Quelques jours seulement après l’attaque de l’Iran, un exercice grandeur nature est organisé à l’hôpital Rambam, à Haïfa (Israël) avec l’objectif de faire face à toute éventualité. CNEWS a pu y assister.
Israël se prépare au pire. L’hôpital Rambam, à Haïfa, en Israël, a mobilisé 120 médecins, 300 infirmiers et infirmières et 100 blessés fictifs pour un exercice grandeur nature d’une durée de deux heures. Cet hôpital est le seul centre de traumatologies de niveau 1 dans le Nord d’Israël. Depuis le 7 octobre, les exercices se multiplient.
Un hôpital aménagé en cas d'attaque
Dans le cas où de nombreuses personnes seraient blessées dans une attaque d'ampleur, l’hôpital a mis en place un système de triage de patients à l’entrée afin de déterminer la gravité des blessures.
Tous les niveaux du parking de l’hôpital sont réaménagés. Sur chaque place de parking, ce sont désormais des lits à la place des voitures, équipés d'une perfusion, d'oxygène et d'un moniteur.
Dans le cadre de l’exercice, certaines personnes se mettent dans la peau de personnes brûlées. Le troisième sous-sol est consacré aux blessés graves qui nécessitent une surveillance. Au premier sous-sol, les patients qui ne sont pas grièvement blessés y seraient accueillis. Des aides psychologiques et psychiatriques sont aussi présentes pour les personnes qui en auraient besoin.
En cas d’attaque, l’hôpital aurait moins de 8 heures pour transférer tous ses patients hospitalisés au sous-sol du parking. «En cas de guerre totale, nous sommes capables de tenir sans aucune aide extérieure entre 3 et 4 jours avec de la nourriture, de l’oxygène, de l’eau et de l’électricité», a assuré à CNEWS Michael Halberthal, directeur de l’hôpital Rambam.