Interrogée par CNEWS, une amie de Justine Vayrac confie sa peine alors que le meurtrier présumé de la jeune femme a reconnu l'avoir tuée.
Confrontés à l'impensable, les proches de Justine Vayrac peinent à réaliser. Alors que, selon le procureur de Limoges, «tout indique» que le corps sans vie retrouvé ce jeudi à Beynat (Corrèze) est celui de la jeune femme, une amie de la victime a confié à CNEWS la sidération qui est la sienne.
«Tout le monde disait qu'elle était décédée, que c'était trop tard. Mais moi je ne voulais pas l'entendre, dit-elle. Je pense que je ne veux toujours pas l'entendre».
Cette amie décrit Justine Vayrac, 20 ans, comme «quelqu'un qui aimait la vie». «Elle ne sortait pas beaucoup parce qu'elle était maman. Mais elle avait besoin aussi de sortir, d'avoir sa vie de jeune».
La victime, mère d'un petit garçon de deux ans et demi, profitait justement d'une soirée entre amis dans une boîte de nuit de Brive lorsqu'elle a disparu dimanche matin, vers 4h du matin. D'après plusieurs témoignages, elle se serait sentie mal après avoir bu quelques verres et serait sortie prendre l'air, décidant de dormir dans sa voiture.
«elle ne s'est pas méfiée»
C'est à ce moment-là que la jeune femme a croisé son meurtirer présumé, Lucas L., 21 ans, qu'elle connaissait. L'amie de Justine souligne justement : «Je pense qu'elle ne serait pas montée dans la voiture de quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Mais puisqu'elle connaissait Lucas, elle ne s'est pas méfiée. Ça aurait pu nous arriver à tous».
Ce jeudi 27 octobre, le procureur de Limoges a indiqué que le mis en cause avait reconnu avoir tué Justine Vayrac. Il affirme avoir eu un rapport sexuel consenti avec elle et ne lui avoir infligé qu'un seul coup de poing. Les premiers éléments relevés sur le corps semblent pourtant indiquer que la victime a reçu plusieurs coups, dont au moins un avec une arme contondante.
Des traces de sang avaient été découvertes dans la voiture du jeune homme et dans sa chambre. Le sac à main calciné de Justine Vayrac avait également été retrouvé à proximité de son domicile. Après ses aveux, le suspect a été placé en détention provisoire et mis en examen pour viol, séquestration et meurtre «précédé, accompagné ou suivi d'un autre crime».