Les boissons contenant des sucres ajoutés ou des édulcorants ne pourront plus être mises à disposition à volonté, gratuitement ou pour un prix forfaitaire, dans les lieux de restauration publique et dans les établissements scolaires, au terme d'un arrêté publié jeudi au Journal Officiel.
L'arrêté, signé conjointement par les ministres de la santé, de l'agriculture et de la consommation fixe la liste des catégories de boissons touchées par cette interdiction : elle comprend «les boissons gazeuses et non gazeuses aromatisées, des concentrés comme les sirops de fruits, les boissons à base d'eau, de lait, de céréales, de légumes ou de fruits y compris les boissons pour sportifs ou les boissons énergisantes, les nectars de fruits, les nectars de légumes et produits similaires, dès lors que ces boissons contiennent des sucres ajoutés ou des édulcorants de synthèse».
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Objectif : limiter les risque de surpoids
L'arrêté a été pris en accord avec la loi santé de janvier 2016 afin de limiter les risques d'obésité, de surpoids et de diabète, notamment chez les jeunes, conformément aux recommandations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Il prévoit que «la mise à disposition, en accès libre, sous forme d'offre à volonté gratuite ou pour un prix forfaitaire, de boissons avec ajout de sucres ou d'édulcorants de synthèse est interdite dans tous les lieux de restauration ouverts au public, les établissements scolaires et les établissements destinés à l'accueil, à la formation et l'hébergement des mineurs».
Les lieux visés incluent tous les lieux de restauration ouverts au publics, y compris la restauration collective et sociale, l'hôtellerie et les clubs de vacances. L'interdiction entre en vigueur au lendemain de la publication de l'arrêté.
Une taxe sur les boissons sucrées existe en France depuis 2012.