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«Ça va retarder l'entrée, mais ça n'annule rien» : les digicodes loin de protéger les bâtiments, s'inquiètent des habitants

Selon une récente étude, environ 3.000 personnes accèdent chaque année à un immeuble qui n'est pas le leur car elles connaissent le code d'entrée, alors qu’il s’agit d’un système qui équipe une majorité de bâtiments.

Des digicodes et des questions. Selon une étude de la start-up Kivala, relayée par Actu Paris le 27 novembre dernier, environ 3.000 personnes accèdent chaque année à un immeuble qui n'est pas le leur car elles connaissent le code d'entrée. Un chiffre qui pourrait inquiéter les habitants soucieux de leur sécurité.  

En effet, la majorité des résidences sont équipées de ce dispositif, comme à Paris où 96% des immeuble disposent d’un digicode et où le recours à la livraison a explosé ces dernières années.  

«Un digicode ça va retarder l'entrée, mais ça n'annule rien», a ainsi estimé un Parisien au micro de CNEWS.

Un avis partagé par de nombreux Français. En effet, 65% des Français jugent le code d'accès classique inefficace tandis que 69% ne se sentent pas protégés. 

Quelles alternatives ? 

Peut-être faudrait-t-il «le changer plus régulièrement», a proposé une autre passante. Face aux inquiétudes des Français, la start-up Kivala présente une solution : un code à usage unique.

«Ça va permettre à chaque résident, depuis son smartphone, de pouvoir créer un code qui va donner à son livreur, à un infirmier, pour quelqu'un qui loue son appartement pour une durée courte durée, et qui sera à usage unique ou avec la durée définie», a expliqué à CNEWS, Jonathan Lascar, fondateur de Kivala Système.  

«Si bien qu'après usage du code, l'individu, le livreur, ne pourra pas revenir dans l'immeuble et du coup, on maximise la sécurité du lieu», a-t-il poursuivi. 

Une solution qui permettrait de mieux filtrer les entrées et réduire les cambriolages et actes de vandalisme. 

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