Michel Fourniret, Francis Heaulme... Leurs noms restent synonymes d'horreur absolue. Ces cinq tueurs en série présentent tous des profils terrifiants.
Michel Fourniret
Violeur et tueur en série, Michel Fourniret, aidé par sa femme Monique Olivier, a tué des jeunes filles en France et en Belgique. Il commet ses premiers crimes dans les années 80, avec le viol et le meurtre d’Isabelle Laville.
On ne peut pas dire avec précision combien de femmes Michel Fourniret a tué mais il a reconnu une dizaine de meurtres de jeunes filles. Il a été condamné à la prison à perpétuité.
Francis Heaulme
Surnommé le «Routard du crime», Francis Heaulme est reconnu coupable de neuf meurtres dans différentes régions. Partout où il passe, il tue des gens. Si les victimes sont principalement des femmes, Francis Heaulme a également tué deux enfants à Montigny-lès-Metz.
La personnalité du tueur en série est complexe car ses modes opératoires varient. Il a été arrêté en 1992 par le gendarme Jean-François Abgrall et condamné à réclusion criminelle à perpétuité en mai 2017.
Charles Sobhraj
Plus connu sous son surnom «le Serpent» ou encore «le Cobra», Charles Sobhraj a toujours réussi à fasciner et manipuler ses victimes, échapper aux policiers et s’évader de plusieurs prisons.
Il aurait tué entre quinze et vingt personnes dans les années 70, essentiellement des touristes qui parcouraient l’Asie. Le tueur en série français purge une prison à perpétuité au Népal où il a été opéré du cœur en juin 2017.
Andreï Tchikatilo
Tueur en série ukrainien, Andreï Tchikatilo a été le meurtrier d’au moins 52 femmes et enfants entre 1978 et 1990. Il torturait et assassinait ses victimes avant de les mutiler et d’en consommer la chair, en particulier les seins et les organes sexuels.
En 1992, il est condamné à mort et exécuté d’une balle dans la nuque en février 1994.
Harold Frederick Shipman
Surnommé «Le médecin tueur», ce médecin généraliste anglais injectait des doses mortelles de diamorphine à ses patients pour les tuer. Il signait par la suite les certificats de décès tout en falsifiant leurs dossiers médicaux de sorte que la mort était imputable à un mauvais état de santé.
Il est reconnu coupable en janvier 2000 de quinze assassinats et condamné à quinze peines de prison à vie. En 2002, un rapport officiel gouvernemental basé sur 2.500 témoignages conclut qu’il avait probablement tué plus de 250 personnes. Harold Frederick Shipman se suicide en 2004 dans sa cellule.