Le pays pourrait être frappé par une troisième vague de coronavirus, beaucoup plus forte que la précédente. Un rapport du 16 janvier est alarmiste. En cause : le variant anglais.
L'étude de l'Inserm, sur une très probable explosion des hospitalisations d'ici à fin mars, est alarmante. En cause : le variant anglais. Sur ce graphique, la courbe orange représente l'estimation des cas d'hospitalisations, dues à la souche originale du Covid-19. Et la courbe verte indique celles dues au variant anglais.
Pas plus léthal, mais jugé 50 à 70 fois plus contagieux que le Covid-19 initial, le variant anglais pourrait multiplier par 3 à 4 le nombre d'hospitalisations d'ici deux mois.
Des chiffres alarmants en apparence, mais temporisés par une partie des médecins. «Cette hypothèse est basée sur les observations faites au Royaume-Uni. Néanmoins, il n’est pas certain que ce qui s’est passé au Royaume-Uni puisse se reproduire en France car la circulation de la souche là-bas s’est faite au moment où il n’y avait pas de restrictions», explique le Professeur Bruno Mégarbane.
D'autant plus que l'étude ne prend pas en compte un renforcement des mesures françaises de restrictions sanitaires. L'impact des vaccinations sur les hospitalisations, lui, ne devrait pas se faire sentir avant la mi-avril.