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«Cette décision va récompenser le terrorisme» : l’industrie israélienne de défense exclue du salon Eurosatory de l’armement

La France a annulé la participation des entreprises israéliennes de défense au salon Eurosatory de l'armement qui doit avoir lieu du 17 au 21 juin à Villepinte, près de Paris. Une décision motivée par les récents événements survenus à Rafah.

Une décision qui fait parler. A l’approche du salon Eurosatory de défense, qui doit se tenir du 17 au 21 juin à Villepinte, près de Paris, la France a décidé d’annuler vendredi la venue des entreprises israéliennes.

Par l’intermédiaire d’un communiqué, le ministère des Armées a justifié ce choix ainsi : «Les conditions ne sont plus réunies pour recevoir les entreprises israéliennes sur le salon français, dans un contexte où le président de la République appelle que ce que les opérations cessent à Rafah».

En tout, 74 entreprises israéliennes spécialisées dans l’armement sont donc persona non grata à Villepinte (Seine-Saint-Denis). 

Concrètement, les récents bombardements de Tsahal à Rafah ont déclenché de vives réactions sur la scène internationale. Ce samedi, Emmanuel Macron a par ailleurs soutenu la proposition de cessez-le-feu, émise la veille par le président américain Joe Biden.

Une décision critiquée par l'état hébreu

La décision d’interdire les entreprises israéliennes a été déplorée par l'Etat hébreu. L’ancien chef du gouvernement israélien, Benny Gantz l’a d’ailleurs fait savoir à Gabriel Attal. «J’ai souligné que cette décision allait récompenser au bout du compte le terrorisme», a-t-il déclaré sur ses réseaux sociaux, invitant la France à «revenir» sur son choix.

Un souhait partagé par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), qui a, de son côté, considéré que le gouvernement français commettait une «double faute», à «la fois politique et diplomatique».

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