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Élections européennes, en direct : l'urgence écologique est «un message très fort» des élections, selon Emmanuel Macron

[CNEWS]

Le Rassemblement National de Jordan Bardella est arrivé en tête des élections européennes, devant les listes LREM et EELV. Résultats, analyses, déclarations : retrouvez toutes les actualités post-scrutin.

15H02

La demande de «répondre à l'urgence climatique» est «un message très fort en France et partout en Europe» des élections européennes de dimanche, a déclaré Emmanuel Macron en arrivant au sommet extraordinaire de l'Union européenne à Bruxelles.

Tirant pour la première fois le bilan de ce scrutin, le chef de l'Etat a également estimé, que «là ou beaucoup pensaient que l'Europe était fatiguée, de moins en moins démocratique, nos peuples nous ont simplement dit qu'ils avaient envie d'Europe». «Nous sommes face à une véritable recomposition et une nouvelle étape de l'aventure européenne», a-t-il ajouté en commentant les résultats.

09h00

Le président du Sénat Gérard Larcher va lancer une «démarche» hors des Républicains (LR) pour «reconstruire un projet qui rassemble la droite et le centre», deux jours après la déroute historique de la liste LR aux élections européennes.

«Je vais proposer aux présidents de groupe parlementaire, aux présidents des trois grandes associations d'élus (...) que nous nous retrouvions la semaine prochaine» pour «engager une démarche au travers des territoires pour reconstruire un projet qui rassemble la droite et le centre», a déclaré M. Larcher sur franceinfo, alors que le patron de LR Laurent Wauquiez, fragilisé par cette défaite (8,48%) , a proposé des «états généraux» à la rentrée.

Lundi 27 mai

23h29

«Ce qui est en cause» dans la déroute de La France Insoumise aux européennes, «c'est la ligne politique» du parti, a jugé lundi la députée Clémentine Autain, déplorant l'accent mis sur «le ressentiment» et le «clash» depuis deux ans. «L'état d'esprit polémique et clivant a sans doute pris le dessus sur la mise en avant de notre vision du monde et de nos propositions. Or notre famille politique prospère quand elle s'appuie sur le ressort de l'espérance et non sur celui de la haine», a affirmé l'élue insoumise de Seine-Saint-Denis dans un entretien publié sur le site internet de l'Obs.

18H49

Les catholiques pratiquants ont largement voté pour la liste LREM lors des élections européennes avec 37% des voix, un score qui monte à 43% chez les pratiquants réguliers, selon un sondage Ifop réalisé lundi pour La Croix.

18h34

Au lendemain de la défaite de son parti, le chef de file LR Laurent Wauquiez a proposé d'organiser «des états généraux» à la rentrée pour «tout remettre à plat».

17h51

Le président de la région Sud Renaud Muselier a appelé de ses voeux lundi la création d'une commission de rénovation des Républicains qui serait présidée par le président du Sénat Gérard Larcher, après la déroute du parti aux européennes.

17h41

Faute d'une adresse exacte plus de 13.000 cartes d'électeur n'ont pas pu être distribuées avant les élections européennes dans la ville de Tours qui compte 78.000 inscrits sur les listes électorales, a-t-on appris lundi à la préfecture d'Indre-et-Loire qui estime que cette difficulté n'a pas gêné le scrutin.

14H43

En France, alors que six listes ont dépassé le seuil de 5 % nécessaire à l'envoi d'Eurodéputés au Parlement européen, quelle est la répartition des 79 sièges hexagonaux ? La réponse ci-dessous :

14H06

Au lendemain des Européennes, un cap va-t-il être franchi par les ténors de la droite ? Ils ont rendez-vous ce lundi soir à leur QG, pour un bureau politique de crise. Jean-François Copé, Valérie Pécresse, Gérard Larcher et Laurent Wauquiez seront notamment présents.

Eléments de réponse ci-dessous :

11h49

Les Verts sont devenus l'adversaire principal du parti d'extrême droite allemand AfD, indique un responsable de cette formation climato-sceptique au lendemain d'un score en demi-teinte aux Européennes et d'une percée écologiste. «Ce sont nos principaux adversaires, on les prend très au sérieux, on doit prendre au sérieux un adversaire avec un tel résultat», a insisté Jörg Meuthen, tête de liste de l'extrême droite allemande qui a réuni 11% des voix dimanche, loin derrière les Verts à 20,5%. P

our expliquer cet écart, il a relevé que son parti n'avait pas été audible, «à tort», sur la thématique climatique. Ça «nous a fait du mal», a-t-il dit, dénonçant ceux qui accusent l'AfD de nier la responsabilité humaine dans le changement climatique.

10h56

«Ni victoire, ni déroute, ni défaite, un bon score» : la tête de liste Renaissance Nathalie Loiseau a nié tout échec de son parti aux Européennes, considérant avoir «fait le boulot». «Je ne considère pas que ce soit un échec, ça fait deux ans que l'élection présidentielle a eu lieu, au bout de deux ans nous avons fait la preuve que la République en marche était un parti installé pour durer et pas un accident de l'histoire, que c'est un parti de la jeunesse française, donc c'est un parti d'avenir, et de ce point de vue là, beaucoup, beaucoup, beaucoup de commentateurs se sont trompés», a-t-elle déclaré.

10h46

La porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye tend la main, pour le Parlement européen et les municipales de mars 2020, à Yannick Jadot et EELV, grand vainqueur à gauche des européennes avec la troisième place et 13,47% des voix.

10h42

La droite doit «se déringardiser d'urgence» et «abandonner son conservatisme sociétal», a estimé le secrétaire général délégué des Républicains (LR) Geoffroy Didier, au lendemain d'une déroute sans précédent aux élections européennes (8,44%). «La droite doit se déringardiser d'urgence et doit notamment abandonner son conservatisme sociétal. L'avenir de la droite ça peut pas être d'être contre l'IVG», a déclaré M. Didier sur France Inter. «Nous avons perdu un point lorsque François-Xavier (Bellamy), malgré tout le respect que je lui porte, a commencé à faire revenir son conservatisme sociétal sur le dessus de la table en devenant un acteur de l'histoire sur Vincent Lambert», a jugé M. Didier, directeur de campagne de M. Bellamy.

09h24

La tête de liste EELV Yannick Jadot, fort de sa troisième place lors des européennes avec 13,47% des voix, a déclaré vouloir «construire une alternative crédible» au RN et au «vieux monde» avec l'objectif de «gagner les prochaines élections».

A ceux qui s'interrogent sur les possibilités d'accords entre EELV et les partis de gauche, éparpillés, il a expliqué sur France Inter qu'il ne ferait «pas demain ce qu('il) n'a pas fait pendant les dix mois» de campagne. «On ne va pas se mettre autour d'une table entre anciens partis du 20e siècle pour faire des accords, des machins, des trucs. Ca c'est la vieille politique. Il va falloir penser valeurs, projet, et rassembler, rassembler, rassembler», a-t-il martelé : «on doit gagner les prochaines élections», «construire une alternative crédible pour conquérir le pouvoir et l'exercer».

09h21

Le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand (LREM), souligne au lendemain des européennes, que le gouvernement, «solide», ne changera pas de cap, mais qu'il mettra «plus de proximité, plus d'humanité» dans ses méthodes. Bien que la liste LREM-MoDem soit arrivée derrière le RN, «le gouvernement est solide, la majorité est soudée» et «il convient de continuer sans qu'il soit nécessaire de donner de nouvelles orientations», selon l'ancien ministre.

Il a évacué tout remaniement car «pour qu'un remaniement serve à quelque chose, il faut qu'il soit incarné par des personnes qui porteraient un cap politique différent»; or cela n'est pas nécessaire d'après cet élu du Finistère.

08h10

Le député LFI Alexis Corbière a évoqué ses «désaccords» avec les écologistes de Yannick Jadot, dont le score de 13,47% a créé la surprise lors des européennes dimanche, quand LFI plongeait à 6,31%. 

07h37

La présidente de l'Ile-de-France Valérie Pécresse a déclaré lundi qu'«à la place» et «dans la situation» de Laurent Wauquiez, elle démissionnerait de la présidence des Républicains, après le 8,48% historiquement bas réalisé par la liste LR aux européennes.

«C'est une question personnelle. Si j'étais à sa place et vu la situation, sans doute je le ferais», a répondu Mme Pécresse sur RTL. Mais «le sujet n'est pas personnel. Le sujet, c'est celui de la ligne politique de la droite, et aussi celui de sa stratégie», a-t-elle ajouté, appelant à «élargir» le parti aux personnalités qui s'en sont éloignées.

05h11

L'Ile-de-France a résisté à la poussée du Rassemblement national dimanche aux élections européennes et voit les départements de la petite couronne passer peu à peu du rouge au vert des écologistes.

A Paris, un électeur sur trois (32,92%) a choisi La République en Marche, laissant très loin derrière le Rassemblement national (7,22%). Mais c'est aussi dans la capitale que les écologistes d'EELV réalisent l'un de leurs meilleurs scores, avec près de 20% des voix (19,89%). Les Républicains doivent se contenter de faire un peu mieux que leur résultat national, avec 10,19% des voix et le PS conserve des électeurs (8,16%).

02h05

Le chef du gouvernement socialiste espagnol Pedro Sanchez est sorti grand vainqueur dimanche des élections européennes en Espagne, un résultat dont il va tenter de profiter pour avoir plus de poids en Europe. Epargnée par la poussée eurosceptique, l'Espagne est le seul grand pays de l'UE où les socialistes arrivent en tête.

01h01

Le Rassemblement national de Marine Le Pen est arrivé dimanche largement en tête des élections européennes dans le Grand Est, confortant son ancrage régional avec des scores bien plus élevés que la moyenne nationale.

00h31

Les détenus ayant voté par correspondance aux européennes, une première au sein des prisons françaises, ont placé en tête la liste RN comme à l'échelle nationale, selon les résultats proclamés dimanche soir au ministère de la Justice. Pour ce vote inédit organisé de lundi à mercredi dans 165 des 188 établissements pénitentiaires de métropole et d'Outre-Mer, le taux de participation s'élève à 84,78%. Sur les 5.184 détenus admis au vote, une partie a obtenu entretemps une libération ou un aménagement de peine et 4.915 étaient donc en capacité de le faire. Le nombre de suffrages exprimés s'établit à 4.053 (sur 4.413 votants). La liste RN est arrivée en tête avec 956 voix, soit 23,6%, suivi de LFI (798 suffrages, 19,7%). Loin derrière, les listes LREM (9%) et EELV (8,9%) sont au coude-à-coude. La liste de l'ex-candidat PS de la présidentielle Benoît Hamon (5,1%) se place en cinquième position, devant celles d'Urgence écologie et de Place publique.

Dimanche 26 mai

23h06

En Espagne, les socialistes sont arrivés en tête, selon des premiers résultats tombés à 23h. 

23h05

La ligue, le parti du ministre de l'Intérieur ultra-nationaliste Matteo Salvini, est arrivée en tête en Itali, selon des premiers résultats tombés à 23H.

23h04

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a appelé à des législatives anticipées après que sa formation a été lourdement sanctionnée dimanche lors des élections européennes, devancée de plus de 8 points par le principal parti d'opposition.

Le parti conservateur, la Nouvelle Démocratie (ND), remporterait 33,5% des votes, devant le parti gouvernemental Syriza qui réunirait 25% des suffrages sur son nom, selon des sondages sortis des urnes.

23h

La liste LREM/MoDem aux européennes a réussi à s'imposer en Martinique (18,20% des voix), devant Le Rassemblement national (16,17%) et la France insoumise (12,95%), sur fond de participation en très légère hausse.

Avec 15,22% de participation, les électeurs martiniquais se sont mieux mobilisés qu'aux élections européennes de 2014 (11,42%), mais la participation reste très inférieure à la métropole. 

La Martinique, dont le président de la collectivité territoriale Alfred Marie-Jeanne avait appelé à faire barrage au Rassemblement national (RN), a accordé sa préférence à la liste de la majorité présidentielle, qui avait placé dans ses rangs (en 24e position) un candidat martiniquais.

22h53

Le candidat de Générations.s Benoît Hamon a affirmé que des bulletins de vote de sa liste Printemps européen étaient absents de plusieurs bureaux de vote dans au moins six départements. De même pour le Rassemblement national, où des électeurs ont été surpris de ne pas trouver le bulletin de leur parti lors du scrutin.

22h26

Le Parti Animaliste est l'une des surprises de ce scrutin. Cette petite formation qui défend notamment le bien-être animal obtient près de 2,2% des suffrages exprimés.

22h19

22h14

«Disons la vérité, c'est un échec pour notre liste», a déclaré dimanche dans un communiqué le président du Sénat, Gérard Larcher (Les Républicains, LR), dont le parti est arrivé à la quatrième place.

«C'est un échec pour notre liste», a estimé M. Larcher. «Notre mouvement devra repenser sa ligne politique, il devra rassembler plus largement», a-t-il mis en garde, appelant à «exprimer plus clairement la diversité» qui «compose» Les Républicains.

22h07

Le résultat des élections européennes est «une déception», mais «appelle intensément» à la «reconstruction» et à l'«unité de la gauche et des écologistes», a commenté dimanche le mouvement Génération.s de Benoît Hamon dans un communiqué.

La liste de l'ex-candidat PS de la présidentielle n'obtient que 3% à 3,5% des suffrages, sous la barre des 5% des suffrages exprimés nécessaires pour avoir des députés européens.

«Nous poursuivrons cet engagement, au service de notre projet d’une société du partage, de la reconstruction et de l’unité de la gauche et des écologistes que le résultat de ce scrutin appelle intensément», estime Génération.s dans son communiqué, alors que M. Hamon ne s'est pas encore exprimé pour commenter les résultats.

22h

Voici la projection du nombre de sièges au Parlement européen pour les listes françaises : le RN et LREM obtiendraient tous deux 22 sièges.

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21h49

L'UDI a été «victime du piège» du duel Macron-Le Pen a regretté Jean-Christophe Lagarde, tête de liste du parti aux européennes dans un communiqué de presse.

La liste UDI a obtenu moins des 5% nécessaires pour envoyer des représentants au Parlement européen.

«Nous avons porté les valeurs de l'Europe, fait campagne sur un vrai projet européen, mais nous sommes victimes du piège qui a été tendu aux Français, du soi-disant référendum entre M. Macron et Mme Le Pen»,  a t-il déploré. 

Ce piège «a fonctionné» et il s'est fermé «aussi sur M. Macron qui en sort affaibli» a ajouté M. Lagarde.

21h45

Le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, tête de la liste Debout la France aux élections européennes s'est dit dimanche «déçu», mais a affirmé qu'il ne «lâchait rien».

«Ce soir je suis déçu, nous sommes déçus du score, comment ne pas l'être», a déclaré le patron de DLF dans une allocution diffusée sur Twitter, se félicitant d'avoir «résisté» dans «un contexte extrêmement difficile».

Il s'est toutefois empressé d'ajouter: «malgré les difficultés, malgré les déceptions, en gaulliste résistant, je ne lâche rien», car «dans la vie politique, on reconnaît les serviteurs de la France à ceux qui ne se laissent jamais abattre par une difficulté», a-t-il dit.

21h40

«Les résultats de la France insoumise sont décevants compte tenu de nos espérances et efforts que nous avons déployés dans cette campagne qui porte néanmoins des perspectives d'espoir», a déclaré Manon Aubry, la tête de liste de La France insoumise, sur les médias.

«Comme en 2014, le Rassemblement National arrive de nouveau en tête des élections, c'est toujours une mauvaise nouvelle, l'extrême droite est l'ennemi mortel de la démocratie», a-t-elle poursuivi. «La majorité présidentielle a sciemment choisi de lui donner un rôle central dans ces élections». 

21h36

Les élections européennes confirment que les Français veulent «changer de système politique», a déclaré samedi François Bayrou, président du Modem allié à la République en Marche (LREM), relativisant la seconde place de sa liste derrière le Rassemblement national (RN).

«Un événement immense, absolument sans précédent c'est que les deux partis politiques qui ont exercé la totalité du pouvoir dans les derniers cinquante ans se sont tous les deux effondrés», a déclaré sur France 2 M. Bayrou.

