Le but ? «Tuer» Macron. Ce jeu singulier était proposé par un escape game toulousain, dont la gérante a été entendue mardi 27 octobre par le parquet.
Comme dans tout escape game, la gérante proposait aux participants d'être enfermés dans une pièce. Ils devaient ensuite résoudre des énigmes en temps limité pour pouvoir en sortir. Sauf que selon la Dépêche du Midi, qui a révélé l'affaire, le scénario du jeu consistait à kidnapper le président de la République puis à décider de son sort. La mort faisant partie des options.
Le jeu, dans lequel un faux Macron ensanglanté était ligoté sur une chaise roulante, a créé la polémique. La gérante s'était cependant défendue auprès de La Dépêche : «Ce n'est pas une incitation au crime. La réception des joueurs est assez bonne. Beaucoup font le choix de l'éliminer mais tous savent que c'est dans un cadre humoristique».
La patronne d'«Arkanes : Live Escape» a finalement été convoquée par la police de Toulouse le 27 octobre. En garde à vue, elle «s'est dite dépassée par les réactions des clients et par l'emballement médiatique dont elle a ensuite fait l'objet, admettant que ses propos publics ont selon elle parfois dépassé sa pensée», précise le parquet.
La garde à vue a été levée dans la journée, mais l'enquête est toujours en cours. Elle se poursuivra notamment par l'audition de clients.