Lors du procès de Michel Lambin, présenté comme un tueur à gages du grand banditisme, son ex-compagne l’a accusé d’être un tueur en série cannibale.
«Je sais que ça va paraître incroyable, mais il bouffait des morceaux de ses victimes, avec de l’ail et du persil, et il me disait que cela n’avait rien à voir avec la viande, que c’était d’une délicatesse», a raconté Nicole Rossi devant la cour d’assises des Alpes-Maritimes.
La tête d'une victime cuite à cocotte-minute
Le témoin a également accusé Michel Lambin de plusieurs meurtres. Pour l’un d’eux, l’accusé aurait tranché la tête de sa victime avant de la cuire à la cocotte-minute. «Fétichiste», ce dernier conserverait systématiquement un membre de ses victimes : «si ce n’était pas la tête, c’était les pieds et si c’était pas les pieds, c’était encore autre chose».
«Ce n’est pas un tueur à gages, c’est un tueur en série, et s’il venait à être relâché, il ne fera rien d’autre que de me découper en morceaux, vivante», a assuré Nicole Rossi, qui a vécu pendant vingt-cinq ans avec le prévenu.
Michel Lambin est jugé à Nice pour l’assassinat d’un gardien d’école d’Antibes en 2002. La victime, un homme de 33 ans, a été abattue dans sa voiture sur le parking de l’établissement scolaire. Le meurtre aurait été motivé par le fait que le gardien d’école fréquentait l’ex-femme d’une figure du milieu cannois.
Présenté par l’accusation comme un tueur à gages du milieu du grand banditisme, Michel Lambin est déjà passé devant la justice à plusieurs reprises. Comme le rapporte France 3, la police a établi des liens avec Michel Lambin dans une dizaine d’enquêtes entre 1983 et 2002.
L’homme, aujourd’hui âgé de 67 ans, a bénéficié de non-lieu dans deux affaires et a été condamné en appel à dix-huit ans de prison pour le meurtre d’un malfaiteur.