Le président du Modem faisait allusion au résultat de la liste des Républicains, 4e avec environ 8,5% des voix, et du Parti Socialiste, 5e ou 6e au coude à coude avec la France insoumise avec environ 6,5%.

21h24

Le parti conservateur au pouvoir en Pologne est crédité d'une victoire aux élections européennes, devant une alliance de partis d'opposition, selon un sondage réalisé dimanche à la sortie des urnes.

Le parti Droit et Justice (PiS) a bénéficié du soutien de 42,2% des électeurs ce qui lui vaudra 24 sièges au Parlement européen, devant la Coalition européenne (39,1% et 22 sièges). Le parti progressiste Printemps arrive troisième (6,6% et 3 sièges), suivi par la Confédération d'extrême droite Korwin Braun Liroy Nationalistes (6,1% et également 3 sièges).

21h18

21h17

21h16

21h15

21h12

«Nous serons la délégation nationale la plus nombreuse au Parlement européen dans le nouveau groupe central qui se constitue (...) Les soutiens du président pourront mettre en oeuvre son projet ambitieux, qui est aussi le nôtre. La voix de la France va à nouveau peser au parlement européen. Pour autant, nous ne sommes pas arrivés en tête, et nous le regrettons», a déclaré la tête de liste LREM, Nathalie Loiseau.

21h08

21h03

En Polynésie, où les électeurs suivent majoritairement les consignes des chefs politiques locaux, la liste Renaissance (LREM/MoDem), soutenue par le parti du président polynésien Edouard Fritch, est arrivée en tête avec 43,31% des suffrages. 

Le Rassemblement National, seul parti à avoir placé un candidat de Polynésie en position éligible (Eric Minardi, 25e position), arrive en deuxième place avec 16,43% des voix. 

20h55

«La recomposition de la vie politique française est une réalité durable et incontestable, les anciens clivages ne sont plus, de nouveaux sont apparus, c'est sur ceux là qu'il faut désormais avancer», a déclaré Edouard Philippe.

«Les Français ont placé l'extrême droite en tête (...) Ce n'est pas la premières fois, mais je ne veux pas banaliser ce résultat (...) il ne suffit pas de parler de colère ou de crise, beaucoup de nos compatriotes se tournent vers les extrêmes», a-t-il ajouté. «Les Français nous jugeront sur des résultats (...) Nous devons mettre en oeuvre une nouvelle méthode pour davantage associer les Français, mettre davantage d'humains dans notre politique».

«Quand on termine deuxième d'une élection, on ne peut pas dire qu'on l'a gagnée», a également concédé le Premier ministre.

20h53

20h50

La gauche française n'est «pas morte» mais doit «chercher à (se) rassembler», a déclaré dimanche Raphaël Glucksmann, tête de liste des socialistes et de Place Publique, dont la liste parvient de justesse à envoyer des députés au Parlement européen.

«La gauche en France n'est pas morte», a déclaré M. Glucksmann, dont la liste est au coude à coude avec la France insoumise avec environ 6,5% des voix. «Demain il faudra reprendre notre bâton de pèlerin (…) et chercher enfin à rassembler la gauche».

20h45

Le parti souverainiste du Premier ministre hongrois Viktor Orban est crédité d'une écrasante victoire au scrutin européen, avec 56% des suffrages, devançant de plus de 45 points l'opposition de centre gauche et d'extrême droite, selon un sondage réalisé auprès des électeurs pendant la journée de dimanche.

Le parti national-conservateur Fidesz de M. Orban améliore encore le  score qu'il avait obtenu aux élections européennes de 2014 (51%) et distance très largement les deux partis de centre gauche, MSZP et DK, donnés au coude-à-coude avec 10% des suffrages chacun et le parti d'extrême droite Jobbik, en recul à 9% des suffrages, selon l'enquête réalisée par l'institut Nezopont.

20h40

«Notre résultat est très décevant», a déclaré Jean-Luc Mélenchon, qui s'est félicité de la présence future de députés de LFI au parlement européen, ce qui permettra de «mener le combat contre les menaces écologiques et les injustices sociales». 

Jean-Luc Mélenchon a également estimé que «la pente qui est prise (le RN arrivé en tête, NDLR) est mauvaise», mais qu'elle pouvait être combattue. 

Le patron de la France insoumise a également estimé qu'Emmanuel Macron semblait «avoir perdu le match qu'il avait voulu installer» avec le Rassemblement national.

20h37

20h34

20h32

Après l'arrivée en tête du RN aux élections européennes, le secrétaire national du PCF et député du Nord Fabien Roussel a regretté dimanche que la «France [soit] ultra droite», jugeant que c'était «grave pour notre démocratie» et que la «responsabilité en incombe» à Emmanuel Macron.

«La France est ultra droite et c'est grave pour notre démocratie», a tweeté Fabien Roussel, ajoutant que «la responsabilité en incombe à @EmmanuelMacron».

«Nous sommes inquiets de la place prise par les discours mensongers et xénophobes», a-t-il encore tweeté, ajoutant que ce «socle de voix (...) doit être celui du début de la reconquête», et saluant la campagne de Ian Brossat, la tête de liste.

20h28

«Nous sommes le mouvement de la future alternance», a déclaré Marine Le Pen suite à la victoire de la liste RN. La présidente du RN a demandé à ce qu'Emmanuel Macron «tire les conséquences» des résultats, avec une dissolution de l'Assemblée. 

20h26

Emmanuel Macron a été «l'artisan de la progression» du RN, arrivé en tête des européennes, a affirmé dimanche le président des Républicains, Laurent Wauquiez, dont la liste est arrivée 4e.

La «reconstruction sera longue et exigeante», a t-il concédé, estimant que le parti avait «trois ans pour faire naître de l'espoir».

20h25

La tête de la liste d'Europe Ecologie Les Verts aux élections européennes Yannick Jadot a estimé dimanche sur BFMTV que la 3e place des écologistes au scrutin de dimanche soir s'inscrivait dans une «vague verte».

«C'est une vague verte européenne dont nous sommes les acteurs», a jugé M. Jadot, dont la liste est arrivée derrière celles du Rassemblement national et de La République en Marche.

20h24

Emmanuel Macron compte «intensifier l'acte 2 de son quinquennat» et ne fera «pas de changement de cap», a indiqué son entourage dimanche soir après les premières estimations des résultats des élections européennes.

«Les orientations annoncées après le grand débat vont se poursuivre, l'objectif est que les Français puissent ressentir le changement», selon la même source.

20h22

Les taux de participation pour les élections européennes sont «les plus élevés en 20 ans» et l'estimation est de 51% pour les 27 pays de l'UE sans le Royaume Uni, a annoncé dimanche le Parlement européen.

Avec le Royaume Uni, cette participation pourrait se situer entre 49 et 52%, a ajouté le porte-parole du Parlement Jaume Duch.

20h20

20h11

20h

La liste RN de Jordan Bardella arrive en tête de ces élections européennes avec 24%, devant LREM (22,5%), EELV (13%), LR (8%), le PS (6,5%) et LFI (6,3%).

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19h51

19h32

Le parti libéral de la présidente élue Zuzana Caputova, le PS/Spolu, est arrivé en tête aux élections européennes en Slovaquie, a affirmé dimanche le Premier ministre Peter Pellegrini.

Le parti populiste de gauche du chef du gouvernement, SMER-SD, a admis de son côté avoir été rétrogradé à la deuxième place.

19h27

19h22

19h15

Le seuil de 30% de participation nécessaire pour valider un référendum organisé en Roumanie par le président de centre droit Klaus Iohannis en soutien à sa lutte contre la corruption a été atteint dimanche, selon des chiffres officiels. 

La consultation, qui n'a pas de valeur contraignante, se tenait  parallèlement aux élections européennes. Plus de 6,4 millions de Roumains, soit environ 35% des inscrits, avaient voté à deux heures de la clôture des urnes, prévue à 18H00 GMT, selon le bureau électoral central (BEC).

Cette forte mobilisation, qui a surpris les analystes, est vue comme un désaveu de la coalition au pouvoir formée par le Parti social démocrate (PSD) et son petit allié Alde, qui avaient plus ou moins ouvertement appelé au boycott.

19h09

18h45

Nos envoyés spéciaux vous feront vivre la soirée électorale depuis les QG des quatre partis en tête des sondages, LREM, RN, LFI et LR.

18h41

Le taux de participation aux élections européennes en métropole s'est élevé dimanche à 12H00 à 19,26%, 3,5 points au-dessus du scrutin de 2014 à la même heure (15,70%), a annoncé le ministère de l'Intérieur.

C'est dans l'Indre que les Français ont pour l'heure le plus voté (26,33%), et à Paris que la participation est la plus faible (11,35%).

Nouveauté cette année : le scrutin se déroule dans le cadre d'une circonscription nationale. Fini le découpage en huit circonscriptions régionales qui était en vigueur depuis 15 ans, et place à des listes nationales. C'est un moyen selon le gouvernement d'"intéresser" les Français à ce vote, et cela peut favoriser la participation.  

En France à 12H00, la participation a augmenté - mais dans des proportions variables -, dans presque tous les départements par rapport à 2014, à l'exception des Hautes-Pyrénées, du Tarn, des Hauts-de-Seine, de Paris et du Val-de-Marne, tous en léger recul autour d'un point ou moins.

La poussée de participation a été la plus forte dans l'Ain (+11 points, à 23,96%), le Pas-de-Calais, le Loir-et-Cher et en Corrèze (+ 10 points chacun, à respectivement 24,88%, 23,28% et 25,23%), les Hautes-Alpes et le Gard (près de 9 points à 24,48% et 24,64%), ainsi qu'en Moselle (+ 8 points à 20,60%).

18h12

Le centre-droit de la chancelière allemande est en tête des élections européennes dimanche malgré un plus bas historique, devant les Verts qui réalisent une percée sans précédent, selon des sondages réalisés pour les télévisons publiques.

La CDU-CSU d'Angela Merkel est à environ 28% des suffrages, les Verts s'envolent à 20,5-22% (contre 10,7% en 2014), selon les enquêtes réalisées à la sortie des bureaux de vote pour ARD et ZDF. L'extrême droite AfD réalise son objectif avec 10,5% (7,1% en 2014) quand les sociaux-démocrates (SPD), membre de la coalition gouvernementale au pouvoir, s'écroulent à 15,5%.

Le centre-droit de la chancelière allemande est en tête des élections européennes dimanche malgré un plus bas historique, devant les Verts qui réalisent une percée sans précédent, selon des sondages réalisés pour les télévisons publiques.

La CDU-CSU d'Angela Merkel est à environ 28% des suffrages, les Verts s'envolent à 20,5-22% (contre 10,7% en 2014), selon les enquêtes réalisées à la sortie des bureaux de vote pour ARD et ZDF. L'extrême droite AfD réalise son objectif avec 10,5% (7,1% en 2014) quand les sociaux-démocrates (SPD), membre de la coalition gouvernementale au pouvoir, s'écroulent à 15,5%.

17h55

La participation aux élections européennes attendue dimanche à 20H s'élève de 52% à 54% en métropole, soit 8 à 10 points de plus qu'en 2014, selon les estimations des instituts de sondage.

Elle sera de 54% des électeurs inscrits sur l'ensemble de la journée, selon Ifop-Fiducial pour CNews, Sud Radio et Paris Match.

La participation s'élèvera à 52,2%, pour Harris-Interactive/Epoka avec TF1, LCI, RTL et Le Figaro et à 52% pour l'institut Elabe avec BFMTV.

En 2014, la participation au scrutin européen en métropole s'était élevée à 44,23% et sur la France entière (métropole + Outremer) à 42,43%.

17h31

Des irrégularités ont été rapportées par le chef de file de Génération.s, Benoît Hamon, sur Twitter. Selon lui, ses bulletins étaient absents dans plusieurs communes de 6 départements. «Il s'agit d'un préjudice grave», a-t-il signalé.

17h00

A 17h, le taux de participation était de 43,29%, soit 8 points de plus qu'en 2014.

Ce taux en fin d'après-midi est déjà supérieur à la participation finale d'il y a cinq ans, qui s'élevait à 42,4% pour la France entière. Nouveauté cette année : le scrutin se déroule dans le cadre d'une circonscription nationale, ce qui peut favoriser l'intérêt des Français.

15h53

L'attaque au colis piégé de Lyon peut-elle avoir un effet sur le résultat des élections ? Les experts en doutent à ce stade. «On ne sait pas qui est l'auteur, il n'y a pas un ouragan médiatique, et plus d'exploitation partisane possible», la campagne officielle étant terminée depuis vendredi soir, souligne notamment Sylvain Brouard, directeur de recherche au Cevipof. 

Si le chef de LFI, Jean-Luc Mélenchon a jugé que l'auteur de cet «attentat» l'a commis dans «l'idée de peser sur le vote qui a lieu dans 48 heures et de le défigurer par la peur», a priori cet événement «ne changera pas la donne», considère Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop. Même l'assassinat revendiqué par Daesh du policier Xavier Jugelé sur les Champs-Elysées en avril 2017, trois jours avant le premier tour de la présidentielle, n'avait «pas fait bouger les lignes».

15h15

La participation électorale dans les autres Etats européens commence à remonter, rapporte Le Monde, qui cite autorités et médias locaux. Elle serait de 14,3% en Pologne à midi, soit le double de 2014 (7,3%), de 34% en Espagne à 14h (contre 23,9% en 2014) et de 16,7% en Italie à midi, un chiffre stable par rapport au scrutin d'il y a cinq ans.

14H43

La poussée de participation a été la plus forte dans l'Ain (+11 points, à 23,96%), le Pas-de-Calais, le Loir-et-Cher et en Corrèze (+ 10 points chacun, à respectivement 24,88%, 23,28% et 25,23%), les Hautes-Alpes et le Gard (près de 9 points à 24,48% et 24,64%), ainsi qu'en Moselle (+ 8 points à 20,60%).

Par comparaison avec la moyenne nationale, la mobilisation se révèle plus importante dans les départements ruraux et dans une large bande traversant l'Hexagone, appelée la «diagonale du vide» par certains géographes, de la Meuse aux Landes en passant par certains départements du Centre faiblement peuplés et frappés par l'exode rural.

Les «gilets jaunes» étaient fortement représentés dans ces territoires ces derniers mois.

Dans les territoires d'Outre-Mer, dont certains ont voté dès samedi, la participation a été en hausse par rapport au scrutin de 2014.  En Guyane, elle était de 10,2% à 17h heure locale (contre 7,3% en 2014), tout comme en Martinique (10% contre 8%) et en Guadeloupe (12,10% contre 7,42%). En revanche, elle était en baisse à Wallis-et-Futuna (26,6% contre 38,7% en 2014), et en Nouvelle-Calédonie (16,2% contre 18,2%).

13h36

Les Français habitant à l’étranger se déplacent en nombre pour voter. Selon plusieurs journalistes sur Twitter, il faut compter environ 1h30 de queue à Hong-Kong, et 50 minutes à Berlin.

 

12h47

Le président Emmanuel Macron et son épouse Brigitte ont voté dimanche à la mi-journée dans la station balnéaire du Touquet (Pas-de-Calais), où ils possèdent une maison, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Le chef de l'Etat a quitté la villa Monéjan vers 12H15 et s'est offert un petit bain de foule sous haute sécurité, serrant des mains et échangeant quelques mots avec des riverains et curieux pressés devant la maison familiale. Il a ensuite parcouru en voiture, entouré de sa garde rapprochée, les quelques centaines de mètres qui le séparaient de l'Hôtel de ville, où se situe son bureau de vote.

Plusieurs dizaines de personnes patientaient devant la mairie pour tenter de l'apercevoir, a constaté un photographe de l'AFP. Tout sourire, le président de la République a glissé son bulletin dans l'urne un peu avant 12H30. A sa sortie, il a à nouveau salué la foule et serré de nombreuses mains. M. Macron était arrivé samedi soir au Touquet, pour y passer une partie du week-end avec son épouse.

Après un déjeuner privé, il regagnera l'Elysée dans l'après-midi.

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©ludovic MARIN / POOL / AFP

 

12h28

Yannick Jadot, la tête de liste Europe Écologie, a voté dans le Xe arrondissement de Paris. Il était muni de deux bulletins puisqu'il votait également par procuration pour son fils.

