Après une première mobilisation en février, les raffineries et dépôts de carburant entendent se joindre au mouvement «La France à l'arrêt» de ce mardi 7 mars contre la réforme des retraites, quitte à prendre un peu d'avance et se mobiliser dès la veille.
Une journée «massive», une date «inédite» et «inoubliable». Tels sont les mots d'ordre des travailleurs des raffineries, pour qui «la France à l'arrêt» commence dès ce lundi 6 mars, soit à la veille de la grande grève de ce mardi.
Si les grévistes ne sont pas pour autant prêts à mettre les raffineries totalement à l'arrêt, la CGT, en entrant dans la danse en avance, entend néanmoins tirer la sonnette d'alarme contre la réforme des retraites et n'exclut pas de reconduire le mouvement dans les prochains jours.
Logiquement, cette opération suscite donc de nombreuses inquiétudes, notamment parmi les chauffeurs VTC qui craignent que leur activité soit mise à mal par une pénurie de carburants.
Cette mobilisation survient après une première, en février dernier, lorsque plusieurs dépôts de carburants avaient été perturbés notamment celles des Flandres près de Dunkerque (Nord), Donges (Loire-Atlantique), ou encore Feyzin (Rhône). Le mouvement n'avait alors toutefois pas entravé l'approvisionnement en carburants des stations-essence.