Tous les soignants devraient pouvoir recevoir une «troisième dose» de vaccin anti-Covid 19, ainsi que l'entourage des personnes immuno-déprimées et les personnels du transport sanitaire, ont estimé ce mercredi 6 octobre les autorités sanitaires françaises.
La Haute autorité de santé (HAS) recommande d'étendre ce rappel aux «soignants, transports sanitaires et professionnels du secteur médico-social», annonce-t-elle dans un communiqué, deux jours après que son homologue européenne a ouvert la voie à une généralisation de la troisième dose.
«Elle préconise également de le proposer à l'entourage des personnes immunodéprimées», ajoute-t-elle dans cet avis que le gouvernement doit désormais choisir de suivre ou non.
Une campagne déjà en cours
En France, une campagne de rappel est déjà en cours depuis septembre, face à la perte d'efficacité des vaccins anti-Covid au cours du temps, malgré une protection toujours élevée contre les formes graves de la maladie.
Mais jusqu'à maintenant, seuls les plus de 65 ans et les personnes à risque, comme les diabétiques, pouvaient en bénéficier. Cela concernait 18 millions de personnes.
En recommandant la troisième dose aux soignants, à d'autres professions semblables et aux proches des immunodéprimés, la HAS l'ouvre à près de quatre autres millions de personnes en France.
L'autorité de santé ouvre la voie à une généralisation du rappel à tous les adultes, même si elle juge la mesure encore prématurée.
Même si les circonstances ne «justifient pas à ce stade de recommander l'administration d'une dose supplémentaire en population générale, la HAS souligne toutefois que l'administration d’une dose de rappel deviendra probablement nécessaire au cours des mois qui viennent».