12h00

Le taux de participation aux élections européennes en métropole s'est élevé ce dimanche à 12H00 à 19,26%, plus de 3,5 points au-dessus du scrutin de 2014 à la même heure (15,70%), a annoncé le ministère de l'Intérieur. Il y a cinq ans, le pourcentage de votants n'avait atteint au bout de la journée que 42,4% pour la France entière. Mais ce taux était supérieur à celui des européennes de 2009 : 40,63%, plus faible participation pour ce type de scrutin.

C'est dans l'Indre que les Français ont pour l'heure le plus voté (26,33%), et à Paris que la participation est la plus faible (11,35%).

11h56

Accompagné de son épouse, le président du parti Les Républicains, Laurent Wauquiez, a voté en milieu de matinée au Puy-en-Velay, ville dont il a été maire de 2008 à 2016.

11h50

Selon la préfecture de La Réunion, le taux de participation est estimé à 13,43% à 12H, heure locale, contre 7,75% en 2014.

11H26

La présidente du Rassemblement national (RN) Marine Le Pen a voté en fin de matinée dans son fief de Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais). L'élue du Pas-de-Calais a accompli son devoir civique devant une vingtaine de journalistes et entourée d'un important dispositif de sécurité, dans une école convertie en bureau de vote. Elle était accompagnée de Steeve Briois, maire RN de cette ville située dans l'ex-bassin minier.

Après avoir glissé son bulletin dans l'urne, elle a salué quelques électeurs et est repartie sans faire de commentaire.

10h35

Nicolas Dupont-Aignan à Yerres (Essonne), la tête de liste de Debout la France, a voté à son tour à Yerres, Jean-Christophe Lagarde à Drancy et Jordan Bardella, la tête de liste du Rassemblement national, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

Tête de liste de La République En Marche, Nathalie Loiseau, quant à elle, a voté en famille dans son bureau de vote du VIIe arrondissement de Paris.

10h05

La tête de liste du Parti communiste français, Ian Brossat, et Raphaël Glucksmann, la tête de liste de Place publique et du Parti socialiste, ont voté respectivement dans le XVIIIe et le Xe arrondissement de Paris.

09h50

François-Xavier Bellamy, la tête de liste Les Républicains, a voté dans son bureau de Versailles (Yvelines).

09H15

Le Premier ministre Edouard Philippe a voté dimanche peu avant 08h30 dans une école du centre-ville du Havre, ville dont il a été maire de 2010 à 2017, a constaté une journaliste de l'AFP. «Non non rien ne m'inquiète. Mais il est toujours utile de rappeler à nos concitoyens, qui le savent d'ailleurs, que dans une démocratie, le vote c'est l'essentiel"», a répondu le chef du gouvernement, après avoir voté, à une journaliste qui lui demandait si l'abstention, qui s'annonce massive, l'inquiétait. Le Premier ministre n'a pas souhaité répondre à d'autres questions.

08h00

Les bureaux de vote ont ouvert ce dimanche à 06H00 GMT (08H00 locales) en France et en Allemagne pour les élections européennes. Au total les électeurs de 21 pays sur les 28 que compte l'Union votent dimanche, dernier jour du scrutin qui s'est ouvert jeudi avec la Grande-Bretagne et les Pays-Bas. Les bureaux de vote ont ouvert à 04h00 GMT dans six pays, et les Italiens ont commencé de voter à 05H00 GMT.

07h01

C’est l'heure du vote en France. Les bureaux de vote ouvrent aujourd'hui à 8H00 en France métropolitaine pour des élections européennes aux lourds enjeux y compris nationaux, avec en arbitre l'abstention, qui s'annonce massive.

Après l'explosion au colis piégé vendredi à Lyon - un acte non revendiqué qui a fait 13 blessés légers -, le ministre de l'Intérieur a demandé aux préfets un renforcement de la sécurité des lieux accueillant du public. Les patrouilles pourraient être renforcées autour de certains bureaux.

Le scrutin dans l'Hexagone sera clos à 18h00 dans les petites communes, à 19h00 dans certaines, à 20h00 dans les autres, en particulier en Ile-de-France.

samedi 25 mai

12H06

Le vote pour les élections européennes a débuté samedi en Outre-mer, avec Saint-Pierre et Miquelon, qui a donné le coup d'envoi du scrutin à 12H00 (8H00 locales), avant la Guyane, les Antilles et la Polynésie. Si le scrutin des européennes a lieu dimanche en France métropolitaine, il se déroule dès samedi dans une moitié des territoires ultramarins (Saint-Pierre et Miquelon, Guyane, Martinique, Guadeloupe, Saint-Barthélemy, Saint-Martin et la Polynésie française) ainsi que pour les Français habitant le continent américain, en raison du décalage horaire.

VENDREDI 24 MAI

21h50

A deux jours du scrutin, les candidats aux européennes ont jeté ce jour leurs ultimes forces dans la bataille, tenant leurs derniers meetings. La campagne prend fin officiellement à minuit. 

20h56

Benoît Hamon a annoncé que son mouvement Génération.s s'attellerait dès lundi, au lendemain des européennes, à «préparer l'unité de la gauche» dans la perspective de la présidentielle de 2022. «La tâche à laquelle on va se consacrer sera de se mettre nous tous autour d'une table et notre démarche collaborative sera de proposer (...) En tout cas toute la gauche doit discuter», a déclaré M. Hamon à la presse, avant le dernier meeting de sa campagne qui a réuni quelque 500 personnes vendredi soir à Rennes.

20h15

Le Premier ministre Edouard Philippe a décidé d'annuler sa participation au dernier meeting de campagne de la liste de la majorité aux européennes, après l'explosion d'un colis piégé à Lyon.

20h05

«Pour vous, pour l'Europe, pour notre pays, c'est essentiel d'aller voter dimanche», a lancé Emmanuel Macron en s'adressant aux jeunes dans un entretien avec le youtubeur Hugo Travers. «Décider de ne pas voter, c'est vous interdire derrière de critiquer (...) C'est laisser les autres décider pour vous de votre avenir. C'est la pire des choses», a déclaré le chef de l'Etat.

18h01

Le Rassemblement national conforte son avance avec 25% d'intentions de vote aux élections européennes de dimanche, devant La République en Marche à 22,5%, selon un sondage Harris Interactive/Epoka.

Le RN gagne 1,5 point en une semaine, alors que LREM reste stable. En troisième position, la liste Les Républicains est en léger recul à 12% (-0,5). L'ensemble des derniers sondages donnent le RN avec une avance de 0,5 à 2,5 points sur En Marche. $

Loin derrière, La France insoumise stagne à 9% (-0,5) devant EELV à 7,5% (+0,5) et le PS/Place publique à tout juste 5% (=), le seuil qui permet d'avoir des élus aux Parlement européen. Debout la France (=) et le PCF (=) sont à égalité avec 3,5% d'intentions de vote, Générations est à 2% (-0,5). L'UDI (+0,5) et le Parti animaliste recueillent 1,5% (+1). Les autres listes sont créditées au mieux de 1%.

17h35

La tête de liste du Rassemblement national aux élections européennes Jordan Bardella, a appelé vendredi les électeurs de LR, de LFI mais aussi de Nicolas Dupont-Aignan, ancien allié du RN à la présidentielle, à voter RN dimanche, pour ne pas «gâcher» de voix face à Emmanuel Macron.

12H27

Emmanuel Macron a salué vendredi le «travail courageux» de Theresa May, après l'annonce de la démission de la Première ministre britannique, et a appelé à «une clarification rapide» sur le Brexit, a indiqué l'Elysée. Le chef de l'Etat a estimé que cette décision «doit aussi rappeler, dans un moment de choix important, que les votes de rejet sans projet alternatif conduisent à une impasse», en faisant allusion aux élections européennes de dimanche et au Brexit.

11H22

Emmanuel Macron «a appelé à voter Europe Ecologie» en organisant un Conseil de défense écologique à trois jours des élections européennes, a estimé vendredi Yannick Jadot, tête de liste EELV, critiquant de nouveau son «opportunisme». «Emmanuel Macron, en faisant ce Conseil de défense, a appelé à voter Europe Ecologie», car cela revient à dire «quand j'ai Nicolas Hulot au gouvernement, je n'agis pas, quand il y a le risque du vote écologiste, je commence à agir», a argumenté M. Jadot sur Public Sénat.

09H27

François-Xavier Bellamy, tête de liste LR pour les européennes, a accusé vendredi Emmanuel Macron et Marine Le Pen de se «rendre service l'un à l'autre», lors d'une campagne électorale qui «ne correspond pas à la réalité du clivage européen». «On aura tout fait pour que cette élection ne corresponde pas du tout à la réalité des enjeux» européens, a affirmé M. Bellamy sur RTL. C'est «comme si la question c'était de répéter le match de la présidentielle», a-t-il déploré. A ses yeux, le président de la République et la présidente du Rassemblement national forment un «duo», où «chacun des deux partenaires se rend service l'un à l'autre».

08H04

Dernières heures pour convaincre : à deux jours du scrutin, les candidats aux européennes jettent leurs ultimes forces dans la bataille, qui s'annonce pour l'essentiel comme une réplique, par listes interposées, du duel de 2017 entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. La campagne prendra fin vendredi à minuit, et les électeurs de Guadeloupe, Martinique, Guyane, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon et Polynésie française voteront dès samedi, avant la métropole et le reste de l'Outre-mer dimanche.

06H23

L'Irlande et de la République tchèque entrent vendredi en scène pour le deuxième jour des élections européennes qui attisent les ambitions des populistes à travers le continent, et se dérouleront, côté irlandais, dans un climat d'inquiétude lié au Brexit.

Jeudi 23 mai

23h23

Emmanuel Macron répondra ce vendredi  24 mai en fin de journée aux questions du youtubeur Hugo Travers, dans un effort pour combattre l'abstention des jeunes électeurs aux élections européennes, ont indiqué M. Travers et l'Elysée jeudi.

Le président répondra en direct à 18h15, pendant 45 minutes, aux questions de jeunes sur l'Europe sur la chaîne YouTube HugoDécrypte et sur la page Facebook du youtubeur.

22h23

Les travaillistes néerlandais (PvdA) ont déjoué les pronostics sur les élections européennes et devancé jeudi les libéraux (VVD) et les populistes (FvD), dont les sondages et les analystes annonçaient la victoire, selon les premières estimations.

21h50

«La campagne n'est pas finie (...) à vous de jouer» : Edouard Philippe a bouclé ce jeudi soir près d'Orléans sa tournée de soutien à la liste de la majorité aux Européennes, par un énième appel à la mobilisation de l'électorat macroniste jusqu'à dimanche.

18h58

Les maires alertent sur les difficultés liées à l'élaboration des listes électorales à partir d'un nouveau répertoire unique géré par l'INSEE, avant le vote dimanche pour les élections européennes. Erreurs d'état civil, radiations non justifiées, envoi tardif du matériel électoral, insuffisance de bulletins à disposition des électeurs, «sont autant de préoccupations pour les maires organisateurs des opérations de vote et de la bonne tenue de l'élection prochaine», écrit l'Association des maires de France dans un communiqué.

La mise en place d'un Répertoire électoral unique (REU) décidée en 2016 provoque des difficultés dans certaines communes, avec le risque que des électeurs ne puissent pas voter dimanche. Géré par l'INSEE, le REU remplace les fichiers électoraux autrefois gérés par les 35.000 communes, pour lutter contre la non-inscription et le phénomène des mal-inscrits.

16h40

Le père de Marlène Schiappa, membre du gouvernement, soutient La France Insoumise pour les européennes. L'historien trotskiste figure dans le comité de soutien de la liste LFI, dont la version élargie a été dévoilée ce jeudi. 

12H41

Le Rassemblement national (25%) confirme sa position en tête des intentions de vote aux élections européennes avec deux points d'avance sur La République en Marche (23%), selon un sondage OpinionWay/Tilder diffusé jeudi, à trois jours du scrutin. Le RN et LREM gagnent chacun un point en une semaine et creusent l'écart avec l'ensemble des autres listes.

10H53

«Sur l'écologie, le temps n'est plus à la parole», a déclaré Emmanuel Macron en ouvrant jeudi le premier Conseil de défense écologique (CDE), dénoncé par une partie de l'opposition comme une tentative d'attirer les électeurs à trois jours des élections européennes. D'autant que les derniers sondages donnent la liste de la majorité présidentielle derrière celle du Rassemblement national avec un écart de 0,5 à deux points.

Des annonces sont attendues sur le climat et la biodiversité à l'issue de cette réunion qui rassemble autour du président le Premier ministre et douze ministres (Transition écologique, Transports, Santé, Economie, Territoires...) à l'Elysée. 

08H49

Edouard Phillipe était l'invité de Jean-Pierre Elkabbach, dans La Matinale de CNEWS. 

08H05

Les Britanniques ont commencé à voter jeudi à 07h locales (06H00 GMT) pour élire leurs représentants au Parlement européen, premiers avec les Néerlandais à voter pour les élections europénnes. Au total, plus de 400 millions d'électeurs voteront dans 28 pays pour élire 751 députés européens lors des élections européennes qui se tiennent jusqu'à dimanche soir. Au Royaume-Uni, les électeurs désignent, malgré le Brexit, 73 représentants.

07h30

Les bureaux de vote sont officiellement ouverts jeudi aux Pays-Bas, premier pays à voter avec le Royaume-Uni pour les élections européennes, qui se tiennent jusqu'à dimanche à travers le continent. Le scrutin néerlandais est suivi avec attention en Europe puisque la poussée des populistes attendue lors de ces élections européennes pourrait être amorcée aux Pays-Bas, où un parti eurosceptique, anti-immigration et climatosceptique, est en tête des sondages. Les bureaux de vote au Royaume-Uni, appelé aux urnes malgré le Brexit, ouvraient une demi-heure plus tard, les élections ayant lieu dimanche dans les autres pays de l'UE.

Mercredi 22 mai

19h58

«On craint une abstention énorme» dimanche lors du scrutin européen, a reconnu mercredi Jean-Luc Mélenchon, leader de La France Insoumise, lors d'un passage à Marseille pour dénoncer le tourisme de masse et la pollution qu'il engendre.

«La mobilisation n'est pas là», a regretté le leader de La France Insoumise: «Les gens veulent montrer de cette façon-là (en ne votant pas) qu'ils sont contre le système, mais c'est ballot», a-t-il insisté.

18h41

Les déclarations de l'ex-stratège de Donald Trump, Steve Bannon, sur les élections européennes doivent être décomptées dans le temps de parole de la liste du Rassemblement national, en tant que soutien à celle-ci, a indiqué mercredi à l'AFP le CSA.

16h47

Emmanuel Macron a appelé à «la mobilisation générale» pour convaincre les électeurs de voter dimanche aux européennes, face à des sondages qui prédisent une forte abstention, a déclaré la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.

16h24

L'écrivain Renaud Camus, chantre de la thèse contestée du «grand remplacement», a annoncé qu'il «n'assumait plus» la liste qu'il conduit pour les élections européennes, en raison d'une co-listière qu'il dit avoir vu sur une photo «tracer une croix gammée dans le sable». 

«On ne peut rien changer à la liste une fois qu'elle est déposée. Je crois qu'on ne peut pas non plus retirer la liste, à la vérité. Disons que je ne l'assume plus», a affirmé dans un tweet l'écrivain d'extrême droite.

13h36

Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, a dit mercredi sa «fierté» envers la «droite Trocadéro», pour qui «une conviction n'a pas de prix», brocardant en retour Édouard Philippe et la droite qui «retourne sa veste». Le Premier ministre a évoqué la «reconstruction» de «la droite du Trocadéro» en référence à un meeting de François Fillon lors de la présidentielle de 2017 qui avait réuni ses soutiens indéfectibles. Il avait ajouté que «c'est une droite qui se paie de mots». «Je pense que ce mot-là dans sa bouche, c'était une insulte». «C'est pour moi plutôt une fierté», a expliqué M. Retailleau sur franceinfo.

