Une Varoise a décidé de porter plainte contre X après avoir été informée de la mort de son père un mois après la date officielle de son décès, survenu dans un Ehpad de Livron-sur-Drôme (Drôme).
Elle dénonce une «atteinte à l’intégrité du cadavre». Une habitante d’Ollioules, dans le Var, a décidé de porter plainte contre X, après avoir appris la mort de son père, résident dans un Ehpad drômois, un mois après la date officielle de son décès.
D’après les informations de France Bleu, si la plaignante a reconnu ne pas être très proche du défunt, «il n’en restait pas moins son père», a-t-elle fait valoir.
Concrètement, l'homme est décédé le 26 octobre 2022 dans l’Ehpad de Cauzid à Livron-sur-Drôme. Mais sa fille n’apprendra sa mort que le 22 novembre.
Cette dernière n'a d'ailleurs pas été informée par l'établissement, mais par une demi-sœur de son père devant lui rendre visite le jour de son décès.
La dépouille est restée un mois en chambre froide
A cette situation déjà compliquée, est venue s'ajouter une difficulté supplémentaire. Dans la mesure où la fille du septuagénaire n’était pas dans la liste des personnes à contacter, c'est finalement la demi-soeur du défunt qui a donné son accord pour l’inhumation mais elle a refusé de payer les frais.
Dans ce contexte, le corps de l’homme est resté pendant un mois dans une chambre froide des pompes funèbres. Il n’a finalement été enterré qu'au moment où sa fille a appris son décès et qu’elle a organisé ses funérailles.
La Varoise estime qu’il était de la responsabilité de l’Ehpad et des pompes funèbres de la contacter. Pour sa part, l’établissement d’hébergement pour personnes âgées a estimé auprès de France Bleu que «c’est une situation qu’elle a créée en ne venant pas voir son père».