A la veille de la Journée nationale de la qualité de l’air, des représentants d’Airparif et des professionnels de santé se sont réunis ce mardi au pied du ballon Générali, dans le parc André-Citroën (15e), pour faire un point sur la pollution à Paris et sa région.
S’il est encore trop tôt pour tirer un bilan 2018, les neuf derniers mois semblent pour l’instant être dans la lignée de 2017 et des années précédentes. C’est-à-dire en légère amélioration, mais avec encore plusieurs polluants qui dépassent les normes.
C’est tout particulièrement le cas de l’ozone. En effet, sur les quinze pics constatés depuis le début de l’année, onze concernaient par ce polluant. Un record depuis quinze ans.
Ce gaz se crée dans l’air à la suite de réactions chimiques entre d’autres polluants (notamment produits par le trafic routier et l’industrie), sous l’effet du soleil et de la chaleur. Ce qui explique pourquoi cet été – marqué par deux périodes caniculaires fin juillet et début août – a connu les épisodes de pollution à l’ozone les plus importants depuis 2003 et sa tristement célèbre canicule.
Une situation qui pourrait d’ailleurs être amenée à se répéter à l’avenir, en raison du réchauffement climatique. La circulation différenciée avait ainsi dû être mise en place, alors que ce gaz irritant provoque des crises d’asthme ainsi que des problèmes respiratoires et cardiovasculaires, en particulier chez les personnes fragiles.
#QualitéAir @Paris Dr. Souvet (@Dr_ASEF) : « La #pollution chronique est plus dangereuse que la pollution de pics. En France on estime à 48 000 décès prématurés par an l’impact de la pollution de l’air. » #JNQA2018 #santé #prévention pic.twitter.com/HEX7D1Oioy
— Generali France (@generalifrance) 18 septembre 2018
Pour mieux évaluer la présence d’ozone dans le ciel parisien, des matériels de mesure ont d’ailleurs été récemment installés sur le ballon Générali. Une analyse des nouvelles données sera publiée au printemps prochain.