12H08

Adrien Quatennens, député LFI du Nord, a dénoncé mercredi «les méthodes pourries de l'extrême droite rance de Marine Le Pen» qui a surnommé mardi LFI «la France islamiste».

La présidente du Rassemblement national a estimé mardi, en meeting dans l'Yonne, que la France insoumise «devrait s'appeler la France islamiste», en dénonçant son «refus de tout contrôle aux frontières, (...) la distribution de la nationalité française au premier qui passe, le vote des immigrés et la reconnaissance d'un statut de réfugié climatique». «Pas un Français sensé ne peut accepter de suivre ce délire 'immigrationniste'», a affirmé la cheffe du RN.

«L'islamisme politique est aux musulmans ce que l'extrême droite est à la France : une usurpation violente, lui a répondu mercredi M. Quatennens sur sa page Facebook en dénonçant «les méthodes pourries de l'extrême droite rance de Marine Le Pen». «Vous êtes l'assurance-vie du système et votre cotisation, c'est la division du peuple», a-t-il ajouté.

11H15

Le commissaire européen à l'Agriculture Phil Hogan a vivement défendu la Politique agricole commune (PAC) face aux critiques du Rassemblement national, qui propose dans son programme pour les élections européennes de la remplacer par une «Politique agricole française», dans un entretien à l'AFP.

«J'ai récemment vu les déclarations du Rassemblement (national) en lien avec l'abolition et la fin de la politique agricole européenne. Cela aurait de graves implications pour les agriculteurs français», met en garde l'Irlandais.

Le RN estime qu'il faut «arrêter la PAC» et «instaurer une Politique agricole française», capable de «protéger l'agriculture française face à la concurrence déloyale». Dans son programme pour les élections européennes, le RN met l'accent sur la défense des «petites et moyennes exploitations agricoles», en s'appuyant sur le principe du «localisme» qui s'attache à privilégier les circuits courts.

Mais pour le commissaire Hogan, supprimer la PAC aurait d'abord de sérieuses conséquences sur le revenu des agriculteurs français. Sous le régime de la PAC dont elle est le premier bénéficiaire, la France reçoit 9 milliards d'euros par an.

10H08

Le président français Emmanuel Macron se prononce, dans un entretien publié mercredi par Le Soir de Bruxelles, pour une coalition «plus large» au Parlement européen que l'actuelle majorité entre «les socialistes et les conservateurs», afin de promouvoir «un projet européen ambitieux» après les élections.

«Aujourd'hui le Parlement européen connaît une majorité entre les socialistes et les conservateurs. Il faut une coalition plus large, et où les équilibres seront beaucoup mieux respectés. Il faudra oeuvrer à construire cette coalition de progrès et d'avenir avec des dirigeants comme (le Belge) Charles Michel, (le Néerlandais) Mark Rutte, (le Portugais) Antonio Costa et d'autres encore», a-t-il notamment indiqué.

09H22

Les principaux candidats aux Européennes tenteront, mercredi soir lors d’un débat télévisé sur France 2, de mobiliser un électorat encore atone, et de faire enfin bouger des sondages plutôt stables à quatre jours du vote. La plupart des récents sondages donnent le RN en tête avec une avance de 0,5 à 3 points sur LREM, et toutes les autres listes loin derrière.

08H40

Nathalie Loiseau, tête de liste LREM pour les élections européennes, a douté mercredi qu'un nouveau référendum sur le Brexit, possibilité proposée par Theresa May la veille, aurait «un résultat forcément très différent» de celui de 2016.

Pour tenter de rallier à son plan de Brexit la majorité des députés britanniques, la Première ministre a annoncé mardi une série de compromis, dont la possibilité de voter sur un second référendum et le maintien dans une union douanière temporaire avec l'Union européenne.

«Je ne suis pas sûre qu'un nouveau référendum aurait un résultat forcément très différent (du premier, NDLR). Je crains que le résultat serait à nouveau une Angleterre très divisée», a réagi Mme Loiseau sur RTL. 

Mardi 21 mai

18h28

À cinq jours des élections européennes, le Rassemblement national (23,5%) et La République en marche (23%) sont quasiment à égalité dans les intentions de vote, mais la dynamique est plutôt en faveur du RN, selon un sondage Elabe.

Si la liste RN gagne 1,5 point en une semaine, celle de LREM en perd 0,5. En troisième position, Les Républicains regagnent du terrain avec 12,5% (+1,5) d'intentions de vote, selon cette enquête pour BFMTV. La plupart des derniers sondages donnent le RN en tête avec une avance de 0,5 à 3 points sur LREM. Loin derrière, Europe Écologie Les Verts (8,5%, -1,5) et La France insoumise (8%, +0,5) ne parviennent pas à se départager à l'approche du scrutin.

17h41

François-Xavier Bellamy, tête de liste LR pour l'élection européenne, a jugé lors d'un déplacement à Grenoble consacré aux technologies de pointe, qu'Emmanuel Macron «vole le débat dont on a besoin» au sujet de l'Europe. «M. Macron a tout a fait le droit de s'impliquer dans la campagne européenne, mais il est en train de nous voler le débat dont on a besoin», a estimé M. Bellamy, interrogé sur l'interview du chef de l'Etat publiée mardi par la presse régionale.

11H50

Francis Lalanne, qui conduit la liste «Alliance jaune» pour les européennes, mise sur «l'union sacrée de gilets jaunes» pour ne pas avoir à choisir entre «le système et le système», c'est-à-dire Emmanuel Macron et Marine Le Pen, «deux manipulateurs qui veulent écraser le peuple». Plafonnant à environ 1% dans les sondages, qui sont «souvent manipulés» selon lui, le chanteur a appelé mardi les abstentionnistes à se mobiliser pour permettre aux «gilets jaunes» d'entrer dans "la citadelle" du pouvoir dimanche.

Lundi 20 mai

23h32

«On ne peut être que troublé. Il ne faut pas être naïf. Mais je ne confonds pas les Etats et certains individus, même si les groupes d'influence américains ou les oligarques russes affichent des proximités avec les gouvernements», ajoute le chef de l'Etat. 

23h31

Emmanuel Macron justifie son implication dans la campagne électorale :  «Si, en tant que chef de l'Etat, je laisse se disloquer l'Europe qui a construit la paix, qui a apporté de la prospérité, j'aurai une responsabilité devant l'Histoire. Le président français n'est pas un chef de parti mais il est normal qu'il s'implique dans des choix fondamentaux», justifie-t-il. 

23h30

Emmanuel Macron réclame la tenue d'une «Convention fondatrice européenne» après les élections européennes de dimanche, afin de «définir la stratégie de l'Europe pour les cinq années à venir». «Je veux une Convention fondatrice européenne après les élections. Que les chefs d'Etat et de gouvernement, avec le nouvel exécutif et les responsables du Parlement, avec les citoyens prennent le temps de définir la stratégie de l'Europe pour les cinq années à venir, y compris les changements de traités sur lesquels ils veulent aboutir», affirme le chef de l'Etat dans un entretien accordé à la presse régionale.

20h42

Edouard Philippe dénonce l'irruption de Steve Bannon, le sulfureux ex-conseiller de Donald Trump, dans la campagne des européennes en France, en appelant par ailleurs à la mobilisation des pro-UE lors du scrutin de dimanche.

Lors d'un meeting à Vesoul, le sixième auquel il participe depuis le début de la campagne, le Premier ministre a averti du fait que les louanges de M. Bannon sur Marine Le Pen et le Rassemblement national pouvaient correspondre à la recherche de «l'intérêt» des Etats-Unis de Donald Trump. «Qui aujourd'hui essaie de diviser l'Europe ou de l'affaiblir ? Justement, ceux qui ont un intérêt. A l'Est. Ou à l'Ouest», a mis en garde M. Philippe, en allusion à Moscou et Washington.

«Monsieur Bannon vient en Europe, en France pour dire combien au fond il y a un intérêt pour lui et pour le président Trump à ce qu'on change le périmètre européen ou les valeurs qui ont permis la construction de l'Europe», a-t-il fait valoir.

19h59

Raphaël Glucksmann, tête de liste PS-Place publique pour les européennes, affirme sur Twitter avoir reçu le soutien du Premier ministre portugais Antonio Costa à la suite d'une rencontre avec lui à Paris. Les deux hommes se sont rencontrés à l'Hôtel de Ville au côté d'Anne Hidalgo.

19h20

Le Conseil d'Etat a débouté lundi La France insoumise (LFI) de sa demande d'augmenter de 10 minutes la durée totale de ses spots officiels allouée par le CSA pour la campagne des élections européennes.

15h00

Le Rassemblement national et La République en Marche sont au coude-à-coude, avec respectivement 23,5% et 23% d'intentions de vote aux élections européennes, mais la dynamique est plutôt favorable au RN, selon un sondage Ipsos Game Changers diffusé lundi.

En troisième position, la liste Les Républicains est en léger recul à 13% (-0,5), selon cette enquête mensuelle pour le CEVIPOF (Sciences Po), la Fondation Jean-Jaurès et Le Monde. À moins d'une semaine du scrutin du 26 mai, Europe Écologie Les Verts (8,5%, =) et La France insoumise (7,5%, =) stagnent au dessous de la barre symbolique des 10% et ne parviennent pas à se départager.

La liste PS/Place publique perd 1 point à 5,5% et Générations en perd 1 également à 3%. En baisse également, Debout la France est à 4% (-1). La liste PCF est créditée de 3% (+1) et celle de l'UDI de 1,5% (-0,5). 

11H30

Dans la dernière ligne droite avant les élections européennes de dimanche, Emmanuel Macron donne lundi après-midi une interview aux quotidiens régionaux où il souhaite à nouveau défendre l'Europe et son projet européen, a indiqué l'Élysée. Des journalistes représentant les grands groupes de la presse quotidienne régionale viendront lundi après-midi pour réaliser ces interviews multiples qui devraient paraître dès lundi soir sur internet et mardi matin dans les versions papier. A six jours du scrutin qui s'annonce très serré entre la liste LREM et le RN, Emmanuel Macron s'implique encore davantage, après ses déclarations de la semaine dernière contre le Rassemblement national.

 

 

 

Vendredi 17 mai

22H05

Le président des Républicains Laurent Wauquiez a qualifié vendredi la liste En Marche de «majorité de gauche plurielle», plaidant lors d'un meeting à Bordeaux pour la «seule liste de droite et du centre» conduite par LR dans ces élections européennes.

21H15

«Haut les coeurs !» : à neuf jours du scrutin européen, le Premier ministre Édouard Philippe a battu le rappel des troupes, vendredi à Toulon, en appelant à combattre ceux qui veulent «casser le périmètre européen». Devant plusieurs centaines de sympathisants, l'ancien député LR a entendu dépasser les clivages passés, sans insulter l'avenir de futures alliances au Parlement européen : «Jusqu'alors, la question qu'on nous demandait de trancher, c'était de savoir si on voulait une Europe un peu plus social-démocrate ou un peu plus conservatrice ou libérale. Peut-être dans cette salle y en a-t-il certains qui ont apporté des réponses différentes dans le passé». «Mais, la question qu'on nous pose le 26 mai, ça n'est plus celle-là», a poursuivi le locataire de Matignon.

18H18

Le président Emmanuel Macron a de nouveau pilonné vendredi le bilan politique du Rassemblement national en Europe, estimant que «sur tout un tas de sujets, leur bilan est une catastrophe pour le pays et pour l'Europe».

Le RN, «ce sont les sortants. Qu'ont fait les sortants ? Ils ont voté contre tous les projets que la France a défendus en Europe y compris pour nous protéger», a affirmé le chef de l'Etat à Biarritz.

14h25

La France Insoumise et son chef de file Jean-Luc Mélenchon ont assigné le Rassemblement national en référé pour demander la suppression d'un visuel où figure un ancien militant de LFI qui soutient désormais le RN aux élections européennes, a-t-on appris vendredi le RN. «La comparution en référé aura lieu à 16H30 cet après-midi», a précisé à l'AFP le trésorier du parti d'extrême droite Wallerand de Saint Just.

LFI conteste «un visuel sur le ralliement du conseiller régional ex LFI Andréa Kotarac, à propos duquel il est mentionné qu'il est +membre de l'équipe+ de Jean-Luc Mélenchon», a ajouté M. de Saint Just.

LFI affirme qu'il s'agit d'une «fausse nouvelle» et demande la suppression du visuel. «Il n'était pas dans l'équipe, pas dans la direction opérationnelle, ni même assistant, même en extrapolant (en remontant à la campagne présidentielle, NDLR), c'est faux», a-t-on affirmé dans l'entourage de M. Mélenchon.

12h28

La secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité femmes/hommes Marlène Schiappa a estimé vendredi qu'un soutien de Ségolène Royal à la liste LREM aux européennes, qui pourrait être annoncé lundi selon plusieurs médias, «serait un ralliement très positif».

10h53

Sept têtes de liste pour les élections européennes et près de la moitié des candidats jugés en position éligible se sont engagés auprès de Transparency International à défendre l'Etat de droit et lutter contre la corruption, a annoncé vendredi l'association. Les têtes de liste Nathalie Loiseau (LREM), Manon Aubry (LFI), Yannick Jadot (EELV), Raphaël Glucksmann (PS-Place publique), Nicolas Dupont-Aignan (DLF) ont répondu favorablement au plaidoyer de TI, avec Ian Brossat (PCF) et Florie Marie (Parti pirate).

08h53

L'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve, venu jeudi à Lyon soutenir Raphaël Glucksmann, a promis à la gauche d'autres «victoires» après celle de la tête de liste PS-Place publique pour les européennes, semblant faire un pas vers un retour en politique. «Ce soir à Lyon, dans cette belle salle rassemblée et fervente, je suis venu vous promettre des victoires, après celle que je souhaite à Raphaël et à toute sa liste dans huit jours, des victoires, et des rassemblements !», a déclaré M. Cazeneuve au cours d'un meeting à La Sucrière, où se pressaient plus de 800 personnes selon les organisateurs.

JEUDI 16 MAI

23H10

Le meeting du ministre de la Transition écologique François de Rugy à Gaillac dans le cadre de la campagne pour les élections européennes, a été perturbé par une centaine de «gilets jaunes», a constaté un correspondant de l'AFP. Les manifestants ont entonné des chants hostiles au gouvernement et au président de la République, empêchant l'intervention du ministre sur le thème «l'Europe l'écologie». M. De Rugy était venu à la rencontre des militants LREM du Tarn à l'invitation de la députée Marie-Christine Verdier-Jouclas. Au bout d'une heure les «gilets Jaunes» ont finalement quitté la salle, laissant le ministre achever son allocution.

22H29

La France renforce sa souveraineté grâce à l'Europe au lieu de l'affaiblir comme l'affirment les souverainistes, a plaidé jeudi Edouard Philippe, venu à Angers faire campagne pour les Européennes pour la liste Renaissance de la majorité.

21H06

Voter Rassemblement national aux élections européennes, c'est «la certitude de faire tomber le gouvernement» et de constituer un «supergroupe» souverainiste au Parlement européen, a déclaré Marine Le Pen lors d'un meeting jeudi à Fessenheim (Haut-Rhin).

18H014

LCI diffusera lundi soir, en partenariat avec RTL et Le Figaro, un débat en deux parties entre 14 têtes de liste, soit deux échanges successifs entre sept candidats, moins d'une semaine avant les élections européennes.

Le premier débat, de 18h00 à 20H00 réunira Nathalie Arthaud (LO), François Asselineau (UPR), Ian Brossat (PCF), Benoît Hamon (Générations), Jean-Christophe Lagarde (UDI), Francis Lalanne (Gilets jaunes) et Florian Philippot (Patriotes). De 20H00 à 20H45, Christophe Jakubyszyn présentera un «débrief» entouré des éditorialistes de la chaîne. Puis de 20H45 à 23H00 ce sont Manon Aubry (LFI), Nicolas Dupont-Aignan (DLF), Jordan Bardella (RN), François-Xavier Bellamy (LR), Raphaël Glucksmann (PS/PP), Yannick Jadot (EELV) et Nathalie Loiseau (LREM) qui débattront.

17H45

Douze partis du camp nationaliste en Europe se réuniront samedi à Milan autour des deux leaders, français et italien, Marine Le Pen et Matteo Salvini, à une semaine des élections européennes, a-t-on appris jeudi auprès du RN.

