Le spectacle vivant a généré 79,4 millions d'euros de droits d'auteur en France en 2012, en hausse de 3% par rapport à l'année précédente, selon une étude dévoilée mardi par la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique).
Les droits perçus sur les concerts, festivals, tournées, spectacles et autres ballets représentent 10% des droits perçus par la Sacem, soit autant que les revenus collectés à l'international et plus que les droits perçus sur les ventes de CD.
Les droits issus du spectacle vivant ont augmenté de 14% sur les cinq dernières années, mais le secteur connaît une "dynamique contrastée", très "fluctuante en fonction de la programmation", souligne la Sacem.
Ainsi, les droits issus des tournées ont reculé de 9,5% en 2012, à 23,6 millions d'euros.
"Quelques grandes têtes d'affiche peuvent modifier substantiellement les droits collectés", explique la Sacem, qui note que "l'atonie de l'économie française renforce cette tendance".
Les tournées sont un "secteur très concentré", les 50 premières tournées représentant 20% des droits collectés dans le spectacle vivant.
A lui seul, le Stade de France représente 13% des droits collectés dans le secteur des tournées, note encore la Sacem.
Par artiste, c'est la tournée de Johnny Hallyday qui a généré le plus de droits d'auteur en 2012, indique la Sacem, qui ne fournit pas de chiffres.
L'interprète de "Que je t'aime" est suivi par Madonna, Coldplay, Julien Clerc et Scorpions.
Dans la catégorie spectacles, c'est la comédie musicale "1789, les amants de la Bastille" qui a généré le plus de droits, suivie par "Dracula" et trois "valeurs sûres" du classement: "RFM Party 80", "Age tendre et tête de bois" et "Les Restos du coeur", selon la Sacem.