Les informations se précisent au sujet des 10 individus liés à l'ultradroite arrêtés samedi par les services antiterroristes et soupçonnés de vouloir s'attaquer à des musulmans.
Ces hommes âgés de 32 à 69 ans ont été interpellés en Haute-Vienne, en Charente-Maritime, en Corse du Sud, à Paris et en région parisienne, selon nos informations. Inscrits au tir sportif pour certains, ils avaient en leur possession un certain nombre d'armes à feu, et mis au point des grenades artisanales, ce qui laisse entendre qu'ils étaient déterminés à mener à bien leur projet, qui restait encore assez mal défini.
A l'heure actuelle, on sait seulement qu'ils souhaitaient mener une action violente à l'encontre de la communauté musulmane et plus précisément des islamistes radicaux. Parmi les cibles qu'ils avaient envisagées, on retrouve des imams et d'anciens détenus.
Agés de 32 à 69 ans, 10 mbs de l'#ultradroite radicale avaient un projet d'action violente c/ la communauté musulmane (proche dossier@CNEWS)
— SBuisson (@S__Buisson) 24 juin 2018
#ultradroite Déterminés, ils avaient fabriqué des grenades artisanales. Inscrits au tir sportif, ils avaient armes à feu. Proche doss@CNEWS
— SBuisson (@S__Buisson) 24 juin 2018
#ultradroite Les 10 individus ont été arrêtés en Haute-Vienne, Charente-Maritime, Corse du Sud, Paris et reg parisienne. Proche doss@cnews
— SBuisson (@S__Buisson) 24 juin 2018
#ultradroite Parmi cibles envisagées: imams radicx, ex-détenus islamistes. Ms projet pas abouti, contours mal definis. Proche doss@CNEWS
— SBuisson (@S__Buisson) 24 juin 2018
Tous revendiquaient leur appartenance à l'Action des Forces Opérationnelles (AFO), un groupuscule dédié à la préparation du «combat sur le territoire national».
Une information qui corrobore les propos de Jean-Yves Camus, politologue et spécialiste de l'extrême droite. Interviewé par CNews, il a expliqué que «les membres de l'ultradroite en France (parfois d'anciens gendarmes et militaires) estimaient que le combat contre le terrorisme islamiste ne pouvait plus passer par le vote mais par une action directe».