Il y a 30 ans, les premiers «QR Code» ont fait leur apparition dans les usines japonaises. Depuis, il est devenu un indispensable outil de stockage de données dans la plupart des pays du monde. Retour sur cette incroyable invention.
Une innovation pas si récente. Au restaurant, dans le domaine de la santé ou encore du transport, ce logo carré contenant des informations précieuses et connu sous le nom de QR code est peu à peu devenu la norme dans la vie des Français.
«Le QR code a été créé dans les années 90, plus précisément en 1994 au Japon. (...) L'objectif était de simplifier les démarches entre les différents processus de fabrication pour se passer les informations d'atelier en atelier», a expliqué l’expert en cybersécurité Cyrille Elsen. En 1999, il passe sous licence libre et est utilisé dans le secteur alimentaire et pharmaceutique.
«Le QR code permet de stocker beaucoup d'informations», a-t-il ajouté. En France, il s'est généralisé durant la pandémie de Covid-19. Sa présence s’est aussi étendue pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris.
Des fraudes existent
Toutefois, les autorités alertent contre le «quishing», ou l'hameçonnage. En flashant un QR code, les utilisateurs peuvent être redirigés sur un site qui se fait passer pour une entreprise connue ou un service de l'Etat.
Ainsi, les cybercriminels «vous demande, pour vous tromper, votre nom, votre prénom, vos données de carte bancaire en général», insiste Cyrille Elsen.
«Si la menace des QR codes malveillants reste encore relativement mineure, elle n’en demeure pas moins réelle» prévient le site cybermalveillance.gouv.fr. Selon les autorités, les criminels jouent «sur la difficulté que peuvent avoir les victimes à identifier des liens frauduleux, a fortiori lorsqu’ils sont masqués par un QR code qui n’est pas immédiatement lisible».
C’est pour cette raison que le gouvernement conseille «d’en vérifier la vraisemblance et de s’abstenir de l’ouvrir au moindre doute».