Dans le cadre de la réduction de sa présence militaire au Sahel, Emmanuel Macron a déclaré vendredi que les bases françaises situées dans le Nord du Mali fermeraient au «second semestre de l’année 2021».
«Nos adversaires ont aujourd’hui délaissé une ambition territoriale au profit d’un projet de dissémination de la menace plus seulement à l’échelle du Sahel, mais à celle de l’Afrique de l’Ouest», a fait valoir le président de la République, en marge d’un sommet des pays du G5 Sahel.
Ce dernier a ainsi exposé le chemin qui mènera à la fin de l’opération Barkhane de lutte antijihadiste.
Plus que deux missions
Désormais, la présence militaire française dans le Sahel s’articulera autour de deux missions : « la neutralisation et la désorganisation du haut commandement des deux organisations ennemies» que sont Al-Qaïda et Daesh. Le chef de l’Etat entend également participer «à la montée en puissance des armées de la région».
En parallèle, Emmanuel Macron a assuré le maintien d’une présence aérienne et terrestre significative.
Une baisse des effectifs dans le Sahel
La France maintiendra à «terme entre 2.500 et 3.000 hommes» dans le Sahel, contre 5.100 aujourd’hui, a indiqué Emmanuel Macron. Une réduction qui passera par la fermeture de bases militaires dans le nord du Mali et «répond à la nécessité de s’adapter à la nouvelle posture des groupes terroristes et d’accompagner la prise de responsabilité des pays de la région».