Linda Kebbab, déléguée nationale Unité SGP Police, était l'invitée de la matinale de CNEWS ce vendredi 5 août. Interrogée sur les guets-apens tendus aux forces de l'ordre à Limoges (Haute-Vienne) et à Sevran (Seine-Saint-Denis), elle a pointé du doigt la responsabilité de la gauche.
Ce mardi 2 août à Limoges (Haute-Vienne), des policiers et des pompiers sont tombés dans un guet-apens tendu par une trentaine d'individus. Ils ont été la cible de tirs de mortiers et de cocktails molotov. À Sevran (Seine-Saint-Denis), les faits se sont reproduits lors d'une intervention des forces de l'ordre et des pompiers. Deux policiers ont été blessés.
Linda Kebbab, déléguée nationale Unité SGP Police, a été interrogée à ce sujet ce 5 août dans La Matinale de CNEWS. Elle a pointé du doigt la responsabilité de «la gauche» qui selon elle, crée un terrain propice à ces violences.
«Quand on prétend défendre la justice sociale, puisque c'est censé être l'un des fers de lance de la gauche, et que l'on fustige en permanence les seuls agents de l'Etat qui continuent d'aller dans les quartiers où plus personne ne va, même les médecins, je trouve qu'on a un peu échoué dans sa mission», a déclaré Linda Kebbab. «On nourrit l'idée que le problème économique et social des habitants des quartiers populaires vient des policiers».
«Donc, plutôt que d'affronter les vraies problématiques des quartiers populaires, c'est-à-dire le logement, l'emploi, le transport, on vient dire aux habitants que le problème, c'est la police !», a-t-elle ajouté. «Comme si la police était responsable de l'insalubrité des logements, du RER en retard, ou du chômage».
Linda Kebbab a ensuite considéré que : «c'est finalement dire que, parce que ces gens sont pauvres et parce qu'ils subissent l'injustice sociale, ils ont le droit d'aller frapper des policiers pour se défouler».