Depuis l'an 2000 et le retrait de l'armée d'Israël du sud Liban, les forces militaires de l'ONU surveillent la «blue-line», cet axe qui sépare ces deux pays en guerre. Le mois dernier, les casques bleus ont organisé un grand exercice de tir.
Les Casques bleus sont déployés au sein de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL), créée à l'origine en 1978 pour confirmer le retrait israélien du pays. Les militaires français ont organisé un grand exercice de tir en mer à Naqoura, au Sud-Liban, le mois dernier.
«Cela nous permet de tester l’armement qu’on est en capacité d’utiliser en cas de très gros problème», a expliqué le Chef d’escadron Guillaume, au micro de CNEWS. Au cours de ces manœuvres, les militaires se sont entraînés à viser des cibles flottantes, jusqu’à 1.500 mètres de distance. Les militaires sont entraînés et se tiennent prêts à intervenir en cas de guerre, «même si la situation est calme en apparence», a expliqué le colonnel Antoine De Labretoigne.
Depuis les combats en 2006 entre Israël et le Hezbollah, la mission de maintien de la paix de l’ONU a été renforcée.
Après le retrait de Tsahal, l'armée israélienne, du sud Liban en l'an 2000, les forces de l'ONU surveillent l’axe qui sépare de Liban et Israël, qui demeure une ligne de démarcation contestée. La zone de manœuvre de l’ONU ne se trouve qu’à quelques centaines de mètres de la frontière israélienne.
Comme chaque année à l'occasion de la fête nationale du 14-Juillet, un défilé des troupes militaires françaises doit avoir lieu sur les Champs-Elysées (8e), face aux représentants de la République.