Twitter serre la vis. Ce mardi 17 août, Twitter a annoncé qu'un nouvel outil serait mis en place dans le cadre d'un test, qui permettrait aux utilisateurs de signaler des contenus trompeurs.
L'occasion pour le réseau social de limiter les «fake news», inévitables sur la plate-forme depuis le début de la crise sanitaire. Les utilisateurs concernés, pour l'instant aux Etats-Unis, en Corée du sud et en Australie, pourront, après avoir signalé un tweet, cliquer sur «C'est trompeur». Il leur faudra ensuite simplement séléctionner la catégorie à laquelle appartient le tweet problématique, à savoir «santé», «politique» ou «autre».
«Nous évaluons si c'est une approche efficace donc nous commençons à petite échelle», a précisé l'entreprise basée à San Francisco.
Puis d'ajouter : «Nous ne réagirons pas et ne pourrons pas répondre à chaque signalement pendant cette expérience, mais vos contributions nous aideront à identifier des tendances afin d'améliorer la vitesse et la portée de notre travail sur la désinformation».
Les utilisateurs bannis au bout de cinq rappels à l'ordre
Twitter, comme Facebook et YouTube, se voit régulièrement reprocher de ne pas lutter suffisamment contre la désinformation. Mais la plateforme n'a pas les mêmes ressources que ses voisins de la Silicon Valley, et explore donc des techniques moins coûteuses que de recruter une armée de modérateurs.
Au fil des années, et surtout pendant la campagne électorale américaine et la pandémie, le réseau social a durci ses règles. Depuis mars, par exemple, les utilisateurs peuvent être bannis au bout de cinq rappels à l'ordre concernant de la désinformation sur les vaccins.
Un système inspiré de celui mis en place au sujet des élections, qui a notamment conduit Twitter à bannir l'ancien président américain Donald Trump pour des infractions répétées comme l'incitation à la violence et ses messages jetant le discrédit sur le scrutin présidentiel.