450 millions de cyberattaques ont été recensées lors des Jeux olympiques de Tokyo en 2021. Selon les analystes, ceux de Paris devrait dépasser ce chiffre. En effet, avec des centaines de millions de téléspectateurs à travers le monde, l'évènement est une véritable vitrine pour les cybercriminels.
Les Jeux olympiques et leurs 4 milliards de téléspectateurs seront une vitrine planétaire, notamment pour les cyberpirates qui souhaiteraient investir les écrans. Leur objectif ? «Faire valoir leurs idées» ou «obtenir de l’argent par leurs activités cybercriminelles, a expliqué Nicolas Guidoux, chef de l’Office Anti-Cybercriminalité (OFAC).
Pour ternir l’image de la France lors de son accueil des JO 2024, les scénarios appréhendés sont multiples.
Des personnes ou des groupes mal intentionnés pourraient alors prendre à distance le contrôle de panneaux numériques d’affichage durant une épreuve, ou encore bloquer un ascenseur dans un stade ou le chronométrage d’une compétition d’athlétisme en cours.
L’OFAC craint aussi une apparition d’arnaques à grande échelle, comme des faux sites de location ou de vente.
Pour contrer cette perspective, l’office a créé la plate-forme Thésée, qui permet aux victimes de déposer plainte en ligne ou de faire un signalement.
L’office chargé de lutter contre la cybercriminalité sera au rendez-vous auprès des 180 policiers en Île-de-France et environ 200 en régions, qui seront tous chargés de traquer les trouble-fêtes numériques.