La France a été marquée ces dernières semaines par un épisode de canicule, suivi par d’importants orages. Des aléas météorologiques qui ont de lourdes conséquences sur les récoltes et moissons.
Alors que le prix du blé explose à cause de la guerre en Ukraine, les producteurs français se retrouvent en difficulté. Les orages et fortes pluies qui ont suivi les quelques jours de canicule début juin ont eu de lourdes conséquences sur les récoltes.
«Le blé a été couché par l’excès d’eau, l’excès de précipitation. Quand le blé est couché, c’est très préjudiciable d’un point de vue qualité», a déploré au micro de CNEWS Maxence Jamin, agriculteur céréalier en Vendée.
La coopérative Cavac située aux Brouzils s’attend à une récolte de moindre qualité et à des quantités inférieures à la normale, en raison de la sécheresse printanière. «Il y a des secteurs qui vont perdre 50% du rendement habituel. La météo est en partie défavorable pour la période de montaison du blé et de formation du grain», selon Jean-Luc Lépinasse, responsable de la coopérative Cavac.
Si les cours du blé sont particulièrement élevés, en raison de la guerre en Ukraine et donc de l’absence des céréales ukrainiennes et russes sur le marché, une situatio plus avantageuse pour les agriculteurs Français, ils espéraient avoir de meilleurs rendements pour éviter la pénurie.
Après les violentes intempéries du mois de juin, qui ont touché de nombreux exploitants, réseau national des chambres d’agriculture a affirmé travailler avec l’État pour mettre en place les indemnisations pour les agriculteurs. Le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, avait annoncé une série de mesures pour venir en aide le plus vite possible aux exploitants. Un nouveau système d’assurance-récolte doit par ailleurs voir le jour en janvier 2023.