Ce lundi 4 septembre marque le début de la rentrée scolaire pour les enfants, l'occasion pour les parents de penser à leur assurance scolaire. D'autant plus que désormais, certaines assurances plus avantageuses proposent en outre, de couvrir les enfants en cas de cyberharcèlement.
Moqueries, insultes, menaces, humiliations, photos dégradantes… Les réseaux sociaux ont amplifié le phénomène de harcèlement à l'école, devenant du cyberharcèlement. Et pour lutter contre ce phénomène, il est possible de se tourner vers une assurance scolaire qui propose notamment de couvrir les enfants dans ces situations.
C'est le cas de Nora Tirane Fraisse, fondatrice de l’assurance Kolibri, dont la fille Marion s’est suicidée à la suite de cyberharcèlement : «Le but c’est qu’il n’y ait plus un enfant qui soit scolarisé sans qu’il soit protégé de ce phénomène-là, parce qu’une année vous êtes harceleur, une année vous êtes harcelé, vous avez besoin d’aide».
Trois élèves par classe harcelés en moyenne
«On est vraiment sur la récupération, aider les enfants à aller mieux et avoir une e-réputation saine, retourner sur les bancs de l’école, se refaire des amis et de se dire "il faut que ça s’arrête"», a-t-elle ajouté.
Pour 18 euros par an et par enfant, cette assurance propose la prise en charge des frais d’avocats, la possibilité de suivre des cours à domicile, la prise en charge de dix séances chez un psychologue et enfin, l’accès à un bouclier e-réputation. Les professionnels aident alors à supprimer des contenus nuisibles.
Plusieurs types de contrats existent avec des tarifs différents, mais leur souscription n’est bien sûr, pas obligatoire. Une initiative plus que nécéssaire, puisque d'après les chiffres du ministère de l'Education nationale, sur les 12 millions d'élèves qui fréquentent les écoles, collèges et lycées, près d'un million d'entre eux ont déjà été confrontés à des situations de harcèlement, soit une moyenne de trois enfants par classe.