Séance de rattrapage pour le championnat du monde des rallyes avec WRC 9, une simulation qui m’a permis de pouvoir enfin grimper sur le podium aux côtés des plus grands. Il était temps…
J’ai toujours rêvé de devenir champion du monde de rallyes. Quand on grandit à Sochaux, fief du constructeur PSA, dans les années 1980, difficile de ne pas idolâtrer Ari Vatanen et sa 205 Turbo 16. Ma carrière de pilote ayant tourné court avant même de commencer, au profit de celle de gamer, je profite cette année d’une belle séance de rattrapage (on appelle ça « vivre ses fantasmes ») grâce au tout nouveau WRC 9 pour enfin prendre le volant, tranquillement assis dans mon canapé. On dira ce qu’on veut, c’est tout de même bien plus confortable qu’un siège baquet de voiture de rallye.
Cette année la simulation automobile des Français de Kylotonn fait fort. Dans un contexte sanitaire mondial complexe, de nombreuses épreuves ont été supprimées du calendrier. Même les tout nouveaux rallye du Kenya, Nouvelle-Zélande et du Japon (tout juste annulé) ! Qu’à cela ne tienne. Grâce au jeu vidéo, il devient possible de vivre le championnat dans sa globalité. Autant dire que si vous souhaitez découvrir ces étapes du championnat du monde, ça sera manette en main pour 2020 et c’est tout !
Jeux vidéo officiel oblige, on retrouve les véritables destinations de la compétition automobile (Sardaigne, Finlande, Turquie, Allemagne, Pays de Galle…), mais aussi les pilotes et voitures en lice en WRC, WRC 2/ WRC 3 et Junior WRC. S’ajoute à cela une petite sélection de voitures de légendes pour les nostalgiques et les collectionneurs. Alpine A110 Berlinette 1970, Lancia Stratos, Lancia Fulvia HF, Citroën Xsara WRC 2005, Ford Focus RS 2007… Il y a de quoi se faire plaisir d’autant que les bolides sont parfaitement modélisés.
Côté conduite, le plaisir est lui aussi bien présent. WRC 9 sait se rendre accessible. La preuve : j’ai d’entrée réussi à remporter le rallye de Suède. Ari serait fier de moi.
Quel que soit son niveau de pilote virtuel, on peut ici ajuster la difficulté du jeu. Que l’on soit un acharné de la simulation pure et dure ou un simple profane plus habitué à suivre les retransmissions télévisées avec un coca et un paquet de chips – allégées - à la main (Je joue plutôt dans la seconde catégorie), les bons réglages pour s’amuser sont là.
Sous des conditions météorologiques variables il faut ici trouver la trajectoire la plus juste. On enquille les spéciales en guettant le chrono. Les routes sont sinueuses, étroites, tordues, glissantes… Selon le revêtement de la route, la météo, des réglages seront nécessaires sur la voiture surtout si le curseur « simulation » a été poussé. Comme si ça ne suffisait pas, le mode carrière propose de gérer une équipe au grand complet : météorologue, mécanicien, agent, ingénieur, financier… Recrutez, gérez vos finances et prenez le volant pour suivre le championnat ou participer à différentes courses. Un aspect gestion simple et très vite passionnant il faut bien avouer. Je savais bien que j’aurais dû me lancer dans cette carrière…
Heureusement pour Sébastien Loeb, je ne parle que de jeux vidéo. Cette nouvelle édition de WRC remplit parfaitement son office. L’éditeur annonce même d’ores et déjà l’ajout gratuit de quelques spéciales dans les mois qui viennent. Beau, réaliste tout en restant accessible, complet, WRC 9 constitue une occasion en or pour vivre pleinement la saison 2020. Mais aussi, plus simplement, une occasion en or de s’initier au rallye ainsi qu’à ses spécificités.