Le Conseil d'Etat a validé mercredi l'expulsion des commerces installés sur la «jungle» de Calais, donnant son feu vert à l'Etat pour évacuer ces échoppes à l'approche du démantèlement programmé du campement de migrants.
Relevant que «ces installations présentent un risque important d'incendie» et que les activités exercées le sont «dans des conditions sanitaires dangereuses», le Conseil d'Etat a jugé que l'expulsion présentait «un caractère d'urgence et d'utilité», selon un communiqué de la plus haute juridiction administrative.
Il annule ainsi l'ordonnance du tribunal administratif de Lille, défavorable à la fermeture des commerces.