Interrogé par Le Parisien, Gabriel Attal a laissé entendre ce dimanche 5 décembre, que les enfants de moins de 12 ans pourraient être vaccinés à partir de début 2022.
«Les vaccinations pourraient démarrer au début du mois de janvier sur la base du volontariat» a ainsi précisé le porte-parole du gouvernement dans les colonnes du quotidien. Toutefois, bien que la Haute Autorité de santé (HAS) «ne s’est pas encore prononcée pour les enfants de moins de 12 ans et sans comorbidités» comme l’a fait savoir Gabriel Attal, elle l’a tout de même fait pour les enfants fragiles.
En effet, dans le communiqué presse du 30 novembre, la HAS explique que suite à l’autorisation de l’usage du vaccin Pfizer pour les enfants de 5 à 11 ans, donnée par l’EMA (Agence européenne de médicaments), cette première a recommandé la vaccination des enfants de cette classe d’âge qui «présentent un risque de faire une forme grave de covid-19 et de décéder». D’après les chiffres communiqués par la HAS, 360.000 enfants sont touchés.
De plus, les enfants «vivant dans l’entourage de personne immunodéprimée ou vulnérable non protégée par la vaccination», sont également concernés.
Augmentation de l’incidence
Depuis quelques semaines, la cinquième vague s’est installée. Un regain du taux d’incidence dans toutes les classes d’âge a été observé, mais la HAS a noté que les 6 à 11 ans «enregistrent le taux d’incidence le plus élevé parmi les enfants scolarisés».
Ainsi, si la Haute Autorité de santé venait à élargir sa campagne de vaccination pour les moins de 12 ans sans comorbidités, une décision politique serait «prise en ce sens», tranche Gabriel Attal.
Mais avant de se prononcer la HAS et la Commission technique des vaccinations doivent encore réaliser des auditions afin d’établir un avis «sur la pertinence de l’élargissement de la campagne de vaccination des enfants âgés de 5 à 11 ans».