Face à des trafics aériens et ferroviaires perturbés par des grèves, ou encore des billets de trains de plus en plus chers, les voyages en bus sont devenus une alternative à moindre frais pour de nombreux Français.
Une fréquentation en forte hausse. A l’heure des départs en vacances, le secteur du transport en bus enregistre un pic d’activité. Plébiscité pour ses prix attractifs, il est de plus en plus privilégié par les voyageurs français face aux autres modes de transports.
«Sur l’ensemble du mois de juillet, nous allons avoir une activité en hausse de 40%, ce qui correspond à près de soixante-dix bus en plus mis sur les routes», a affirmé Charles Billiard, porte-parole de Flixbus France. La compagnie a ainsi augmenté la fréquence des liaisons pour répondre à cette demande grandissante. De même, BlaBlaCar, autre géant du secteur a annoncé le 1er juillet lancer 170 nouvelles liaisons de bus.
Top départ pour les vacances
BlaBlaCar attend 4,5 millions de voyageurs cet été !
Rien que ce weekend :
250 000 places de covoiturage disponibles.
+900 départs de bus prévus. On lance aujourd'hui 170 nouvelles liaisons, le + grand réseau de bus qu'on a jamais déployé !— BlaBlaCar France (@BlaBlaCar_FR) July 1, 2022
Si les trajets en cars sont souvent bien plus longs que ceux effectués en avion ou en train, le prix reste assurément un argument décisif pour les usagers. Et pour cause, malgré l’augmentation du coût des carburants, aucune hausse de tarif n’est pour l’heure envisagée. Les compagnies autoroutières n’ont en effet pas encore répercuté la hausse du carburant sur les prix des billets.
«Pour moi, c’est ce qui est abordable. Le train, pour un billet Paris-Marseille cela coute 120 euros, comparé à 25 euros à peu près» en bus, a confié à CNEWS un voyageur.
Les compagnies de cars craignent toutefois une pénurie de chauffeur avec la nouvelle vague de Covid-19. Elles recommandent donc le port du masque pour les agents et les passagers.