Alors que la cinquième vague préoccupe et que les congés de fin d’année se profilent, seulement 51 % de Français ont l’intention de partir en vacances cet hiver, c’est-à-dire à Noël et en février, selon le premier baromètre international de la confiance dans les voyages, réalisé en novembre par Allianz Partners et OpinonWay auprès de 9000 sondés, dans huit pays européens et aux Etats-Unis.
L’Hexagone se classe ainsi à la dernière place des intentions de départs, loin derrière les Espagnols (78 %), les Italiens (77 %) et les Américains (68 %), qui accordent plus d’importance aux congés d’hiver selon cette étude. Les vacances d’hiver ne sont ainsi pas une priorité pour 42 % des Français. Des intentions de voyage également freinées par la pandémie, puisque 13 % des Français déclarent y avoir renoncé en raison de leurs inquiétudes face à la crise sanitaire.
Bien chez soi
Dans ce contexte incertain, tout logiquement les vacanciers privilégieront leur pays pour voyager cet hiver. Les Français et les Américains sont ainsi ceux qui prévoient le moins de partir à l’étranger suivi des Italiens, des Espagnols et des Allemands. Les Français resteront ainsi majoritairement dans l’Hexagone. Alors qu’un Français sur deux envisage de prendre des congés à cette période, 42 % déclarent ne pas vouloir traverser la frontière. Et la montagne tire son épingle du jeu puisqu’elle attire près de la moitié des vacanciers hexagonaux (19%), suivi de la campagne (11 %), des city-breaks (11 %) et du bord de mer (10 %).
En revanche, les Suisses et les Néerlandais figurent en tête des pays sondés à vouloir dépasser leurs frontières, avec respectivement 38 % et 31 % des sondés souhaitant partir à l’international.
Une pandémie plus ou moins préoccupante
Évidemment, la reprise de la pandémie inquiète et pèse sur les intentions de voyages. Elle ne préoccupe cependant pas toutes les nationalités sondées de la même façon. Les Allemands apparaissent ainsi plus inquiets face à la crise sanitaire, puisqu’elle est la principale raison de ne pas voyager cet hiver, pour 30 % d’entre eux, contre 13 % pour les ressortissants Français. Elle est également un frein pour 27 % des Britanniques qui la cite comme une raison de ne pas voyager. Des vacanciers qui misent sur la vaccination et des réservations modifiables ou remboursables pour faire face à cette période incertaine.
Le pouvoir d’achat, également mis à mal par la crise sanitaire, semble aussi jouer un rôle dans les intentions de départ. En Europe, 29 % des Italiens et 26 % des Espagnols évoquent leur volonté de faire des économies. Les deux nationalités figurent d’ailleurs parmi celles qui dépenseront le moins pour partir en vacances cet hiver. Avec un budget moyen de 764 euros par foyer pour les Italiens, et 932 euros pour les Espagnols, ils se classent à la première et deuxième marches des nationalités qui seront les plus économes, suivis des Français, qui prévoient un budget moyen d’un peu plus de 1.100 euros par famille.