Une employée de Lidl a été placée en garde à vue pour avoir vendu de nombreux articles dégradés sur Internet. La somme totale s’élève à plus de 60.000 euros.
La femme travaillait dans un entrepôts Lidl, à Baziège, près de Toulouse en Haute-Garonne. Chaque jour, les employés de cette base logistique manipulent près de 2.300 palettes pour alimenter les 80 magasins du secteur, entraînant parfois de la casse.
Dans ces circonstances, les produits sont placés dans une benne afin qu’ils soient détruits par la suite. C’est ici que commence la supercherie, puisque la femme venait récupérer les articles dégradés mais encore en états de marche afin de les revendre sur Internet pour son compte personnel.
L’entreprise chargée de la destruction a constaté la baisse du nombre d’invendus à détruire. Après vérifications, les responsables ont rapidement suspecté l’employée de 49 ans et ont prévenu la gendarmerie.
Une plainte a été déposée par Lidl et une perquisition a eu lieu dans le domicile de la suspecte. Sur place, les gendarmes ont retrouvé près de 3.000 articles volés, représentant environ 60.000 euros. «Il y avait tout ce que l’on trouve dans les magasins de cette enseigne… De la nourriture, de l’outillage, du petit électroménager», a confié un témoin à La Dépêche.
Interrogée par les enquêteurs, la femme a reconnu avoir récupérée tous ces articles pour pouvoir les revendre sur Internet et arrondir ses fins de mois.
Selon la Dépêche, l’employée a remis sa démission à Lidl et s’apprête à plaider coupable lors d’un jugement qui aura lieu en mars 2022.