Apparu fin septembre en République du Congo, le variant congolais est surveillé de près par les autorités sanitaires mais ne semble pas aussi dangereux que le variant Omicron.
Il est apparu avant le variant Omicron, cependant, le variant congolais n’a pas eu le droit à sa lettre grecque. De son nom scientifique, le variant B.1.640 n’a pas été jugé «préoccupant ou d’intérêt» par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Ce qui signifie en substance qu’il est moins dangereux.
S’il n’est pas jugé «préoccupant» par l’OMS, Santé publique France indique que le variant congolais est «en cours d’évaluation» pour en déterminer le niveau de dangerosité et sa puissance de contamination. Santé publique France garde donc le variant sous haute surveillance.
Une cinquantaine de cas de variant congolais en France
Le ministère de la Santé, récence une cinquantaine de cas de ce variant congolais en France. Le variant est apparu pour la première fois sur le sol français en Bretagne. Un Nantais, rentrant du Congo a transmis le variant congolais à une famille lors d’une soirée dans le Finistère. Dans les jours suivants cette soirée, vingt-quatre positifs ont été recensés dans la commune.
Olivier Véran a évoqué pour la première fois l’existence de ce variant mi-novembre expliquant qu’un cluster avait été identifié dans le Finistère. «Je ne dis pas ça pour inquiéter, rien n’indique que ce variant soit particulièrement dangereux mais pour souligner que notre capacité à traquer les variants est très forte.» La France est le pays qui compte pour le moment le plus de cas recensés de ce nouveau variant.
Le variant congolais est donc encore en cours d’examen mais ne semble pas préoccuper outre mesure les autorités sanitaires.