Qualifié de «préoccupant» par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le nouveau variant Omicron inquiète. Si aucun cas n'a encore été détecté en France, les autorités sanitaires ont d'ores et déjà établi un nouveau protocole en cas d'infection.
Signalé pour la première fois en Afrique du Sud, le 24 novembre dernier, le variant Omicron a déjà été détecté dans plusieurs pays d'Europe dont la Grande-Bretagne, l'Allemagne et l'Italie. Son identification en France est «une question d'heures, très probablement», selon le ministre de la Santé Olivier Véran.
Face à ce nouveau risque sanitaire, le gouvernement joue la carte de la prudence. «Tous les chercheurs sont à pied d’œuvre pour regarder si ce variant présente des éléments devant nous inquiéter. Dans le doute, on agit comme si ce variant était dangereux», a déclaré Olivier Véran, pour qui Omicron est «au moins aussi contagieux que le Delta».
En conséquence, un nouveau protocole, plus strict, est mis en place en cas d'infection. Ainsi toute personne contact d’une autre personne testée positive au variant Omicron doit être considérée comme cas contact «à risque élevé» et devra être mise en quarantaine même si elle est vaccinée.
Un protocole plus strict que pour tous les autres variants
Actuellement, en France, un cas contact qui est entièrement vacciné et qui n'est pas immunodéprimé n'est pas contraint à l'isolement si son test est négatif.
Une personne qui n'est pas totalement vaccinée ou qui est immunodéprimée doit en revanche respecter un isolement de 7 jours à partir de la date du dernier contact à risque avec la personne positive. S'il s'agit d'un proche avec qui elle vit, elle doit s'isoler soit 7 jours après la fin des symptômes de la personne malade, soit 17 jours après la date de début des symptômes (ou après la date du test pour les malades asymptomatiques), précise l'Assurance maladie.