Un mois après le décès de Kamilya (7 ans), mortellement fauchée par une moto sur la «départementale de la mort» à Vallauris (Alpes-Maritimes), aucune mesure n’a été prise par les autorités pour limiter la vitesse sur cet axe, au grand dam des riverains.
Un drame qui pourrait se reproduire sans un aménagement de cette chaussée accidentogène. Un mois après la mort de la petite Kamilya, tuée à l’âge de 7 ans par une moto l’ayant fauchée sur la «départementale de la mort» à Vallauris (Alpes-Maritimes), les autorités locales n’ont pas pris la moindre disposition pour limiter le nombre d’accidents sur cette voie.
«Cela fait des années que ça devait être changé et ça n’a jamais été le cas. Apparemment, ils ne sont pas pressés de s’activer pour faire en sorte de réduire les risques», a regretté Slim Oussaya, le père de la jeune fille.
En dix ans, malgré plusieurs morts et blessés dans cette traversée, le département et la mairie se renvoient la balle. Aucun accord n’a pu être trouvé à ce jour pour savoir qui doit réaliser les travaux pour réduire la vitesse des automobilistes sur ce tronçon.
«Il ne faut pas une somme phénoménale pour qu’elle soit sécurisée»
«Je ne pense pas que cette route-là demande des millions et des millions d’investissement. Il ne faut pas une somme phénoménale pour qu’elle soit sécurisée», a assuré Slim Oussaya au micro de CNEWS.
Les riverains de la «départementale de la mort» ne comprennent pas l’attitude des autorités sur ce sujet.
«On a eu Kamilya qui est partie, peut-être qu’on attend une autre jeune fille, un autre jeune garçon ou une personne âgée pour comprendre enfin», a témoigné un habitant de Vallauris.
«On attend que le maire fasse quelque chose pour cette route, qu’il s’occupe de mettre des panneaux de signalisation», a martelé un autre riverain.
Le 19 septembre, 76 verbalisations ont été effectuées sur cette route lors d’un contrôle de police, dont 6 pour une vitesse excessive.