Facebook propose une méthode étonnante à ceux qui s'inquiéteraient de voir des photos d'eux nus diffusées sur le réseau social par leurs ex.
Le réseau social les a appelé à lui envoyer, via Messenger, les photos en question qu'ils avaient partagées. Après les avoir scannées, Facebook serait capable de les reconnaître et d'en empêcher automatiquement la publication.
Facebook teste actuellement cette méthode en Australie, en partenariat avec une agence gouvernementale spécialisée dans la sécurité en ligne. «Nous constatatons de nombreux scénarios dans lesquels les photos ou vidéos ont été prises de manière consentante à un omement donné, mais il n'y avait aucune sorte de consentement pour qu'elle soient diffusées de manière plus large», a expliqué la responsable de l'agence, Julia Inman Grant, à la chaîne australienne ABC.
Le gouvernement australien engagé
Dans le processus testé en Australie, les utilisateurs doivent dans un premier temps compléter un document sur le site de l'agence gouvernementale spécialisée dans la sécurité en ligne, afin d'expliquer leur problème. Ils doivent ensuite envoyer les photos en question via Messenger, alors que l'agence prévient Facebook de la demande. La photo sera ainsi marquée afin qu'elle ne puisse plus être mise en ligne ou partagée.
Fasse au phénomène du «revenge porn», Facebook avait déja décidé d'agir en avril dernier, en proposant un outil permettant de marquer les photos compromettantes afin qu'elles soient examinées par des employés spécialisés, qui peuvent ensuite décider de les supprimer.
La technologie «photoDNA», qui permet de reconnaître les photos, même si elles ont été modifiées, avait été développée en 2009 par Microsoft. Elle est désormais utilisiée par Facebook, mais aussi Twitter et Google.