Philippe Martinez a été réélu vendredi secrétaire général de la CGT à l'issue du 52e congrès, a annoncé un membre de la direction devant les congressistes réunis cette semaine à Dijon.
A la tête depuis 2015 de la CGT, aujourd'hui deuxième syndicat français derrière la CFDT, Philippe Martinez était seul candidat à sa succession. Son score n'a pas été précisé.
Seul chiffre délivré: l'ensemble des membres de la commission exécutive confédérale - soixante personnes dont il fait partie - ont été élus avec au moins 89,32% des suffrages exprimés. Au dernier congrès, il avait récolté 95,4% des voix.
L'annonce de son élection a suscité une standing ovation dans la salle, suivie de quelques «tous ensemble! tous ensemble!» alors que ce congrès a été marqué par le doute et un certain manque d'entrain. Philippe Martinez a salué les «débats vifs, animés, parfois musclés», en montant à la tribune après la proclamation de son élection.
«Pourquoi la CGT serait mal à l'aise avec les gilets jaunes ?», a-t-il aussi lancé, alors que ce reproche lui a été fait. «Rassemblons nous, gilets rouges, gilets jaunes mais aussi ceux qui n'ont aucun gilet et ils restent malheureusement les plus nombreux!», a-t-il lancé.
Le bureau confédéral, instance de direction, a été élu et comprend désormais Philippe Martinez, Fabrice Angéi, Angeline Barth, Pascal Bouvier, Virginie Gensel Imbrecht, David Gistau, Véronique Martin, Catherine Perret, Boris Plazzi, Nathalie Verdeil, Céline Verzeletti et David Dugué.
Les congressistes ont aussi adopté un appel à la mobilisation «pour faire échec aux régressions sociales mises en oeuvre par le gouvernement à la botte du patronat».