17H08

La tête de liste souverainiste Nicolas Dupont-Aignan a proposé jeudi un débat à «trois» à ses concurrents de droite, François-Xavier Bellamy (LR) et Jordan Bardella (RN), pour qu'ils se fassent «connaître» à leurs électeurs, parfois communs.

09H40

Adrien Quatennens, député LFI du Nord, a appelé les sept millions d'électeurs de Jean-Luc Mélenchon de 2017 à «renouveler ce choix» en votant pour la liste de Manon Aubry alors que beaucoup sont tentés par l'abstention. «Je lance un appel à ces 7 millions de personnes qui avaient fait le choix de La France insoumise en 2017 et je leur dis: le 26 mai en votant pour Manon Aubry vous pouvez renouveler ce choix», a déclaré le député sur France 2. «Ce dont nous avons besoin, c'est de mobiliser parce qu'on nous annonce un tableau extrêmement sombre avec 40% de participation» à ces élections européennes, a-t-il reconnu.

MERCREDI 15 MAI

23H36

L'ancienne Garde des Sceaux Christiane Taubira a apporté mercredi à Rouen un vibrant soutien à la candidature de Raphaël Glucksmann aux européennes, fustigeant les «progressistes autoproclamés» et tentant de persuader les militants que «la gueule de bois c'est fini !».

23H22

Dans une interview donnée au Parisien, Laurent Wauquiez, chef du parti les Républicains, se pose en alternative «utile» à LREM et au RN pour les élections européennes. «Le vote utile pour la France, c’est notre liste de droite et du centre» a-t-il déclaré.

23H01

Alors que les élections européennes 2019 approchent à grands pas, la chancelière allemande Angela Merkel a reconnu lors d'une interview accordée au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung avoir des «confrontations» Emmanuel Macron. La chancelière a souligné des «différences de mentalité» entre elle et le président de la République et des «différences dans [leur] compréhension des rôles». Après ces déclarations, Emmanuel Macron a assuré ne croire «ni à la confrontation stérile ni à l'entente stérile» avec Angela Merkel mais à «la confrontation féconde" afin de «bâtir un compromis» au niveau européen.

21H05

Nicolas Dupont-Aignan de Debout la France, Benoît Hamon de Génération.s et Jean-Christophe Lagarde de l’UDI ont tenu une conférence de presse commune ce mercredi 15 mai vers 10h30. Celle-ci a eu pour but de protester contre le débat organisé par L'Emission politique de France 2 le 22 mai pour les élections européennes. Les candidats ont estimé que le débat reléguait en effet plusieurs «petits» et «moyens» candidats en deuxième partie de soirée.

20H45

Andréa Kotarac, conseiller régional élu avec la France Insoumise, a annoncé qu'il quittait le parti et qu'il allait voter pour le Rassemblement National. Jean-Luc Mélenchon a vivement réagi, appelant à la démission du conseiller régional. «Kotarac est le nom d'une boule puante de fin de campagne» a-t-il déclaré, dénonçant un «coup monté». «Le soutien d'un tel traître à ses amis déshonore ceux qui compteraient en profiter» a-t-il ajouté sur Twitter.

Mardi 14 mai

22H51

Un élu régional LFI, ancien membre de l'équipe de campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon, a annoncé mardi qu'il quittait LFI et allait voter pour la liste du Rassemblement national aux élections européennes pour «faire barrage» à Emmanuel Macron.

«Emmanuel Macron a catalysé la colère des Français (...) il y a répondu par l'arrogance, par l'insulte. Donc j'appelle à voter pour la seule liste souverainiste, qui met en avant l'indépendance de la France et qui est la mieux à même de faire barrage à Emmanuel Macron et de faire barrage à ce rouleau compresseur anti-social», la liste de Jordan Bardella, a déclaré à BFMTV Andréa Kotarac, conseiller régional Auvergne-Rhône-Alpes.

M. Kotarac a dit souhaiter «faire baisser le plus bas possible le score de LREM, au niveau du charisme de Nathalie Loiseau». Il a précisé avoir rencontré la présidente du parti d'extrême droite Marine Le Pen qui l'a «rassuré» sur les questions sociales. «Elle m'a appelé, elle m'a soutenu dans la tourmente».

«Je n'adhère pas au RN mais le contexte politique actuel nécessite un barrage à Emmanuel Macron. Si Emmanuel Macron est en tête il va accélérer ses réformes anti-sociales», a ajouté l'élu.

22H02

La tête de liste de la majorité Nathalie Loiseau a défendu mardi son «Pacte Simone Veil» pour l'égalité femmes-hommes, en étrillant au passage certaines «féministes» qui préférent les «copyrights» à la «contagion positive» de leurs idées.

«Le but ce n'est pas le copyright mais la contagion positive», a lancé Mme Loiseau en préambule d'une rencontre sur l'égalité femmes-hommes à Paris.

20H22

«Vous êtes libres», a lancé mardi le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez aux électeurs du centre-droit, qui ne sont «pas condamnés à voter malgré [eux] pour Emmanuel Macron» face à Marine Le Pen dans ces élections européennes.

«Je m'adresse à ces électeurs de la droite et du centre et je leur dis : dans cette élection, vous êtes libres. Exprimez-vous par rapport à vos convictions, à ce qu'est votre vision de la France et de l'Europe», a déclaré M. Wauquiez.

16H15

Le patron des députés LREM Gilles Le Gendre s'est dit mardi «pas absolument convaincu» de la nécessité de créer une commission d'enquête sur les liens entre le RN et Steve Bannon, ex-stratège de Donald Trump, plaidant pour ne pas «polluer» la campagne des élections européennes.

Plusieurs députés et sénateurs de différents bords, y compris LREM, ont réclamé une telle commission après la diffusion jeudi d'un reportage d'Envoyé spécial dans lequel on voit les dirigeants RN Louis Aliot et Jérôme Rivière proposer à Steve Bannon d'assister à des réunions entre Marine Le Pen, la présidente du parti, et des hauts fonctionnaires français. 

16H02

L'ancienne ministre socialiste Elisabeth Guigou a apporté mardi son soutien à la liste de la majorité en vue des élections européennes, saluant «l'engagement européen» d'Emmanuel Macron dans une tribune sur le site de L'Opinion.

Déplorant que «les europhiles paraissent souvent raser les murs», Mme Guigou a loué le «courage» de M. Macron «d'installer l'Europe au coeur de son projet», et mis en avant la «vision ambitieuse» du chef de l'Etat et ses «propositions concrètes destinées à sortir l'Union de son marasme».

14H34

Les députés Insoumis ont demandé mardi que soit décrété «l'état d'urgence climatique et écologique» en France, comme l'ont voté récemment les Parlements du Royaume-Uni et d'Irlande.

Mené par Jean-Luc Mélenchon, le groupe LFI a déposé une proposition de résolution en ce sens, à 12 jours des élections européennes, estimant que «la France manque actuellement la quasi-totalité de ses objectifs en matière de biodiversité et de lutte contre le réchauffement climatique».

13H04

Plusieurs têtes des listes aux élections européennes ont dénoncé mardi leur relégation «scandaleuse» en deuxième partie de soirée lors du double débat organisé par France 2 le 22 mai, y voyant une «manipulation» politique, ce que récuse France Télévisions. La tête de liste PCF Ian Brossat a annoncé dans un communiqué mardi saisir le CSA et «suspendre» sa participation au débat de France 2, qui selon lui «veut faire l'élection à la place des électeurs». 

09h02

Nathalie Loiseau était l'invitée de Jean-Pierre Elkabbach, ce mardi 14 mai, dans La Matinale. La tête de liste LREM, qui a rendu hommage aux héros Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello et à tous les héros qui servent la France, a tenu à rappeler le manque d'engagement militaire de l'Europe à l'étranger. 

Selon elle, la France ne doit pas toujours être le «gendarme de l'Europe, notamment en Afrique». 

«Nous sommes aujourd'hui face à des menaces communes (...) que l'on doit traiter en commun», a-t-elle affirmé en évoquant la menace djihadiste et terroriste. 

Elle a également réagi à la montée de l'extrême droite dans plusieurs pays de l'Union européenne indiquant qu'«(elle ne jouait) pas sur la peur» mais qu'«(elle avait) peur». 

Lundi 13 mai 

12H50

Benoît Hamon, tête de liste Génération.s, a déploré lundi qu'«on ne parle pas d'Europe» dans cette élection européenne «volée par Emmanuel Macron» qui l'a «nationalisée». «On ne parle pas en fait d'Europe à l'occasion de ces élections européennes», a regretté l'ancien candidat socialiste à la présidentielle de 2017 sur Europe 1. «L'élection européenne nous est volée par Emmanuel Macron qui décide d'un match Front national contre La République en marche», a-t-il accusé, en dénonçant «la manière dont le président de la République aujourd'hui a engagé ses forces dans la bataille en nationalisant ce scrutin».

11h34

François-Xavier Bellamy, tête de liste LR pour les européennes, a dit lundi avoir «beaucoup de compassion» pour Edouard Philippe qui «défend» une liste LREM dont le programme «renvoie à la gauche traditionnelle». «J'ai beaucoup de compassion envers Edouard Philippe car il est aujourd'hui à la tête d'un gouvernement et il défend une liste dont la politique ne correspond pas du tout à ce qu'il avait porté le reste de sa vie politique», a déclaré M. Bellamy sur France Culture.

11h31

Marine Le Pen a affirmé lundi avoir proposé la troisième place de sa liste aux élections européennes au polémiste Eric Zemmour, infirmant une information de L'Express selon laquelle la présidente du Rassemblement national lui aurait proposé la tête de liste. «Non je n’ai pas proposé à Éric d’être tête de liste mais 3e. Il pourra vous le confirmer», a tweeté la cheffe du RN.

SAMEDI 11 MAI

8h33

A Strasbourg, le groupe «Gilets Jaunes Alsace» a appelé à se rassembler devant le Palais des Congrès, où la tête de liste LREM pour les européennes, Nathalie Loiseau, tient un meeting dans l'après-midi avec le Premier ministre Édouard Philippe.

Vendredi 10 mai

11h48

L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin (Les Républicains) a réaffirmé son soutien à la liste de la majorité pour les élections européennes pour ne pas «affaiblir» Emmanuel Macron en Europe, ce qui «ne veut pas dire qu'on soutient» le président en France. «Aujourd'hui, on a un homme qui défend les intérêts de la France, par fonction, qui est le président de la République. Quel est notre intérêt d'affaiblir celui qui défend nos intérêts», a-t-il déclaré.

10h34

Adrien Quatennens, député LFI du Nord, a dénoncé vendredi sur RTL «le programme de tartuffes de LREM» aux élections européennes et les «contradictions» de ce programme avec la politique d'Emmanuel Macron au plan national. «Entre ce que propose Nathalie Loiseau (tête de liste LREM) à l'échelle européenne, ce que fait Emmanuel Macron à l'échelle nationale, il y a quand même quelques contradictions!», s'est exclamé le député du Nord.

09h49

L'essayiste Hervé Juvin, candidat éligible sur la liste du Rassemblement national (RN) aux élections européennes, a «déploré» un «match à deux» entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron dans ce scrutin qui «prive les Français de débat de fond». 

Jeudi 9 mai

18h45

Une 34e liste a été validée par le ministère de l'Intérieur après avis du Conseil d'Etat, malgré son retard sur la date de dépôt des candidatures, le 3 mai, a révélé ce jeudi franceinfo.

L'«Union pour une Europe au service des peuples» est issue de l'Union des démocrates musulmans français. Ce parti créé en 2012 a pour objectif de «donner une voix à une partie de la population qui ne se retrouve pas dans les partis traditionnels».

11h15

Le Parti Pirate, formation qui défend les libertés fondamentales et le partage des savoirs, arrive en tête des sondages en République Tchèque, avec 21% des intentions de vote, ce qui représenterait une progression spectaculaire par rapport aux élections 2014, lorsque le Parti Pirate avait obtenu 5% des suffrages dans le pays.

En France, le Parti Pirate, dont la liste est emmenée par Florie Marie, est crédité de 0,5% des intentions de vote, selon un récent sondage Elabe.

Jeudi 9 mai

23h16

Fin du débat.

23h11

Les 6 candidats concluent tour à tour cette émission.

23h05

22h41

Emmanuel Macron a rendu une visite surprise aux colistiers de la majorité présidentielle aux élections européennes, à la peine dans les sondages, pour sonner la «mobilisation» et «leur apporter son soutien», a indiqué à l'AFP l'entourage du chef de l'Etat.

Emmanuel Macron a rejoint les 30 colistiers dont la tête de liste de La République en Marche, Nathalie Loiseau, et son N.2 Pascal Canfin, le ministre de la Culture Franck Riester, ou encore les chefs du Modem François Bayrou et du Mouvement radical Laurent Henart au restaurant «Monsieur Bleu» du palais de Tokyo, qui donne sur la Tour Eiffel.

22H24

22h15

Fabien Roussel (PCF) s'exprime sur l'identité européenne.

21h59

Guillaume Balas défend son idée de VIe République.

21h54

Prochain thème : «Démocratie de proximité». François Asselineau (UPR) regrette qu'Emmanuel Macron ait écarté le RIC au profit du référendum d'initiative partagée.

21h47

21h33

21h29

21h23

Les 6 candidats débattent à présent de la transition écologique.

21H20

21H19

20H57

Place désormais au premier thème : «quel pouvoir d'achat dans l'urgence écologique ?». Jean-Christophe Lagarde (UDI) et François Asselineau (UPR) proposent que l'Etat viennent en aide aux petits salaires.  

20H51

20H47

Le débat vient de commencer. Les candidats sont d'abord invités à se prononcer sur les deux premières années du quinquennat d'Emmanuel Macron. Florian Philippot et Fabien Roussel sont les premiers à se prononcer.

20h34

19h43

Un nouveau débat est organisé ce mardi sur CNEWS et Europe 1, dès 20h45. Seront présents Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière), François Asselineau (UPR), Jean-Christophe Lagarde (UDI), Florian Philippot (Les Patriotes) et Fabien Roussel (PCF), ainsi que Guillaume Balas pour le mouvement Génération.s de Benoît Hamon

19h18

Voici les intentions de vote selon un dernier sondage pour CNews, Sud Radio et Paris Match. Le Rassemblement National et LREM-Modem sont toujours au coude à coude en tête.

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16h18

Les élections européennes se tiendront «quoi qu'il arrive» a annoncé ce mardi le gouvernement britannique.

12h02

L'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve soutient la liste conduite par Raphaël Glucksmann et participera à un meeting avec lui à Lyon le 16 mai, annonce-t-il dans un tweet. «J'apporte mon soutien à la liste Envie d'Europe, soutenue par le Parti socialiste. C'est pourquoi je serai à Lyon le 16 mai prochain, avec Raphaël Glucksmann, pour défendre une Europe écologique et sociale», écrit Bernard Cazeneuve.

11h20

Selon un nouveau sondage Ifop pour CNews, Sud Radio et Paris Match, le Rassemblement national est en tête des intentions de vote (22,5%) devant LREM (21,5%). Suivent ensuite Les Républicains (14,5%), la France Insoumise (9%), EELV (8%), PS-Place publique (5,5%), Debout la France (5%) puis le PCF (3%). Toutes les autres listes sont en-dessous des 3%. 

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Selon ce même sondage, la participation s'élèverait à 42%, contre 44% lors des européennes de 2014. 

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Lundi 6 mai

12h12

Le chef de file de la liste PS-Place publique, Raphaël Glucksmann, a présenté son programme pour les européennes, qui se veut la «rencontre du social et de l'écologie». La transformation écologique, «qui n'est pas négociable», ne «pourra se faire que si elle est aussi un projet de justice sociale», a-t-il dit devant la presse, au QG de campagne de la liste «Envie d'Europe écologique et sociale», dans le XIIe arrondissement de Paris. 

