Plusieurs locations Airbnb ont été prises pour cible ces derniers jours notamment à Marseille (Bouches-du-Rhône). Ces opérations de «cambriolages militants» ont été menées par un collectif surnommé «la brigade Ami&co». Contacté par CNEWS, Airbnb a condamné ces «actes de vandalisme».
À Marseille, plusieurs locations Airbnb ont été prises pour cible par un collectif anonyme surnommé «la brigade Ami&co». Cambriolages, vols de clés ou encore d’électroménager, des méthodes radicales ont été utilisées par ce groupuscule connu pour être anti-Airbnb.
Dans un mail adressé ce jeudi 28 décembre à la rédaction de France Bleu Provence depuis une adresse cryptée, «la brigade Ami&co», qui tire son nom de celui de l’adjoint en charge du logement à Marseille Patrick Amico, a revendiqué en effet des «perquisitions chez les multi-propriétaires d'Airbnb à Marseille».
Airbnb pleinement engagé
Ces «cambriolages militants» anti-Airbnb ont visé plusieurs arrondissements de la cité phocéenne, l’objectif étant de pointer du doigt «une mafia de propriétaires d’Airbnb qui pousseraient les habitants hors du centre-ville avec des loyers exorbitants» et d’«éradiquer Airbnb», a noté France Bleu.
Dans le corps du mail adressé à nos confrères, les membres du collectif ont écrit : «Du 1er au 6e arrondissement, c’est tout le centre-ville qui est touché ! Et nous savons qu’ils sont nombreux à agir de la sorte. Ils vont même jusqu’à se réunir en catimini afin de s’échanger les bons tuyaux pour continuer à se faire de la thune sur le dos des habitants, qui ne trouvent plus de logement».
Auprès de CNEWS ce vendredi 29 décembre, Airbnb a affirmé ne pas avoir eu connaissance des faits évoqués et a tenu à condamner «tous les actes de vandalisme, quelle qu’en soient la nature et les raisons».
«Airbnb est pleinement engagé pour soutenir le respect des réglementations en vigueur à Marseille et se tient à la disposition de la municipalité pour accompagner sa volonté de définir un cadre réglementaire proportionné, qui protège l’offre de logement permanent, tout en préservant le pouvoir d’achat des Marseillais qui louent occasionnellement leur bien pour compléter leurs revenus», a conclu la multinationale américaine.