Les chasseurs du Charles de Gaulle ont largué mercredi leurs premières bombes, deux jours après le début de l'engagement du porte-avions dans les opérations de la coalition internationale contre le groupe Etat islamique en Irak, a constaté un photographe de l'AFP.
Un des quatre Rafale qui avaient décollé le matin du bâtiment, au nord du Golfe, est revenu sans aucune bombe et l'autre avec la moitié de son emport initial. Ils étaient partis avec quatre bombes chacun, à guidage laser ou GPS.
Aucune précision n'a été donnée à bord du Charles de Gaulle sur la nature de leur engagement et sur les cibles visées. Les deux autres Rafale sont revenus avec leurs quatre bombes.
Dix à douze appareils, Rafale et Super Etendard modernisés, ont effectué chaque jour des missions à partir du porte-avions depuis le début des opérations lundi. Les deux premiers jours, ils étaient revenus avec l'intégralité de leur armement.
Une centaine de mission de reconnaissance depuis septembre
Neuf Rafale stationnés aux Emirats arabes unis et six Mirage 2000D en Jordanie participent par ailleurs à l'opération française Chammal en Irak, déclenchée le 19 septembre dernier. Elle appuie la campagne de frappes aériennes de la coalition internationale contre les jihadistes de l'EI qui contrôlent de larges portions de territoire en Syrie et en Irak.
Ils ont effectué une centaine de missions de reconnaissance et autant de missions de frappes, en appui des forces irakiennes et des peshmergas kurdes qui combattent l'EI sur le terrain, indique-t-on au ministère français de la Défense.