Une fusillade survenue cette nuit à Poitiers (Vienne) a fait cinq blessés. Voici ce que l’on sait.
«Ça ne se passe pas en Amérique du Sud mais dans la France de l’Ouest». Dans la nuit de jeudi 31 octobre à ce vendredi 1er novembre, une fusillade a eu lieu dans le quartier des Couronneries, à Poitiers (Vienne). De son côté, la préfecture a évoqué cinq blessés.
Selon une source policière à CNEWS, figurent parmi eux deux individus de 16 ans et un troisième, âgé de 15 ans, blessé par balle à la tête, dont le pronostic vital est engagé. Les blessés légers ont été touchés à la cheville, à l'épaule, à la tête et au pied.
Des renforts de police ont été déployés sur place.
Une fusillade aux Couronneries à Poitiers a fait 5 blessés hier soir. Des tensions entre groupes ont éclaté nécessitant l’intervention de la police et de la gendarmerie. Le Préfet s’est rendu sur place. Des renforts de police seront déployés dès aujourd’hui. pic.twitter.com/ebwVuRBho4
— Préfet de la Vienne (@Prefet86) November 1, 2024
La fusillade qui est survenue vers 22h45 dans le quartier des Couronneries place Coimbra, a précisé une source policière à CNEWS, a éclaté devant le kebab «l'Othentik». Sur place, des dizaines de douilles ont été retrouvées.
Des affrontements possiblement liés à des tensions
Quand les policiers se sont rendus sur place, ils ont découvert un homme à terre avec une blessure par balle à la tête. Deux autres blessés légers se sont ensuite présentés aux forces de l'ordre. Deux autres victimes se sont présentées à l'hôpital.
Les affrontements serait liés à «des tensions entre groupes, nécessitant l’intervention de la police et de la gendarmerie», a indiqué la préfecture sur le réseau social, affirmant que «des renforts de police seront déployés dès aujourd’hui».
«Aujourd’hui, les narco-racailles n’ont plus de limites. Les Français me comprennent. Ce sont des individus qui utilisent les moyens les plus féroces, les plus violents, pour régler des comptes, satisfaire leur appât du gain. (…) Ça ne se passe pas en Amérique du Sud mais à Rennes, à Poitiers, dans cette France de l’Ouest que je connais bien et qui était réputée jadis pour sa tranquillité», a fustigé le ministre de l’Intérieur, qui a appelé à faire un choix entre «la mobilisation générale ou alors la mexicanisation du pays».