L’adolescent auteur du meurtre de Marjorie, 17 ans, tuée d’un coup de couteau en mai 2021 à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) a été condamné en juin dernier à huit ans de prison ferme, a-t-on appris ce mercredi 24 août.
L'affaire avait marqué la France l'année dernière. Un adolescent, auteur du meurtre de Marjorie, 17 ans, tuée d'un coup de couteau en mai 2021 à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) a été condamné en juin pour meurtre à huit ans de prison ferme, a-t-on appris ce mercredi 24 août auprès du parquet de Créteil, sollicité par l'Agence France-Presse.
Le 14 mai 2021, Marjorie, 17 ans, avait été tuée après des échanges véhéments sur les réseaux sociaux et plus particulièrement sur Snapchat. L'adolescent condamné, âgé de 14 ans au moment des faits, avait poignardé la jeune femme dans le thorax au pied d’un bâtiment de la cité. Selon des témoignages recueillis à l’époque, le suspect avait créé un groupe Snapchat, le matin du drame au sujet de la petite soeur de l'adolescente.
La jeune Marjorie n’avait pas apprécié la démarche et que sa soeur soit traitée de la sorte. Elle avait pris la décision de venir en bas de la tour où vivait l’adolescent pour le frapper. C’est en réaction à cet acte de violence, que le jeune homme était remonté chez lui pour se saisir d’un couteau et tuer la jeune femme.
Un adolescent avec un casier judiciaire vierge
Au moment du drame, l'adolescent avait un casier judiciaire vierge et aucun antécédent judiciaire, mais il avait été arrêté dans une affaire de dégradation d’immeuble. Peu de temps après son acte meurtrier, l'auteur des faits avait été interpellé à Massy (Essonne).
Lors de son procès, l’adolescent a également été condamné par le tribunal pour enfants qui lui a ordonné de suivre des mesures éducatives pendant cinq ans. Le tribunal a également ordonné un suivi socio-judiciaire pendant les trois prochaines années.
«C’est une peine pas très éloignée de celle requise par le ministère public, cette peine a été perçue par mon client et par ses parents comme étant équilibrée, comme laissant la possibilité pour mon client de se réinsérer avec un horizon raisonnable et a pris en compte la nature des faits», a réagi de son côté l'avocat de l'adolescent, Me Adrien Gabeaud, qui n'a pas fait appel de cette décision.