étaient comprises entre janvier 2022 et avril 2023».
Les tests visés par ces accusations «ont donc très vraisemblablement été livrés aux académies au cours des opérations de 2021», assure le ministère. Sachant que, depuis le retour des vacances de Noël, «il n'y a plus d'acheminement d'autotests vers les académies ou les établissements».