Mesure particulièrement emblématique parmi les 120 du programme, la mise en place d'un «grand plan européen de rénovation thermique des logements», qui permet de «joindre les deux grandes causes, la lutte contre le dérèglement climatique et pour le pouvoir d'achat», a-t-il souligné. «L'idée de réconcilier la fin du monde et la fin du mois, c'est le coeur de ce que va être la gauche au XXIe siècle», a dit l'essayiste de 39 ans, reprenant à son compte le slogan des manifestants pour le climat («Fin du monde, fin du mois, même combat»), comme le font aussi EELV, Générations ou La France insoumise.

«Notre liste, c'est l'embryon de ce qui va reconstituer la gauche dans les années qui viennent», a souligné M. Glucksmann, aux côtés de l'eurodéputée sortante PS Sylvie Guillaume (n°2 sur la liste), du fondateur de Nouvelle Donne Pierre Larrouturou (n°5), de la militante écologiste Claire Nouvian (n°78), et du président du PRG Guillaume Lacroix, dont le parti soutient la liste et aura une candidate en dixième position.

11h40

Le député de Paris et ex-porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a renvoyé «toutes les oppositions» à leur «programme commun» pour les élections européennes, «battre le président de la République», ce qui «n'est pas le sujet» du scrutin.

Dimanche 5 mai

20h00

La liste de La République en marche recule, à 21,5% des intentions de vote, à l'approche des prochaines élections européennes et laisse le Rassemblement national en tête, à 22%, selon un sondage Ipsos publié dimanche.

Comme dans deux autres enquêtes diffusées ces derniers jours, le RN se situe devant LREM, dans un contexte de faible participation et de volatilité du vote, à trois semaines du scrutin. Une enquête Harris interactive a toutefois donné vendredi LREM devant avec 23,5% contre 20% pour le RN.

Par rapport à la vague précédente du 18-22 avril, la liste de la majorité perd donc 1,5 point dans cette étude menée les 2 et 3 mai par Ipsos Sopra Steria pour Radio France et France Télévisions.

Le RN reste, lui, stable à 22%, tout comme Les Républicains (13,5 %) et Europe Ecologie- Les Verts (8,5 %). La liste de La France insoumise progresse d'un point (8%) et celle du Parti socialiste - Place Publique perd un point (5,5%).

La participation serait, elle, en baisse, entre 38 et 42%, contre une fourchette de 40 à 44% lors de la précédente vague.

Les sympathisants de La République en marche sont pour l'heure les plus mobilisés (50% ont l'intention d'aller voter) devant ceux de la France insoumise (46%) et du Rassemblement national (45%). Cette donnée a été identifiée par les partis comme une clé importante du résultat du scrutin du 26 mai.

Mais seulement 55% des personnes sondées ont figé leur choix: 45% peuvent encore changer d'avis, selon cette étude. Les plus déterminés sont ceux ayant l'intention de voter RN et LREM: respectivement 75% et 73% sont sûrs de leur décision. 

Samedi 4 mai

12h47

Un nombre record de 33 listes ont été déposées pour les élections européennes qui se dérouleront le 26 mai et publiées samedi au Journal Officiel. Voici les listes et leur numéro un :

Lutte Ouvrière (LO) - Nathalie Arthaud

Parti communiste (PCF) - Ian Brossat

La France Insoumise (LFI) - Manon Aubry

Générations (DVG) - Benoît Hamon

Place publique/PS/Nouvelle donne (PS/PP/ND) - Raphaël Glucksmann

Europe Ecologie Les Verts (EELV)- Yannick Jadot

La République en Marche/MoDem (LREM/MoDem) - Nathalie Loiseau

Les Européens - UDI (UDI) - Jean-Christophe Lagarde

Les Républicains (LR) - François-Xavier Bellamy

Debout la France (DLF) - Nicolas Dupont-Aignan

Rassemblement national (RN) - Jordan Bardella

Les Patriotes (DVD) - Florian Philippot

Union Populaire Républicaine (DIV) - François Asselineau

Evolution citoyenne (DIV) - Christophe Chalençon

«Alliance jaune» (DIV) - Francis Lalanne

Mouvement pour l'initiative citoyenne (DIV) - Gilles Helgen

Urgence Ecologie (ECOL) - Dominique Bourg

Une France royale au coeur de l'Europe (DIV) - Robert De Prevoisin

La ligne claire (DIV) - Renaud Camus

Parti pirate (DIV) - Florie Marie

Démocratie représentative (DIV) - Hamada Traoré

Parti des citoyens européens (DIV) - Audric Alexandre

Liste de la reconquête (DIV) - Vincent Vauclin

Parti fédéraliste européen (DIV) - Yves Gernigon

Allons enfants (DIV) - Sophie Caillaud

Décroissance 2019 (DIV) - Thérèse Delfel

A voix égales (DIV) - Nathalie Tomasini

Neutre et actif (DIV) - Cathy Corbet

Parti révolutionnaire communiste (DIV) - Antonio Sanchez

Espéranto - Pierre Dieumegard (DIV)

Parti animaliste (DIV) - Hélène Thouy

Les oubliés de l'Europe (DIV) - Olivier Bidou

Union démocratique pour la liberté, égalité, fraternité (UDLEF) -Christian Luc Person

VENDREDI 3 MAI

12H03

Florian Philippot, candidat pro-Frexit aux élections européennes, a affirmé vendredi que le nouveau programme du Rassemblement national (ex-Front national), était «un coup de poignard dans le dos des travailleurs français». «Je ne jetterai jamais l'éponge», a affirmé sur Europe 1 le président-fondateur du parti Les Patriotes, crédité de 2% dans les sondages. «Je suis un gaulliste social convaincu. Je me bats depuis très longtemps pour la sortie de la France de l'Union européenne. Les Français en ont marre qu'on leur dise qu'on va tout changer mais en restant dans l'UE. Ca, c'est un mensonge».

Jeudi 2 mai

16h14

Selon un sondage diffusé jeudi, La République en Marche (21%) et le Rassemblement national (24%) sont en tête des intentions de vote aux élections européennes, avec une intention de vote en baisse. 

D'après cette enquête OpinionWay/Tilder, la liste des Républicains est créditée de 14% d'intentions de vote devant celles d'EELV et La France Insoumise (8%)

16h05

En vue des élections européennes, Christophe Chalençon, figure du mouvement des gilets jaunes, a déposé jeudi matin sa liste «Évolution citoyenne» au ministère de l'Intérieur, rapporte l'AFP. 

Cette liste est la deuxième issue du mouvement des gilets jaunes après «Alliance jaune», déposée mardi et emmenée par Francis Lalanne. 

11H22

La maire socialiste de Paris Anne Hidalgo, «soutien fidèle» de Raphaël Glucksmann, a remercié jeudi la tête de liste PS-Place publique pour les élections européennes, qui permet d'entrevoir un «nouveau chemin» pour la «reconstruction» d'une gauche sociale-démocrate et écologiste.

«Je veux remercier Raphaël Glucksmann et tous ses amis de Place publique d'avoir fait ce geste vers le PS», en faisant liste commune, a salué Mme Hidalgo sur France Inter, en saluant «une personne qu('elle) aime beaucoup, authentique, sincère».

«Ce qu'a fait Raphaël Glucksmann permet d'entrevoir un nouveau chemin qu'il faut saisir, il faut vraiment saisir cette opportunité, en tous les cas, je le fais», a-t-elle plaidé.

09H36

Laurence Sailliet, porte-parole des Républicains, a affirmé jeudi qu'elle n'avait «aucun doute» sur le soutien de Nicolas Sarkozy à la liste de son parti pour les élections européennes. «Je n'ai pas de doute que Nicolas Sarkozy est tout à fait en accord avec ce que nous proposons sur l'Europe» et «je n'ai pas de doute sur le fait qu'il nous soutienne», a affirmé Mme Sailliet sur Public Sénat. 

Mercredi 1er mai

17h15

Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national, s'est livrée à une violente charge contre l'Union européenne, selon elle «impériale, hégémonique et totalitaire», mercredi, à Metz, lors d'un «banquet patriotique» du 1er-Mai à l'approche des européennes.

«Stop. Le récit européiste est épuisé. La fin du conte», a considéré la présidente du Rassemblement national, en dénonçant «un Tchernobyl économique et social, démographique et identitaire».

«Les 'pères fondateurs' autoproclamés, qui n'étaient finalement que les agents d'intérêts politiques financiers étrangers à la France, et même étrangers à l'Europe, en décidant de rayer les nations de la carte de l'Europe - les Monnet, les Schuman - n'ont en réalité fait que reprendre le rêve d'une Europe impériale , par nature hégémonique et totalitaire - rêve que d'autres avaient fait avant eux», a-t-elle poursuivi.

«Sans le dire, malgré la reconnaissance déjà ancienne du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, nous revivons en 2019 la lutte immémoriale des empires contre la nation», a encore estimé la candidate malheureuse à la présidentielle de 2017.

10H21

Le chanteur Francis Lalanne a annoncé mardi prendre la tête d'une liste nommée «Alliance jaune» réunissant des «gilets jaunes», pour les élections européennes du 26 mai.

Mardi 30 avril

12H23

La liste pour les élections européennes du mouvement «Jaunes et citoyens» conduit par Jean-François Barnaba a rejoint celle de Florian Philippot, partisan d'une sortie de la France de l'UE, ont annoncé mardi les deux formations. «Nos deux mouvements ont décidé d'unir leurs forces en faisant liste commune pour ces élections européennes», précisent dans un communiqué commun Florian Philippot, ancien bras droit de Marine Le Pen et fondateur-président des Patriotes, et Jean-François Barnaba, figure des «gilets jaunes» de l'Indre, qui avait constitué une liste pour les européennes avant de renoncer à la déposer pour des raisons financières. Les partis politiques ont jusqu'au 3 mai pour déposer leur liste en vue du scrutin du 26 mai. M. Philippot doit déposer la sienne ce mardi après-midi.

09h45

Olivier Faure, Premier secrétaire du PS, a répondu mardi sur CNEWS à l'appel de Jean-Luc Mélenchon qui avait proposé de créer une «fédération populaire». Il a ainsi posé deux conditions : «l'Europe et l'abandon du populisme».

«C'est une nouvelle que j'ai accueillie avec plutôt bienveillance, c'est la première fois que Jean-Luc Mélenchon considère qu'il n'est pas celui qui va remplacer l'ensemble des forces progressistes et forces de gauche dans ce pays, donc c'est une évolution positive», a déclaré Olivier Faure. «Mais il y a pour moi deux conditions qui sont très nettes (...) Je suis un Européen convaincu et je considère que (...) les grands défis, ceux du climat, ceux de la sécurité, ceux de l'emploi, tout ça ne peut être relevé que dans le cadre européen».

«Et le 2e sujet, c'est que je ne serai jamais un populiste (...) parce que c'est tourner le dos à notre propre histoire, l'histoire de France, l'histoire de la Révolution française», a-t-il expliqué. "Cette histoire à laquelle je me rattache, elle n'est pas l'opposition entre la base et le sommet (...), elle est l'alliance de ce qu'il y a de meilleur chez les uns et chez les autres et la démagogie (...), je crois que c'est ce qu'il y a de pire en politique"

LUNDI 29 AVRIL 

18h13

Nathalie Loiseau, à la tête de la liste portée par LREM pour les européennes, a présenté lundi une charte signée par l'ensemble de ses co-listiers, qui prévoit notamment l'interdiction de se présenter à une autre élection législative pendant le mandat européen en cas d'élection.

Mme Loiseau a présenté le document alors qu'elle se rendait au ministère de l'Intérieur, lundi après-midi, pour déposer l'ensemble des candidatures de sa liste, accompagnée du numéro 2, Pascal Canfin, de la numéro 3, Marie-Pierre Vedrenne, et du numéro 6, Stéphane Séjourné.

Les candidats s'engagent notamment à siéger dans le même groupe parlementaire, n'«exercer aucune activité donnant lieu à rémunération qui soit incompatible avec l'intérêt général», ou «ne candidater à aucune autre élection législative nationale d'ici la fin de la législature» du Parlement européen.

«Cela nous permet de nous adresser aux Français avec un souci d'exemplarité», a commenté Mme Loiseau, qui a par ailleurs estimé que «la bataille (n'était) pas gagnée», alors que les récentes études d'opinion donnent toujours sa liste au coude-à-coude avec celle du Rassemblement national, cette dernière étant donnée en tête par certains sondeurs.

12H23

Nathalie Loiseau, à la tête d'une liste portée par LREM aux élections européennes, a dénoncé les attaques du PS contre sa supposée «relativisation de l'homophobie» dans une BD sur l'Europe, assurant «ne pas l'avoir attendu pour lutter contre» cette dernière. «Je ne vous ai pas attendu pour lutter contre l'homophobie, soutenir le mariage pour tous comme la PMA pour toutes et contester les choix polonais», a écrit dimanche soir sur Twitter l'ancienne ministre des affaires européennes, en réponse à un tweet de Boris Vallaud, le porte-parole du PS. «Ces attaques ne vous grandissent pas», a-t-elle ajouté. La tête de liste de la majorité s'est déjà retouvée au coeur d'une polémique la semaine dernière après avoir été rattrapée par sa présence passée sur une liste étudiante d'extrême droite lorsqu'elle était à Sciences-Po.

09H42

Michel Barnier, négociateur en chef de l'UE sur le Brexit, a affirmé qu'il voterait pour la liste LR aux élections européennes, malgré certaines réserves à l'égard de la tête de liste François-Xavier Bellamy.

Dimanche 28 avril

20h16

La liste Renaissance portée par La République en marche arrive en tête des intentions de vote pour les élections européennes avec 23,5%, devant celle du Rassemblement national (21%), selon un sondage Harris Interactive et Agence Epoka diffusé dimanche.

Les deux favoris recueillent les mêmes scores d'intentions de vote que ceux d'une précédente étude du même institut, pour LCI, RTL et Le Figaro, parue le 21 avril.

La liste des Républicains, emmenée par François-Xavier Bellamy gagne en revanche un point pour s'établir à 14,5%.

Les listes de La France insoumise et Europe écologie-Les Verts sont toujours au coude-à-coude, la première à 9% (-0,5), la seconde à 8,5 (-1), un écart suffisamment faible pour échapper à la marge d'erreur.

Suivent la liste Place publique, soutenue par le PS, à 5% (-1,5), celle de Debout la France conduite par Nicolas Dupont-Aignan (4%, stable), Générations de Benoît Hamon (3,5%, +0,5), PCF de Ian Brossat (2,5%, stable), et UDI de Jean-Christophe Lagarde (2%, +0,5).

Nathalie Arthaud (LO), François Asselineau (UPR), et Florian Philippot (Les Patriotes) recueillent chacun 1% d'intentions de vote, alors qu'une hypothétique liste Gilets jaunes est donnée à 2%.

Sans cette dernière, LR, LFI, Place publique et LO recueillent 0,5 point de plus, alors que la liste PCF perd 0,5 point.

Vendredi 26 mars

22H57

Laurent Wauquiez, le patron des Républicains, s'est félicité vendredi à Strasbourg des bons sondages de la liste LR pour les Européennes, en considérant que «les Français refusent d'être condamnés à la réédition de 2017». «Pourquoi pensez-vous que les choses bougent pour nous? Qu'en deux mois, nous avons gagné 7 points? Parce que les Français veulent le choix, ils refusent d'être condamnés à la réédition de 2017, entre le chaos de Marine Le Pen et la déception d'Emmanuel Macron», a lancé le président de LR lors d'un meeting devant quelque 500 partisans.

20H59

Une députée LREM de Marseille a fait faux bond vendredi au meeting de la liste portée par la majorité présidentielle, protestant contre la présence d'une élue municipale chargée du logement, dans une ville marquée par l'effondrement mortel d'immeubles il y a six mois rue d'Aubagne. 

«J'ai décidé de ne pas me rendre à la réunion publique de la liste #Renaissance eu égard à la présence d'Arlette Fructus», élue municipale et métropolitaine, ancienne UDI passée chez les radicaux, a écrit sur Twitter la députée Alexandra Louis. Mme Fructus soutient la majorité à Marseille et à la métropole, dirigées par la droite (LR).

19H22

L'extrême droite allemande a soulevé une polémique avec une affiche de campagne pour les élections européennes qui utilise un tableau du XIXe siècle intitulé «Le marché aux esclaves», au grand dam du musée américain qui en est propriétaire.

