Un compromis. Les fédérations de commerçants avaient récemment appelé le gouvernement à modifier les dates des soldes au 27 janvier afin de combler en partie le manque à gagner. Finalement, ils auront lieu à partir du 20 janvier, en lieu et place du 6 du même mois.
C'est Alain Griset, ministre délégué aux PME qui a annoncé la nouvelle sur Sud-Radio ce 4 décembre. L'objectif est notamment que les commerçants puissent vendre les marchandises au prix classique pendant plusieurs semaines encore. Une nécessité alors que les magasins et les rayons considérés comme «non essentiels» ont été contraints de fermer pendant le second confinement.
«Les stocks de ces magasins sont au plus hauts et pays depuis des semaines aux fournisseurs. Il est donc vital pour ces commerces de pouvoir vendre au "prix juste", sans réduction de prix, pendant plusieurs semaines d'hiver afin de pouvoir reconstituer de la trésorerie et assumer les charges leur incombant», déclaraient la Confédération des commerçants de France et les Commerçants artisans des métropoles de France le 1er décembre.
Ce n'est pas la première fois qu'une telle décision est prise. Lors de la première vague de la pandémie de coronavirus en France, il avait été décidé de repousser de trois semaines les soldes estivales. Il est d'ailleurs à noter que ces périodes sont de moins en moins bénéfiques aux commerçants. Depuis plusieurs années, les chiffres d'affaires réalisés pendant les soldes sont en baisse. Au vu de la situation économique et des faibles risques que pourront prendre les commerçants, il y a fort à parier que la tendance ne s'inverse pas le 20 janvier prochain.