Paris serait «encore loin» des villes européennes modèles en termes de pollution de l'air et de mobilité, selon une étude de Greenpeace publiée ce mardi 22 mai.
La capitale française vient en effet d'être classée septième sur treize, derrière le trio de tête Copenhague, Amsterdam et Oslo, mais également derrière Zurich, Vienne et Madrid. Elle est néanmoins devant Berlin, Londres ou encore Rome.
Ce classement global a été établi selon cinq critères : transports publics, sécurité des cyclistes et des piétons, qualité de l'air, incitation mobilité durable et mobilités actives.
Or, selon ces critères, si Paris est situé en deuxième position – juste derrière Zurich – pour la qualité de ses transports en commun (accessibilité financière, densité des arrêts...), elle se trouve par contre en avant-dernière position des villes les plus polluées, devant Moscou.
«Paris est toujours asphyxiée par la pollution de l’air car ses rues sont encore trop encombrées par les voitures. A l’image de Copenhague, Amsterdam ou Oslo, qui privilégient la santé de leurs habitants et l’environnement, Paris doit se montrer à la hauteur de ses ambitions», explique Sarah Fayolle, chargée de campagne pour Greenpeace France.
Selon Greenpeace, la capitale présente donc un fort potentiel d’amélioration dans les catégories de la sécurité des cyclistes et des piétons et des incitations aux mobilités durables, pour lesquelles elle se classe en neuvième position.
D'ailleurs, selon l'étude, seuls 3 % des déplacements sont effectués en vélo à Paris, contre 29 % à Copenhague ou 32 % à Amsterdam, qui sont – eux – particulièrement bien placés en ce qui concerne la sécurité de ses cyclistes.
#Transports et #pollution — A Paris, seuls 3% des déplacements sont effectués en vélo... contre 29% à Copenhague, ou 32% à Amsterdam. #CleanAirNow https://t.co/juvyL5G4o8
— Greenpeace France (@greenpeacefr) 22 mai 2018