15H49

Dans un scrutin des européennes historiquement marqué par l'abstention, les partis s'efforcent d'abord de mobiliser leur socle électoral avant d'aller pêcher des voix chez les concurrents, multipliant les petits événements de proximité en attendant le sprint final.

Jeudi 25 mars

14h24

La République en marche et le Rassemblement national sont toujours en tête pour les élections européennes, avec respectivement 23% et 22,5% d'intentions de vote, selon un sondage Ipsos, publié dans Le Monde.

LREM perd un demi-point par rapport à la précédente vague de cette enquête, en mars, et le RN en gagne un demi. Les Républicains arrivent en 3e position, loin derrière, à 13,5%, mais bénéficient de la progression la plus notable de cette vague (+1,5 point). Suivent les listes d'Europe Ecologie Les Verts (8,5%, en hausse de 0,5 point) et La France Insoumise (7,5%, -0,5 point). La liste soutenue par le Parti Socialiste et Place publique totalise 6,5% des intentions de vote et celle de Debout la France, 5% (scores stables). Enfin, vient Génération.s, avec 4% (stable aussi).

Les scores des listes LREM et RN sont renforcés par le niveau élevé de détermination de leurs électorats, sûrs de leur choix à respectivement 73% (+1 point) pour la REM et 81% pour le RN (+4 points). Les électeurs des autres listes sont moins sûrs de leur choix: 60% des électeurs LR sont sûrs de leur choix. Seulement 57% des électeurs de LFI considèrent que leur choix est arrêté (en baisse de 5 points), de même que 43% des électeurs de Debout la France (-4), 41% de ceux du PS-Place Publique (+3), 40% de ceux de la liste EELV (+3) et 32% des électeurs de la liste Génération.s.

Mardi 23 avril

23h02

Laurent Wauquiez s'est lancé dans un plaidoyer pour «l'Europe de la civilisation» et de «l'identité» lors d'une réunion publique mardi à Caen, au cours de laquelle Les Républicains, avec Gérard Larcher, et les Centristes d'Hervé Morin ont mis en scène leur «rassemblement». «Quand on vous demande : quelle Europe voulez-vous ? Répondez que l'Europe que nous voulons, c'est celle de l'identité. (...) L'Europe que nous voulons c'est celle de la civilisation», a lancé M. Wauquiez devant environ 500 personnes.

20h32

La tête de liste EELV pour les européennes Yannick Jadot a réaffirmé mardi son opposition au projet de tunnel ferroviaire Lyon-Turin, dénonçant le soutien des socialistes à ce projet et plus généralement leur «double discours» sur l'écologie.

«Ce projet doit s'arrêter (...) On ne peut pas aujourd'hui, pour répondre aux 67.000 morts prématurés en France liés à la pollution de l'air, dépenser 26 milliards d'euros pour un résultat potentiel dans 15 ou 20 ans. Ce que demandent même les routiers, ce que demandent les associations, et ce que nous demandons, c'est l'utilisation pleine et entière d'une ligne qui existe, qui est parfaitement en état et qui créerait de l'emploi à l'échelle locale», a-t-il affirmé à l'occasion d'un déplacement dans les Alpes sur ce thème.

20h21

Le Rassemblement national (RN) a bouclé son «emprunt patriotique» en vue des élections européennes, qui lui a permis de lever 4 millions d'euros, a annoncé mardi le parti de Marine Le Pen. Lancé il y a deux semaines, cet emprunt proposait un intérêt de 5% avec un minimum de 1.000 euros, pour faire face au refus des banques de prêter de l'argent à la formation d'extrême-droite, deuxième dans les intentions de vote derrière La République en marche.

17H50

A un mois des élections européennes, la tête de liste LREM Nathalie Loiseau, qui fait campagne sur la lutte contre le populisme, a tenté mardi d'éteindre l'incendie provoqué par la révélation de sa présence sur une liste d'extrême droite à Sciences Po en 1984.

L'étincelle est partie d'un article de Mediapart mis en ligne lundi, selon lequel Mme Loiseau apparaissait cette année-là pour des élections dans la grande école parisienne sur la liste «commission paritaire» de l'Union des étudiants de droite (UED), syndicat né sur les cendres du GUD (Groupe union défense, syndicat étudiant d'extrême droite aujourd'hui dissout). Elle portait alors encore son nom de jeune fille (Nathalie Ducoulombier). La révélation a fait les choux gras de l'opposition, à un mois du scrutin européen.

Lundi 22 avril

A travers son incapacité à se rassembler pour les élections européennes, la gauche montre « une mentalité de videur de boîte de nuit », a déploré dimanche la tête de liste Place Publique/PS Raphaël Glucksmann en appelant une nouvelle fois à l’union. 

En effet, la gauche avance en ordre dispersé avec trois listes aux programmes très proches : celle menée par Raphaël Glucksmann, celle des écologistes d’EELV et celle de Générations cornaquée par Benoît Hamon. 

Dimanche 21 avril

15h24

L'avocat Jean Veil, fils de Simone Veil, a annoncé qu'il se présente aux élections européennes sur la liste La République en marche (LREM). «C'est moi qui ai proposé mon concours, en apportant mes réflexions personnelles et le nom de mes parents, dont je mesure le poids symbolique», a-t-il déclaré au JDD.

Il n'est pas en position éligible sur la liste des européennes.

10h33

Le député du Gard Gilbert Collard a annoncé qu'il intégrait la liste du Rassemblement national pour les élections européennes. Il sera en position éligible sur cette liste.

S'il est élu, il cédera sa place à l'Assemblée nationale à son actuel suppléant, Nicolas Meizonnet.

Mercredi17 avril

20h01

La République en Marche (22%) et le Rassemblement national (21,5%) restent en tête des intentions de vote pour les élections européennes à un peu plus d'un mois du scrutin, selon un sondage Ifop-Fiducial. L'écart entre les deux s'est très légèrement resserré sur une semaine en faveur du RN, qui reste stable, alors que LREM perd un demi-point, dans une campagne marquée par une sorte de trêve à la suite de l'incendie de Notre-Dame de Paris.

En troisième position, la liste Les Républicains, stable à 13,5%, peine à se rapprocher du duo de tête, selon cette enquête pour Paris Match, CNews et Sud Radio.

La liste Europe Ecologie Les Verts gagne pour sa part 2 points en une semaine dans l'enquête de l'Ifop, avec 9% d'intentions de vote, quand celle de La France insoumise en perd 1,5 à 7%. La liste Place publique/PS/ND est créditée de 6.5% (+1), devant celle de Debout la France (5%, +0,5), une éventuelle liste Gilets jaunes (3%, =) et celle de Générations (3%, =). Le PCF est à 2,5% (-0,5%), l'UDI et les Patriotes sont à 2% (-0,5), Lutte ouvrière et l'UPR recueillent 1% (=) chacune.

12h41

Les élections européennes fin mai vont donner lieu à une grande fragmentation entre groupes politiques, avec un sérieux recul des grandes familles et une forte poussée des partis anti-européens, selon une dernière projection publiée jeudi par le Parlement, qui inclut le Royaume-Uni.

12h25

La tête de liste PS-Place publique pour les Européennes, Raphaël Glucksmann, a estimé que «se servir de l'ENA comme bouc émissaire, ça ne suffit pas» alors que la suppression de la prestigieuse école est envisagée par Emmanuel Macron. «Il y a un problème sur une technostructure qui décide en fait des politiques qui sont menées et évidemment il y a un problème d'entre-soi des élites françaises dont l'ENA est le symbole», a d'abord reconnu l'essayiste sur Public Sénat. Mais selon lui, «le problème ce n'est pas l'ENA, le problème, ce n'est pas qu'on ait des bons technocrates, le problème, c'est qu'il n'y ait pas de politiques pour les diriger».

09h50

La France insoumise a annoncé que Thomas Guénolé, candidat pour les élections européennes, avait fait l'objet d'un signalement par une militante pour «harcèlement sexuel», tandis que l'intéressé dénonce des «méthodes staliniennes» utilisées pour étouffer ses critiques sur le fonctionnement du mouvement.

«Le comité électoral a reçu un signalement d'une jeune femme dénonçant des faits pouvant s'apparenter à du harcèlement sexuel de la part de Thomas Guénolé», indique le comité électoral de LFI, sollicité par l'AFP, dans un communiqué. Il dit avoir saisi sa «cellule de veille et de vigilance». «Nous découvrons avec stupeur le communiqué de Thomas Guénolé qui instrumentalise des prétextes politiques pour sa défense», ajoute le comité électoral.

Une allusion au communiqué au vitriol publié quelques minutes plus tôt par le politologue, où celui-ci attribue ces accusations aux critiques qu'il formule en interne depuis plusieurs semaines sur l'organisation du mouvement.

Mardi 16 avril

10h20

L'eurodéputé et membre dirigeant du Rassemblement national, Nicolas Bay, a écourté un point presse au Parlement européen à Strasbourg et annoncé «24 heures de trêve» dans la campagne des élections européennes, après l'incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris.

10h17

Nathalie Loiseau, tête de liste de la majorité présidentielle, annonce la suspension de la campagne «jusqu'à nouvel ordre», en raison de l'incendie qui a ravagé la cathédrale Notre-Dame de Paris. «Nous vivons un moment de tristesse profonde. La liste Renaissance se joint naturellement à ce moment d'union nationale», a-t-elle indiqué sur Twitter. 

Lundi 15 avril

17h43

La présidente du Rassemblement national (RN), Marine Le Pen, va présenter ce lundi 15 avril à Strasbourg (Bas-Rhin) le programme de son parti pour les élections européennes, composé de 25 propositions, en compagnie de Jordan Bardella, tête de liste de la formation d'extrême droite pour ce scrutin

SAMEDI 13 AVRIL

19h20

Le député non-inscrit des Pyrénées-Atlantiques Jean Lassalle a indiqué samedi qu'il renonçait à se présenter aux élections européennes, faute de financements.

«Les conditions financières n'étaient pas réunies et mercredi soir, avec mon équipe, nous avons décidé que ce n'était pas la peine de maintenir une espèce de suspense», a indiqué le député à un correspondant de l'AFP, confirmant une information publiée dans la presse locale.

«C'est la première fois que je ne vais pas au bout d'un engagement», a regretté l'élu. M. Lassalle a expliqué qu'il n'avait pas réussi à convaincre les banques de lui prêter de l'argent. «Elles m'ont expliqué que j'étais un candidat à risque, sur le plan du remboursement», a ajouté M. Lassalle qui soutient avoir tout fait pour tenter «de rassurer les banquiers», et avoir interpellé le Conseil constitutionnel ainsi que le ministre de l'Intérieur, sans succès.

Un candidat aux élections européennes doit atteindre un seuil minimum de 3% des voix pour prétendre à un remboursement des dépenses électorales. Le député des Pyrénées-Atlantiques assure n'avoir pas voulu non plus se reposer sur les dons financiers de particuliers. «Je ne veux pas de dons qui puissent m'enchaîner».

Enfin, il a déploré n'avoir pas pu s'exprimer, notamment dans les médias du service public. «Il y a un mépris de la presse pour tout ce qui est différent, pour tout ce qui peut gêner un forme de débat», selon lui.

12h33

«La porte restera ouverte» aux écologistes de Yannick Jadot et aux autres partis de gauche jusqu'au dépôt des listes pour les européennes le 1er mai, a déclaré samedi Raphaël Glucksmann, tête de la liste Place publique-PS. Interrogé sur les sondages qui accordent environ 5% d'intention de vote à sa liste, il a répondu : «Je n'ai jamais pensé qu'il y aurait un effet Glucksmann en deux semaines». Il a assuré être décidé à aller «évidemment» jusqu'au bout de cette campagne pour «assumer» son «envie d'Europe». 

VENDREDI 12 AVRIL

13h16

Jean-Marie Le Pen a affirmé qu'il soutenait la liste de sa fille Marine Le Pen aux élections européennes, conduite par Jordan Bardella, en dépit de leurs désaccords. «Je soutiens la liste de ma fille qui est conduite par Jordan Bardella, un très jeune homme mais talentueux semble-t-il», a déclaré l'ancien président du Front national (devenu Rassemblement national), qui a présidé près de 40 ans le parti avant de le léguer à Marine Le Pen en 2011, interrogé par l'AFP.

12h10

Benoît Hamon, tête de liste de Générations aux élections européennes, accuse le gouvernement de vouloir baisser le Smic en France à travers la proposition de Nathalie Loiseau (LREM) de fixer un Smic européen au minimum à 50% du revenu médian.

10H52

L'ancienne députée FN (devenu RN) Marion Maréchal a affirmé vendredi n'avoir «jamais eu l'intention de figurer» sur une liste aux élections européennes, après une information du Point évoquant une proposition en ce sens formulée par le souverainiste Paul-Marie Coûteaux.

09H55

Raphaël Glucksmann, tête de la liste Place publique-PS pour les élections européennes, a déclaré vendredi qu'il voulait «sortir (des) accords de Dublin» et instaurer une meilleure solidarité entre les pays dans l'accueil des migrants.

Jeudi 11 avril

19h59

La République en marche va confirmer ses 49 derniers candidats aux élections européennes, lundi soir en bureau exécutif.

Fin mars, LREM a déjà présenté ses candidats pour les 30 premières places de la liste de la majorité. En raison du scrutin proportionnel à un tour, ceux positionnés au-delà du 25e rang n'ont quasiment aucune chance d'être élu. La sélection validée lundi soir par LREM doit encore obtenir l'aval de ses partenaires, dont le MoDem, qui réunit son bureau exécutif mardi prochain.

Légalement, la liste doit être déposée le 23 avril au plus tard.

19h55

La liste Renaissance, portée par La République en marche, continue de faire la course en tête dans les intentions de vote pour les Européennes (24%, stable), suivie par celle du Rassemblement national (20%, -1 point), selon un sondage.

Dans cette étude BVA pour Orange, Europe 1 et La Tribune, la liste des Républicains emmenée par François-Xavier Bellamy enregistre la plus forte progression, +1,5 point depuis la dernière étude des 20 et 21 mars, pour s'établir à 13,5% d'intentions de vote. A contrario, la liste EELV de Yannick Jadot perd 1,5 points (7%), et pointe désormais à la cinquième position, derrière la liste de La France Insoumise de Manon Aubry (8%, +0,5). Raphaël Glucksmann (Place publique, soutenu par le PS) s'établit à 5,5% (+0,5), devant Nicolas Dupont-Aignan (4%, -1) et Benoît Hamon (3,5%, -1).

Les listes doivent recueillir 3% des suffrages exprimés pour être remboursées, et 5% pour envoyer des eurodéputés au Parlement européen.

15H06

Le parti Chasse, Pêche, Nature et Traditions (CPNT), associé aux Républicains, a appelé jeudi à voter pour la liste LR aux élections européennes du 26 mai, sur laquelle il aura deux représentants. CPNT sera représenté par Martine Aury, conseillère départementale en Vendée, à la 48e place, et par Pascal Marie, vice-président du mouvement et conseiller régional de Normandie, à la 31e place, précise-t-il dans un communiqué. 

15H

La maire de Paris Anne Hidalgo, favorable au vote dès 16 ans, dit jeudi vouloir l'expérimenter dans des lycées parisiens à l'occasion des élections européennes du 26 mai. «Si la participation au grand débat national a été importante, on a constaté partout en France une sous-représentation des jeunes. Cela doit nous interroger et appelle à mon sens un acte fort à l'attention des lycéens. Je suis favorable au vote dès 16 ans», déclare-t-elle dans un entretien en ligne sur le site du Monde. «Dans notre projet, les jeunes de 16 à 18 ans scolarisés dans les douze lycées municipaux voteraient dans leurs établissements un peu avant le 26 mai, avec des bulletins et dans des isoloirs comme dans tous les bureaux de vote», détaille-t-elle. «Mais évidemment, leurs voix ne seront pas intégrées dans le scrutin national. Et les résultats seront publiés après le 26 mai, pour ne pas interférer avec l'élection officielle».

MERCREDI 10 AVRIL

23h45

Le débat est désormais terminé. 

23h36

L'heure est à la conclusion pour les participants au débat. 

