Tout n'est pas encore arbitré dans l'organisation des JO 2024 à Paris. Le départ des épreuves de triathlon pourrait en effet déménager. Les athlètes pourraient sauter dans la Seine depuis le pont Alexandre III.
A l'origine, les participants à cette discipline qui regroupe natation, cyclisme et course à pied, devaient s'élancer depuis le pont d'Iéna. Celui-ci est situé dans le 16e arrondissement de la capitale, un peu plus d'un kilomètre en aval du pont Alexandre III, plus central dans le 8e arrondissement.
Les lieux des cérémonies des JO 2024 en question
Mais l'hypothèse d'un changement de plan serait à l'étude actuellement dans les bureaux du Comité d'Organisation des Jeux Olympiques (COJO), qui planche depuis plusieurs années sur la forme que prendront les JO 2024 dans la capitale, indique L'Equipe ce mardi 13 avril.
Cette évolution découlerait de la volonté affichée par le patron du COJO, Tony Estanguet, d'organiser une cérémonie d'ouverture ou de clôture des Jeux inédite en plein centre de Paris, autour de la Seine. Idem pour l'une des deux cérémonies des Jeux Paralympiques, qui devrait elle-aussi quitter le Stade de France.
Cet événement pourrait alors se tenir sur... le pont d'Iéna. Au pied de la Tour Eiffel et du Trocadéro, cet emplacement proposerait en effet un panorama idyllique pour l'olympisme mondial. Ce qui pousserait donc les organisateurs à déplacer le départ du triathlon sur le pont Alexandre III, qui offrirait le beau décor du Petit et du Grand Palais, ainsi que des Invalides.
Pour que cette baignade dans la Seine soit possible, comme l'avait promis Jacques Chirac pour 1993, la mairie de Paris et les autorités franciliennes ont entamé depuis plusieurs années de lourds travaux.
«tendance positive» pour la baignade dans la seine
Le but est notamment de lutter contre le déversement des eaux usées, afin de diminuer les concentrations de polluants dans le fleuve. Et les voyants semblent passer doucement au vert.
«La tendance est extrêmement positive pour tenir l'objectif des JO de 2024. Les derniers relevés sont déjà très prometteurs», s'est réjouie Célia Blauel, adjointe à la maire de Paris chargée de la Seine, au début du mois de mars dans Le Parisien.