Une nouvelle fusillade a éclaté mercredi à Cavaillon entre bandes de trafiquants de drogues. Ce, pour la deuxième fois en deux jours.
Un homme de 20 ans a reçu deux balles dans le bras. Quatre personnes ont été interpellées et le service judiciaire d’Avignon a été saisi de l’enquête.
Cette nouvelle affaire illustre les scènes de violences qui se répètent dans cette ville du Vaucluse. En juillet dernier, des images montraient des scènes de tirs au milieu des habitations.
«La cité du docteur Ayme est très sensible car elle se trouve géographiquement dans un endroit très intéressant pour les consommateurs et acheteurs. Donc forcément, ça attire les convoitises d’un réseau concurrent en place à Avignon», explique à CNEWS Bruno Bartocetti, secrétaire national chargé de la zone sud du syndicat Unité SGP Police.
Manque d'effectifs
Malgré la visite du ministre de l’Intérieur le 16 août dernier et le déploiement d’effectifs de CRS, Cavaillon souffre d’un manque d’effectifs policiers.
«Le commissariat est relativement petit, sous-dimensionné par rapport aux besoins et par rapport à la recrudescence des violences dans cette cité», déplore David-Olivier Reverdy, secrétaire national Province Alliance. Et de poursuivre : «lorsqu’on est pas assez nombreux pour venir patrouiller dans cette cité-là en particulier, de manière à étouffer par notre présence le trafic, on s’expose à des règlements de compte».