22h50

Le thème de l'immigration est également source de tensions sur le plateau. 

22h20

Sur les questions de de la laïcité  les clashs se multiplient entre les participants au débat. 

22h14

21h44

Place à la deuxième partie du débat CNEWS/Europe 1  sur le thème de la sécurité, du maintien de l'ordre. 

21h32

Après la fiscalité et la transition écologique, place au thème du pouvoir d'achat dans le débat de CNEWS/Europe 1. 

21h30

21h18

La question de l'ISF suscite des tensions sur le plateau du débat. 

21h11

20h45

C'est parti pour le grand débat des européennes de CNEWS et Europe 1.

La fiscalité sera le premier thème abordé par les candidats. 

20h30

20h18

La tête de liste EELV pour les Européennes, Yannick Jadot, a défendu avec vigueur la «cohérence» de sa liste, égratignant ses concurrents LREM, PS/Place publique et France insoumise, qui se réclament eux-aussi de l'écologie. «La seule question pour nous, c'est la cohérence. (...) Tout le monde parle d'écologie aujourd'hui. Tant mieux. Ce n'était pas le cas il y a dix ans, encore moins le cas il y a quinze ans», a déclaré M. Jadot au cours d'une conférence de presse organisée en amont de son premier grand meeting de campagne.

18h16

Nathalie Loiseau, tête de liste LREM pour les élections européennes, plaide pour «au minimum un Smic dans tous les pays de l'UE» et «un acte II de la réforme des travailleurs détachés». «Je veux que l'Europe rime avec le mot social !», dit-elle dans un entretien au Parisien mis en ligne mardi soir. 

13h04

L'éleveur Jérémy Decerle, N.4 sur la liste du parti d'Emmanuel Macron aux européennes, a vanté  le «courage politique» de réunir sur cette liste «agriculteurs et des écolos», y voyant «le point de départ d'une réconciliation de deux mondes». 

12H53

La France insoumise a annoncé mercredi avoir atteint le plafond de deux millions d'euros récoltés auprès de particuliers pour financer sa campagne pour les élections européennes, via un «emprunt populaire» lancé fin mars. Le prêt moyen a été d'environ 700 euros, a précisé le directeur de campagne des Insoumis, Bastien Lachaud, à l'AFP. Ces «milliers de personnes» seront remboursées - sans intérêts - «dès réception du remboursement de la campagne par l'Etat», a-t-il ajouté.

12H45

«Le positionnement populiste semble être une impasse électorale», juge l'ancienne députée du Rassemblement national Marion Maréchal, affirmant que le clivage entre progressisme et populisme proposé par Emmanuel Macron «ne relèvent pas du même plan». Dans un entretien à l'hebdomadaire Valeurs Actuelles qui lui consacre 10 pages, la nièce de la cheffe du RN Marine Le Pen, qui n'a plus de mandat électoral mais reste active en politique, dit ne pas croire qu'il soit possible de «gagner en s'adressant seulement aux classes populaires».

10H34

Claire Nouvian, candidate pour les européennes sur la liste Place publique/PS, a comparé mercredi EELV à une «petite chapelle», s'attirant les foudres de la tête de liste écologiste Yannick Jadot qui a raillé son «opportunisme». «Je ne rentre pas en politique avec ce que ça demande comme sacrifice (...) pour aller dans un petit groupe, je le fais pour aller dans une force majoritaire», a expliqué la cofondatrice de Place publique sur France Inter.

Mardi 9 avril

15h09

Le théoricien du «grand remplacement», Renaud Camus, va conduire une liste aux élections européennes, avec Karim Ouchikh, président du micro-parti identitaire Siel (Souveraineté, identités et libertés), selon les intéressés.

Avec sa liste nommée «la Ligne claire», en opposition à «l'opacité» des autres listes, M. Camus dénonce «l'immigration de masse et l'islamisation» qui selon lui annoncent un «génocide par substitution» et propose la «remigration», c'est-à-dire le retour des immigrés dans leur pays d'origine. «L'Europe, il ne faut pas en sortir, il faut en sortir l'Afrique», écrivent MM. Camus et Ouchikh, qui sera numéro 3 sur la liste, dans une «Lettre aux Européens» de 101 propositions rendue publique lundi.

12H51

Il manque 600.000 euros à Benoît Hamon pour financer sa campagne des élections européennes et réussir, a minima, à financer les bulletins de vote et les professions de foi de ses candidats, selon des informations de franceinfo.

Le mouvement Génération.s de l'ancien candidat à la présidentielle de 2017 va lancer cette semaine une plateforme afin de récolter de l’argent. Il s'agit d'une «banque citoyenne» qui récoltera des dons, des prêts et des «dons différés». Le donateur est garant d’un certain montant qu’il devra verser uniquement si la liste de Benoît Hamon n’atteint pas les 3% de suffrages nécessaires pour obtenir le remboursement de ses dépenses de campagne.

Le trésorier de Génération.s estime pouvoir ainsi récolter au moins 200 000 euros. Il affirme que, quoi qu’il arrive, Benoît Hamon déposera bien sa liste et fera la campagne jusqu'au bout. Un membre de l’équipe dénonce les «esprits malveillants» qui font circuler des rumeurs d’abandon, il pointe du doigt les concurrents à gauche (EELV, PS).

09H32

Le débat sera à suivre en direct sur CNEWS le 10 avril.

LUNDI 8 AVRIL

18H11

Le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, a lancé lundi sa campagne pour les élections européennes sur le thème du «courage de défendre les Français», son slogan, pour une Europe «des nations libres et des projets concrets».

Plaidant pour «une France respectée, une Europe utile», l'ancien allié de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, qui a choisi de faire cavalier seul au scrutin du 26 mai, a souligné lors d'une conférence de presse «l'obligation absolue» de renégocier les traités européens pour «remplacer» l'Union européenne et pas seulement la «changer».

11H27

Le Rassemblement national a lancé lundi un «emprunt patriotique» auprès des Français pour financer sa campagne, en leur demandant de prêter au moins 1.000 euros, avec un intérêt de 5%, étant donné le refus des banques, «injustifiable» à ses yeux, de lui prêter de l'argent.

10H02

«Je suis sûre que les ONG» qui viennent en aide aux migrants «sont sincères», a déclaré lundi la tête de liste LREM à l'élection européenne Nathalie Loiseau, tout en ajoutant que «les passeurs en profitent».

Vendredi, le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, avait estimé que les ONG chargées de secourir les migrants en Méditerranée «ont pu se faire complices» des passeurs, en évoquant «une réelle collusion» dans certains cas. «Quand vous venez en aide à des gens qui se noient vous le faites avec sincérité. Ce qui est vrai c'est que les passeurs, ils n'attendent que ça», a Nathalie Loiseau, ex-ministre des Affaires européennes, ce lundi sur CNEWS après avoir raconté ce qu'elle avait vu dans des foyers d'accueil des migrants en Grèce.

Dimanche 7 avril

18H00

La liste de La République en Marche (LREM) alliée au MoDem figure toujours en tête dans les intentions de vote aux élections européennes, devant celle du Rassemblement national (RN), qui baisse légèrement, selon un étude Harris Interactive et Agence Epoka.

La liste de la majorité pointe à 23% (=) et devance la liste RN, qui perd entre 1,5 et 0,5 point (à 20% en présence d'une liste «gilets jaunes», 21% sans liste «gilets jaunes»).

Les Républicains (LR) figurent toujours en troisième position avec 12% (-1 point) d'intentions de vote en cas de liste «gilets jaunes», devant La France insoumise (8,5%/+0,5), les écologistes d'EELV (8%/+1) et la liste conduite par Raphaël Glucksmann avec le soutien du Parti socialiste (5,5%/-1,5 point).

Suivent Debout la France (5%,=), Générations (3,5%, +1), et, à égalité, UDI (2%, =), PCF (2%, +0,5) et UPR de François Asselineau (2%, +1). 

Les listes Les Patriotes et Résistons! de Jean Lassalle sont créditées de 1,5% des intentions de vote, Lutte ouvrière de 1%.

Si le scrutin avait lieu dimanche, une liste des «gilets jaunes», toujours hypothétique, recueillerait 3% (=).

VENDREDI 5 AVRIL

11h23

Marine Le Pen et Matteo Salvini sont convenus de tenir un meeting commun à la «mi-mai» en Italie en vue des élections européennes, a-t-on appris vendredi auprès du RN, à l'issue d'une rencontre entre les deux leaders nationalistes français et italien à Paris. La presse italienne évoquait ces derniers jours la date du 18 mai à Milan, fief de M. Salvini. La présidente du Rassemblement national et le chef de la Ligue italienne, qui est aussi ministre de l'Intérieur, se sont rencontrés dans un lieu non communiqué à la presse. M. Salvini est présent dans la capitale française jeudi et vendredi pour un G7 des ministres de l'Intérieur.

06h48

Le premier débat des élections européennesa a viré jeudi soir à la cacophonie. Voici ce qu'il faut en retenir.

JEUDI 4 AVRIL

21H59

Des menottes, du miel ou des fragments du mur de Berlin : les douze têtes de listes pour les Européennes qui participaient jeudi soir sur France 2 à un premier débat télévisé, invitées à venir avec un objet pour symboliser «leur Europe», ont présenté un véritable cabinet de curiosités.

20H57

Le pouvoir d'achat, l'immigration, la sécurité et l'environnement sont les principaux enjeux qui guideront le vote des électeurs aux élections européennes du 26 mai, selon un sondage Odoxa réalisé avec Dentsu consulting pour franceinfo et Le Figaro publié jeudi.

19H42

Marine Le Pen a annoncé jeudi qu'elle allait rencontrer vendredi à Paris son allié de la Ligue et ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini, présent dans la capitale française pour un G7 des ministres de l'Intérieur. «Très heureuse de rencontrer mon ami Matteo Salvini demain à Paris pour parler des élections européennes à venir !», a tweeté la présidente du Rassemblement national.

13h01

France Télévisions avait le droit de ne pas inviter Benoît Hamon, François Asselineau et Florian Philippot au débat consacré aux élections européennes et programmé ce jeudi sur France 2, a tranché le Conseil d'Etat, saisi en appel par le groupe public. La haute juridiction a annoncé dans un communiqué avoir annulé des décisions prises lundi par le tribunal administratif de Paris, qui ordonnaient à France Télévisions d'inviter ces trois candidats au débat de «L'Emission politique» consacré aux européennes, ou à une autre émission de débat d'ici le 23 avril. Ce jugement n'aura pas d'impact sur la composition de l'émission de ce jeudi soir, France 2 ayant annoncé mardi que les trois candidats y participeraient, se pliant aux décisions du tribunal administratif. 

09h50

Le député du Rassemblement national Gilbert Collard a annoncé jeudi sa possible présence en position éligible sur la liste de son parti aux élections européennes. «Je pourrais (...) oui», a affirmé sur franceInfo l'avocat et député du Gard, interrogé pour savoir s'il serait sur la liste du RN en position éligible. Si Gilbert Collard est élu et quitte l'Assemblée nationale, il ne restera que cinq députés RN.

08h37

«L'Emission politique» de France 2 s'articulera autour de deux thèmes sur l'Europe et ses frontières/la gouvernance, puis l'Europe fiscale/ l'environnement, l'économie. Chaque participant disposera au total de 12 à 13 minutes de temps de parole.

06h33

France 2 ouvre ce soir le bal des débats télévisés avec neuf des têtes de liste invitées dans «L'Emission politique», ainsi que trois autres candidats qu'elle a été contrainte par la justice d'ajouter à la dernière minute. Manon Aubry (LFI), Jordan Bardella (RN), François-Xavier Bellamy (LR), Ian Brossat (PCF), Nicolas Dupont-Aignan (DLF), Raphaël Glucksmann (Place publique-PS), Yannick Jadot (EELV), Nathalie Loiseau (LREM-MoDem et alliés), Benoît Hamon (Générations), Florian Philippot (Les Patriotes) et François Asselineau (UPR).

Dimanche 31 MARS

17h26

Le président des Patriotes, Florian Philippot a invité, dimanche, les gilets jaunes à rejoindre sa liste pour les élections européennes, estimant que leur «révolte» devait «aller beaucoup plus loin qu'à l'Elysée» et combattre aussi l'UE, qui «tue la France».

Au cours d'un meeting de lancement de campagne à Paris, l'ancien bras droit de Marine Le Pen a annoncé sa «décision dans (un) esprit de rassemblement de proposer à des +gilets jaunes+ désireux de s'engager de venir sur (la) liste» de son parti, leur proposant une dizaine de places.

Le parti, fondé en septembre 2017, est crédité de 2% d'intentions de vote alors que la liste ne sera connue qu'en avril, selon son entourage.

Au cours de ce meeting, M. Philippot a annoncé le soutien d'une ancienne tête de liste de Debout la France dans le Grand Est en 2014, Laure Ferrari.

16h44

Le chef de file des sénateurs LR, Bruno Retailleau, a assigné, dimanche, à son parti l'objectif de «dépasser les 15% de voix» aux Européennes, alors que les sondages lui attribuent 12% à 14% d'intentions de vote en vue du scrutin du 26 mai. 

«On n'est pas condamnés à faire 14, 15% (...) On peut aller très au-delà», a-t-il souligné, citant en exemple les 20% obtenus par François Fillon à la présidentielle 2017 «après une campagne calamiteuse». 

14h55

«Aidez-nous à faire vivre la démocratie en devenant notre banque» : la France insoumise a lancé dimanche une «campagne d'emprunt populaire» auprès des Français, qui pourront verser au minimum 400 euros, pour financer la campagne du parti aux élections européennes.

L'objectif est de «collecter plusieurs centaines de milliers d'euros», précise le parti dans un communiqué, qui indique par ailleurs que «le remboursement s'effectuera dans un délai maximum de douze mois sans intérêt». Sur le site lafranceinsoumise.fr, les prêteurs peuvent remplir un formulaire d'emprunt, avant signature et transfert de la somme par carte bancaire ou chèque.

En parallèle, le parti de Jean-Luc Mélenchon, qui précise avoir récolté 190.000 euros environ, fait appel aux dons. Dans son communiqué, LFI souligne que «le financement des campagnes électorales est un enjeu démocratique». Pour preuve, «certaines listes renoncent à se présenter fautes d'avoir à disposition les financements nécessaires pour mener une campagne». Pour LFI, dont «le budget global envisagé est de 4 millions d'euros», «la difficulté provient des délais de traitement des demandes de prêt par les banques», ajoute-t-on, et «celles-ci répondent très tardivement et ne versent, le cas échéant, le montant du prêt que quelques semaines, voire quelques jours, avant le vote». 

SAMEDI 30 MARS

22h

«Pour les Français, pour les Européens, le compte n'y est pas», a affirmé Nathalie Loiseau, tête de la liste de la majorité pour les Européennes.

Lors de son premier metting, l'ancienne ministre a appelé l'Europe à prendre son envol, samedi, lors de son premier grand meeting à moins de deux mois du scrutin du 26 mai.

16H

Nathalie Loiseau a donné samedi le coup d'envoi de la campagne de La République en marche et de ses alliés pour les Européennes, lors d'un meeting organisé à Aubervilliers.

Le rendez-vous visait à catalyser l'enthousiasme des troupes macronistes pour l'ex-ministre peu connue du grand public.

Vendredi 29 mars

19h33

La cheffe de file de Lutte ouvrière pour les européennes, Nathalie Arthaud, a affirmé vendredi que le sujet central de la campagne des européennes ne devait pas être ou non de sortir des traités, proposant comme horizon la création des «Etats-unis socialistes d'Europe». «L'Union européenne est une institution de la bourgeoisie. On veut sortir de cette société dominée par la bourgeoisie. Elle a un tas d'institutions. On ne va pas choisir», a déclaré Mme Arthaud lors d'une conférence de presse à Paris.

JEUDI 28 MARS

16h34

Selon un dernier sondage EuroTRack OpinionWay-Tilder réalisé pour les Echos et Radio Classique, les listes de LREM et du RN totalisent chacune 23% des intentions de vote. 3èmes, les Républicains recueillent 13% devant France Insoumise (7%), Europe Ecologie-les Verts (7%), le PS (6%) et Debout la France (6%).

 

 

 

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