Depuis le début de l'offensive du Hamas, plus de 800 personnes ont été tuées en Israël, selon un bilan à la hausse annoncé ce lundi soir par le bureau de presse du gouvernement. En France, ils sont nombreux à craindre pour la vie de leurs proches alors que les échanges de frappes ne cessent de se multiplier près de la bande de Gaza.
Les tirs de roquettes se poursuivent et le nombre de morts augmente. Quatre jours après le début de l'opération palestinienne en Israël, le climat est toujours palpable et la communauté internationale reste sous le choc.
Mais alors que le Hamas a menacé lundi soir d'exécuter des otages israéliens en réaction aux frappes israéliennes qui se multiplient sur la bande de Gaza, l'inquiétude subsiste en France, où bon nombre de personnes ont encore de la famille sur place.
Evelyne H. est petite-fille et fille de parents déportés. Depuis les attaques, elle vit dans l'angoisse car sa sœur habite toujours en Israël. Elles essayent de s'appeler plusieurs fois par jour, mais les conversations sont parfois interrompues par les alertes. «Pour l'instant, Dieu merci, ma soeur et ses enfants sont à l'abri. Mais je ne sais pas ce que les jours nous réservent», s'inquiète-t-elle au micro de CNEWS.
Elle s'indigne du comportement des Palestiniens et juge inhumain ce qui est en train de se passer : «Ces gens-là se conduisent comme des barbares, ce qui se passe c'est véritablement un crime contre l'humanité».
Une situation insoutenable pour Evelyne, qui vit dans la peur depuis plusieurs jours, alors que deux Français ont déjà perdu la vie dans les attaques du Hamas et quatorze autres sont toujours portés disparus.